120 caravanes se sont installées à Athis-Mons (Le Républicain 30/10)

«C’est assez phénoménal, c’est la première fois que nous voyons ça », confie une source policière après l’arrivée de 120 caravanes le jeudi 26 octobre sur la commune d’Athis-Mons. En effet, plus de 500 personnes de la communauté des gens du voyage se sont installées à proximité des pistes de l’aéroport d’Orly et du centre commercial Carrefour. «Nous avons constaté de nombreuses dégradations avec des branchements électriques sauvages, des bouches à incendie ouvertes et quelques sociétés ont été embêtées », poursuit cette même source.
PS: La photo utilisée est une image d’illustration.

Athis-Mons : un projet pour sortir la Cité de l’Air de la zone de turbulences (Le Parisien 29/10)

A la fois au cœur et à l’écart du reste de la ville, cet espace marqué par le temps pourrait avoir un tout autre visage d’ici quelques années. Les habitants de la commune sont invités à se prononcer sur le projet dont voici les grandes lignes.

C’est un poumon vert de 33 ha aux portes de l’aéroport d’Orly. Un quartier construit sur le modèle des cités-jardins anglo-saxonnes d’après-guerre, laissant la part belle à la nature. Depuis deux ans, la municipalité d’Athis-Mons planche sur la reconversion de la Cité de l’Air en vaste écoquartier qu’elle veut « contemporain » et « exemplaire ». Un projet qui nécessite la création d’une zone d’aménagement concerté, dont l’impact environnemental est soumis à la population jusqu’au 23 novembre*.
Bâties à la fin des années 1940 pour servir de logements provisoires aux travailleurs d’Orly, les 300 habitations sont aujourd’hui propriété de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) et du bailleur I3F. « Un important taux de vacance des logements, souvent dégradés, est observé dans ce quartier qui rencontre par ailleurs d’importants problèmes de squat », pointe l’étude sur l’avenir de cette cité vieillissante.
Un cadre de vie à préserver. Actuellement, les logements sont essentiellement des pavillons à la hauteur limitée, bâtis en retrait des routes, avec des jardins restés pendant longtemps ouverts et entourés d’arbres et d’espaces verts publics. Avec même des arbres remarquables recensés. Pour garder cet esprit ouvert, les clôtures seront interdites dans le futur quartier, et des îlots de verdure collectifs préservés. Des espaces de rencontre, de détente ou de pique-nique seront créés. La circulation des voitures sera restreinte, la vitesse limitée et les circulations douces privilégiées. Il est prévu deux places de stationnement par logement, en sous-sol, avec des bornes pour les véhicules électriques.
« Notre vie est ici, nous ne voulons pas partir »

