Donnons toutes ses chances à la jeunesse Athégienne !

Donnons toutes ses chances à la jeunesse Athégienne !

Ecole Jules Ferry

Ecole Jules Ferry

Chères Athégiennes,
chers Athégiens,
Je souhaite garantir les meilleures conditions de réussite à chacun en commençant par les plus jeunes. En effet, pour avoir pu faire mes études supérieures grâce à une bourse d’Etat, je suis attaché à ce que l’éducation reste une clé et non pas un parcours du combattant.
L’éducation permet de comprendre le monde, de cultiver une liberté de jugement, de ne pas être assigné à résidence, d’être mobile dans la société et ainsi de progresser. Pour Nelson Mandela, elle est « l’arme la plus puissante qu’on puisse utiliser pour changer le monde » !
Parce que les responsabilités en matière d’éduca- tion sont partagées entre la ville, les enseignants et les familles, je sais que la réussite de la jeunesse athégienne passe par une collaboration réussie entre ces trois piliers.

C’est pourquoi je ferai en sorte de simplifier la vie des familles :

→ Le tarif de cantine passera à 2 euros maximum par repas pour chaque petit Athégien

Nous redonnerons ainsi du pouvoir d’achat aux familles. Ce choix volontariste traduit l’importance que nous leur accordons. Cela nous semble la meilleure façon de préparer l’avenir d’Athis-Mons. Le niveau d’imposition très élevé sur notre ville, les augmentations passées des bases de la taxe foncière ou les hausses des dotations auraient déjà dû permettre de les soulager.

Nous mènerons en parallèle une réflexion sur les meilleurs choix pour améliorer la transition alimentaire et la qualité. Maintien de la délégation à un prestataire ou régie publique, cuisine centrale,… nous choisirons hors de toute position dogmatique.

Nous mettrons en place une option de repas végétarien. Le Défenseur des droits, Jacques Toubon, le recommande car cela permet de résoudre l’essentiel des difficultés liées aux demandes d’adaptation des menus.

→ Nous construirons de nouvelles écoles

Alors que le nombre d’habitants augmentait de plus de 4000 en 6 ans, aucun projet d’école nouvelle n’a été mis en route. Nos écoliers subissent de plein fouet la densification imposée par Christine Rodier et ses prédécesseurs. Nos écoles explosent, nos cantines voient défiler jusqu’à trois services successifs, tout cela n’est plus admissible.

Dès notre entrée en fonction, nous lancerons les études pour répondre à ces besoins criants. La vérité nous oblige à dire que les enfants connaîtront au moins encore deux années délicates avant que les investissements que nous aurons votés ne sortent de terre.

→ L’usine à gaz du “Portail Familles” et son règlement seront revus

Il faut repartir de la réalité et des besoins des familles. La politique et les outils choisis par notre ville doivent servir les familles, non pas les asservir.
En 2018, Le Parisien classait Athis-Mons 46ème ville du département où il fait bon être parent sur 66 villes. Cette situation doit changer.

En tant qu’enseignante, je suis sensible à la volonté de Julien Dumaine de travailler avec la communauté éducative pour la réussite de nos enfants. Son équipe veillera à améliorer l’accueil des élèves en situation de handicap. Sa réflexion sur l’éducation inclut aussi des projets autour de la culture ou de la citoyenneté en partenariat avec la Caisse des Écoles et la Réussite éducative, mais aussi des solutions de formation pour les adultes car l’éducation se fait à tout âge et les générations peuvent s’apporter beaucoup entre elles.
Virginie Devienne

Professeur au Lycée Marcel Pagnol d'Athis-Mons

Version feuilletable de notre tract

Conseil municipal du 18 septembre 2019

Conseil municipal du 18 septembre 2019

conseil municipal

Ne pas être capable d’investir c’est ne pas avoir de vision de l’avenir

Les années passent et se ressemblent : Travaux d’investissements reportés d’exercice en exercice, achats inutiles de terrain… Si le Maire ne sait vraiment pas comment dépenser tout cet argent qui nous provient des hausses des dotations de l’Etat, nous lui réitérons notre suggestion : le rendre aux Athégiens en baissant les impôts.
La situation d’Athis-Mons est exceptionnelle, car depuis plusieurs années nos dotations d’Etat augmentent. La preuve à nouveau dans ce budget supplémentaire où les crédits sont encore supérieurs aux prévisions: +200.000€ de péréquation du FSRIF, +38.000€ de dotation forfaitaire, +61.000€ de compensation des exonérations de taxe d’habitation par rapport à l’estimation, soit 299.000 € en plus !
Malheureusement, alors que l’écrasante majorité des communes doit faire face à un désengagement de l’état (qui ne nous concerne donc pas), tout cet argent est bien mal utilisé et même inutilisé.
Le compte administratif 2018, présenté lors de la dernière séance nous avait permis de mettre en lumière que seul le quart du budget d’investissement avait été effectivement réalisé l’an dernier, du fait d’une absence de planification et de suivi des opérations. On retrouve donc fort logiquement au BS le montant colossal de 7.5 millions d’euros de reports de travaux non exécutés l’an passé. Le chantier du gymnase Hébert, pas encore achevé, doit sans doute détenir un véritable record en matière de durée des travaux et pour seulement une remise aux normes…(opération qui date de 2013…)
Les ajustements (comme la création de nouvelles classes) ne pallient que les urgences consécutives à une politique de densification urbaine outrancière, dont le seul bénéfice pour la ville aura été d’encaisser 135.000€ supplémentaires de droits d’occupation du domaine public, du fait des multiples bases de chantier qui fleurissent sur la ville, sans véritable vision.