Athis-Mons, samedi 28 octobre 2017. Angelo habite la cité de l’air depuis un demi-siècle et ne veut pas quitter ce quartier paisible ayant vu ses enfants grandir. LP/Gérald Moruzzi
En circulant dans les rues de la Cité de l’Air, ce qui frappe d’emblée, c’est le silence. Les avions décollant de l’aéroport d’Orly tout proche, Danielle, 73 ans, n’y fait même plus attention. « Avec le temps, on s’est habitués », sourit cette habitante de la Cité de l’Air, perturbée par d’autres bruits, venus de la mairie. Les contours du projet de reconversion de son quartier sont encore bien flous dans son esprit. « Nous aimerions avoir enfin des informations claires sur notre avenir », s’empourpre cette retraitée.
A l’image de certains voisins, Angelo, son mari, a effectué toute sa carrière professionnelle chez Air France. A l’évocation de la destruction possible du pavillon qu’ils occupent depuis un demi-siècle, ce membre de l’association des riverains de la Cité de l’Air (Arca) précise sans hésiter : « Nous sommes prêts à nous défendre. »
« Continuer à se réveiller avec le chant des oiseaux, au milieu de la verdure », voilà tout ce que souhaite ce couple profondément attaché à ce quartier à l’écart du tumulte de la ville. « Nos deux enfants ont grandi ici, nos petits-enfants y ont joué », souligne Danielle. « Notre vie est ici, nous ne voulons pas partir », résume Angelo. Il préférerait que les pavillons soient plutôt réhabilités. « Certains sont inoccupés depuis des années, et parfois ils sont squattés », glisse-t-il, avant de refermer sa fenêtre.
Une urbanisation limitée. Le projet prévoit en moyenne 42 logements par hectare, contre 52 dans l’écoquartier des Docks de Ris-Orangis ou 57 dans celui de Brétigny-sur-Orge. Et deux-tiers de la surface de la Cité de l’air seront dédiés aux espaces verts. Dans ce projet, « la mixité sociale est un élément fort ». La ville ciblant des profils d’habitants très variés : jeunes actifs, familles avec enfants, personnes âgées, ménages à faibles revenus… Et pour éviter « une ségrégation sociale », chaque îlot du quartier mélangera des logements collectifs et individuels.
Un quartier écolo… contemporain. La place de la voiture se limitant à l’accès aux parkings, les circulations douces seront reines. La rue Launay sera dédiée aux piétons. Un axe Nord-Sud reliera notamment les stades et les équipements scolaires. Le long des axes de desserte, le projet prévoit des services et commerces de proximité. Mais aussi un marché, un verger partagé, un cabinet médical, une résidence pour seniors, des services d’aide à la personne, une maison de quartier, des bureaux, etc. Côté structures publiques, la ville envisage aussi la réalisation d’équipements pour accompagner l’arrivée de nouvelles populations.
La concertation débutant cette année, le calendrier prévoit la livraison d’une première phase en 2024 et l’achèvement de l’écoquartier en 2027.

Dossier disponible sur le site de la ville www.mairie-athis-mons.fr ou en mairie le lundi, mardi, mercredi et vendredi, de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 18 heures, le jeudi de 10 heures à 12h30 et 13h30 à 18 heures, et le samedi de 8h30 à 12 heures.



source: http://www.leparisien.fr/essonne-91/athis-mons-un-projet-pour-sortir-la-cite-de-l-air-de-la-zone-de-turbulences-29-10-2017-7361532.php

Athis-Mons : visites gratuites de l’aéroport d’Orly (Le Parisien 24/10)

L’aéroport d’Orly, côté coulisses. La Maison de l’environnement et du développement durable (MEDD) d’Athis-Mons propose une série de visites de la plate-forme aéroportuaire à destination du grand public. D’une durée de deux heures, ces sorties englobent découvertes des zones névralgiques de l’aéroport, mais aussi des différents métiers qui y cohabitent.
Pour participer à ces visites gratuites, l’inscription est obligatoire auprès de la MEDD. Pour 2017, des places sont encore disponibles les 31 octobre, 5 novembre et 27 décembre. Des sessions sont déjà programmées pour l’année 2018. Les visites sont ouvertes à tous les publics à partir de 8 ans.

Renseignements et réservations : 01.49.75.90.70.


source: http://www.leparisien.fr/essonne-91/athis-mons-visites-gratuites-de-l-aeroport-d-orly-24-10-2017-7352700.php

Lettre de fin de fonctions – Michel BOURG


Suite à la publication de son dernier article, vous êtes plusieurs à m’avoir questionné sur mon collègue Conseiller Municipal Michel BOURG, et ses attributions passées (délégué aux Anciens Combattants et à la Citoyenneté). Je me suis rendu compte que j’avais oublié de publier sa lettre d’explications adressée au Maire suite à son ralliement à notre groupe. Nul n’étant mieux placé que l’intéressé afin de répondre aux diverses interrogations, vous trouverez ainsi cette lettre reproduite ci-après. En complément, figure également en ligne la retranscription de son intervention en Conseil Municipal lors duquel il annonça son intention de nous rejoindre.

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Madame le Maire,
Permettez-moi de vous adresser ce courrier qui, je l’espère, retiendra
votre attention.
J’exprime tout d’abord un profond regret, celui de ne pas avoir pu vous
rencontrer depuis ma décision de rejoindre le groupe “Athis-Mons: Espoir
& Liberté” annoncée lors du Conseil Municipal du mercredi 22 mars
2017. J’ai avisé votre cabinet lundi dernier en milieu d’après-midi par email
d’un contretemps qui m’a contraint à reporter le rendez-vous que vous m’aviez
proposé. Restant depuis sans nouvelle de votre part, il m’a semblé toutefois
nécessaire de vous fournir par écrit quelques explications complémentaires
concernant ma décision.
Tout d’abord, j’ai été profondément choqué par l’attitude de certains élus
et autres émissaires à mon égard suite au Conseil Municipal du 1er février
2017 qui a vu à la stupéfaction générale  – dont la mienne -, l’élection
de M. DUMAINE à la Métropole qui se présenta face à vous. Comment, alors que
j’avais constamment soutenu votre action jusqu’ici, certains purent se permettre
de jeter la suspicion sur moi ? Jamais, ni avant, ni après notre élection
au printemps 2014 je n’ai manqué à mon indéfectible soutien envers votre
personne et mes collègues. Il est invraisemblable que des allégations directes
et même des appels téléphoniques m’aient été destinés à des fins
d’interrogatoire !
C’est donc dans une ambiance délétère que j’ai dû préparer malgré tout et
avec fébrilité nombre d’actions relevant directement de ma délégation dont j’ai
toujours été fier malgré l’intime conviction que le poste qui m’était confié
n’était pas à la hauteur de mon implication. Parmi ces actions, eut lieu la
cérémonie de la citoyenneté le 17 mars en salle Curie. Cet évènement, dont je
réclamais la tenue depuis plusieurs années, m’a été comme par miracle accordé à
la suite des évènements du 1er Février. Toutefois, c’était sans compter la
cohorte d’élus souhaitant se mettre en avant sur les photos, qui transformèrent
cette cérémonie en une véritable foire d’empoigne, empêchant ainsi toute
solennité. De plus, comme vous le savez, j’ai dû préparer l’assemblée générale
d’une association qui me tient à cœur, tout simplement car elle défend les
valeurs pour lesquelles je ne cesserai jamais de me battre, l’une de ses
devises étant «  Servir et non se servir ».
Or, depuis début Février, j’ai constaté des choses surprenantes de la part
de certains animateurs de cette Assemblée Générale, ce qui n’était pas sans
m’inquiéter. Surtout que les agissements se déroulaient en dehors de ma
présence. J’ai pour habitude de faire confiance. Je ne suis pas du genre à
contrôler les autres et le temps me manquait fortement par ailleurs. Comme vous
l’avez peut-être remarqué durant toutes ces années où nous nous connaissons,
mon engagement est total, peut-être excessif pour certains mais tellement
passionné et désintéressé. J’ai donc été parfaitement sidéré – et je me suis
permis respectueusement de vous marquer mon étonnement – lorsque vous m’avez
formulé le reproche de ne pas m’investir suffisamment dans mes fonctions municipales.
Celles-ci nécessitent, j’en conviens, d’être constamment au service de la
population mais cet investissement ne peut se réaliser sans la préservation
d’un minimum vital consacré à sa vie personnelle. J’étais bien loin de pouvoir
combler toutes les attentes de mes proches mais cela était malgré tout toléré
car j’ai la chance d’avoir une famille très compréhensive.
Toutefois, ce que je ne peux comprendre ni accepter, c’est cette absence
totale de confiance et de considération. J’ai été particulièrement abasourdi
par le climat violent  et malsain du dernier bureau municipal avant le
conseil du 22 mars. Trop, c’est trop, et ma décision est libre et personnelle.
Elle constitue l’aboutissement d’une période de réflexion à l’issue de laquelle
j’en suis venu au triste constat que finalement je n’apportais aucune valeur
ajoutée à l’équipe à laquelle j’étais pourtant fier d’appartenir. J’exprime
également le regret que vous vous soyez séparée d’élus de valeur que M.
GUISEPPONE et vous-même aviez choisis et qui  feront
cruellement défaut à la liste de la majorité municipale. Pour ma part, jusqu’en
Février, j’ignorais les intentions de M. DUMAINE mais petit à petit, tout à
fait objectivement, je me suis rendu compte que je partageais son diagnostic.
Initialement, devant un véritable déferlement de propos exagérés de votre part,
j’espérais un peu naïvement que cela cesse afin de ne pas offrir un spectacle
affligeant à la population et ainsi faire le jeu de nos adversaires politiques.
 Depuis, rien n’a cessé de se détériorer et j’en ai par conséquent tiré
les conclusions de mon propre départ. Désormais, je m’attèlerai à reconstruire
une équipe avec tous ceux qui sont animés par le respect de nos valeurs et de
nos engagements de campagne. Il faut impérativement que tout le monde prenne de
part et d’autre ses responsabilités politiques sans aucune autre préoccupation.
Je vous exprime en revanche la totale satisfaction que j’ai éprouvée au
cours de ces trois années passées à travailler en bonne intelligence avec les
différents services de l’événementiel, de la communication et de
l’administration avec lesquels j’étais en contact, dont celui des élections
ainsi que les différents secrétariats.
Veuillez croire, Madame le Maire, en l’expression de mes sentiments les
plus respectueux.
Michel BOURG
Conseiller Municipal
délégué aux Anciens Combattants et à la citoyenneté

Référent LR d’Athis-Mons

Essonne : prison ferme pour les voleurs de câbles qui pillaient les stades (Le Parisien 13/10)

Les prévenus ont volé en 2015 plusieurs centaines de mètres de câbles électriques dans une quinzaine de stades de la région, surtout en Essonne.

Leur spécialité, le vol de câbles dans des stades. Cette équipe, originaire de Roumanie, opérait de nuit dans ces lieux désertés, ouvrait les trappes d’accès et volait plusieurs centaines de mètres de câbles électriques à chaque opération. Ce vendredi soir, les sept prévenus (un huitième est mineur) ont été condamnés à des peines allant d’un mois de prison à deux ans, pour une quinzaine de vols et tentatives de vols par le tribunal correctionnel d’Evry. Ils devront rembourser les 130 000 de préjudices.
Les faits s’étalent d’avril à octobre 2015. Les villes de Courcouronnes, Draveil, Longjumeau, Evry, Yerres, Saint-Pierre-du-Perray, Brétigny-sur-Orge, Vigneux-sur-Seine mais aussi Melun (Seine-et-Marne), Antony (Hauts-de-Seine), Saint-Brice-sous-Forêt (Val-d’Oise) et Paris ont été touchées. A chaque fois le préjudice est de plusieurs milliers d’euros, 4 800 € pour 120 m de câbles à Yerres, 10 000 € à Courcouronnes, jusqu’à 35 200 € pour Evry. Sans compter les matchs annulés faute d’éclairage.
Tous les prévenus vivaient dans un campement à Athis-Mons. « On avait peur, mais on n’avait pas le choix, se justifie Stan, 37 ans. Il y avait des enfants qui pleuraient car ils n’avaient rien à manger. » « On peut travailler aussi », lui rétorque le président du tribunal. « J’ai cherché du travail… », souffle Stan, en détention provisoire depuis deux ans comme trois de ses complices. Les trois autres n’étaient pas présents à l’audience.
« C’est le dossier de la misère », estime Me Bourdet, avocat de la défense, qui rappelle les conditions de ces vols. « Ils y passaient 5 heures à 6 heures par nuit, dans des conditions de danger extrême et de très grande pénibilité, vous imaginez ! », s’exclame l’avocat. A l’époque, la tonne de cuivre se revendait environ 5 000 €. Les prévenus ont assuré qu’ils n’avaient pas tiré plus de quelques centaines d’euros chacun de leurs larcins.
Fin septembre 2015, la sûreté départementale de l’Essonne, qui venait de récupérer l’enquête, avait mis en œuvre de gros moyens afin de stopper les agissements de cette équipe qui commençait à affoler les élus. Filatures nocturnes, géolocalisation des téléphones des suspects, mise en place de mouchards sur leurs voitures, jusqu’aux interpellations en flagrant délit le 10 octobre 2015 après un ultime vol au stade de Brétigny-sur-Orge.