INQUIETUDES POUR LA CAISSE DES ECOLES ET LA REUSSITE EDUCATIVE

Concernant la Caisse des écoles nos inquiétudes se portent notamment sur le programme de réussite éducative. Si les financements ne sont pas à la hauteur, cette politique, fondamentale à nos yeux, pourrait continuer d’en pâtir alors que les interventions ont déjà dû être réduites d’après nos informations. Nous craignons que la subvention de la ville soit très insuffisante par rapport aux enjeux.
Pour mémoire, la réussite éducative est définie comme la recherche du développement harmonieux de l’enfant et du jeune. Elle contribue à favoriser la réussite des élèves et leur bien-être en développant la cohérence et la complémentarité des actions dans l’école et hors l’école et en transformant les pratiques pédagogiques et éducatives à l’échelle des territoires. La co-éducation est au cœur de la réussite éducative, les parents se voyant reconnaître une place essentielle.
Ce programme national porté par la Caisse des Écoles de la ville fédère l’ensemble des acteurs socio-éducatifs (les services municipaux, l’éducation nationale, les associations et professionnels de l’enfance, la Maison de la Solidarité, mais aussi et surtout les familles) et apporte une aide globale aux enfants de 2 à 16 ans en situation de fragilité, tant sociale que culturelle ou scolaire.

COUPES BUDGÉTAIRES CONTESTABLES DANS LE BUDGET SOCIAL DESTINE A AIDER LES PLUS FRAGILES

En dépit de la conjecture financière (hausse des dotations de l’Etat), le Maire baisse la subvention prévue au Centre Communal d’Action Social (CCAS) de 148.000€ !
Elle justifie cette coupe par le fait que “l’épicerie sociale, qui fonctionne très bien, ne coûte pas aussi cher que prévu”. Après avoir conduit les Restos du Cœur à la fermeture, nous nous retrouvons avec une épicerie sociale ouverte seulement deux demi-journées dont les critères très restrictifs ne concernent qu’une quarantaine de bénéficiaires. Tout le monde sait bien que les personnes dans le besoin n’ont malheureusement pas disparu et que l’offre est donc insuffisante.
Si le coût de fonctionnement est effectivement inférieur au prévisionnel, il aurait été préférable d’étudier un élargissement des horaires d’ouverture, notamment pour amortir un équipement ayant nécessité des investissements importants de la part de la ville (achat et réaménagement des locaux pour 600.000 euros). L’épicerie a aussi été fermée une bonne partie de l’été, les familles dans le besoin n’étaient pourtant pas parties en vacances !
En réalité, le CCAS n’accorde plus beaucoup d’aides.
Pour mémoire le CCAS anime une action générale de prévention et de développement social dans la commune en liaison avec les institutions publiques et privées. Il est de ce fait l’institution locale de l’action sociale par excellence. Réduire son budget c’est réduire l’aide aux familles monoparentales, aux personnes âgées aux retraites modestes, aux allocataires de minima sociaux, aux travailleurs précaires, etc. C’est se couper les moyens de lutter contre les phénomènes d’exclusion, d’isolement et de repli sur soi. En 2018 nous nous étions vus refuser notre droit d’amendement lors d’un conseil municipal pour attribuer une subvention à une association venant en aide aux plus démunis…cette politique continue encore aujourd’hui.

CAFOUILLAGES EN SÉRIE SUR LE BUDGET DE LA CANTINE SCOLAIRE ?

Nos interrogations sur une erreur de frappe nécessitant de rajouter 130.000 euros pour le prestataire de la restauration n’ont pas reçu de réponse claire de la part de Christine Rodier.
En décembre dernier, le prestataire SCOLAREST a été retenu en commission d’appel d’offres bien qu’il n’ait pas été le mieux placé du point de vue du critère prix… et le coût de revient de la cantine pour la ville se retrouve sur les factures des familles athégiennes en fin de mois !
En l’occurrence, les grilles d’analyse de prix présentées comportaient des erreurs manifestes, ce qui avait conduit à des réactions lors de la commission d’appel d’offres, y compris au sein de sa propre majorité municipale. Julien Dumaine et son collègue Michel Bourg, membre de la commission d’appel d’offres, ont donc alerté la préfecture à propos de ce dossier. En vertu des suites de ce signalement, il est bien singulier que (nous citons) “une erreur de frappe au moment du BP” ait eu lieu concernant ce même sujet brûlant. De plus, en commission municipale a été évoqué une erreur de “13.000€ au lieu de 130.000€”, or si tel était le cas, la nouvelle inscription budgétaire serait de +117.000€ (130.000-13.000€) et non de 130.000€.
Nous ne cessons de nous interroger sur le coût de revient de la cantine. L’argument de la qualité semble être en contradiction avec ce que nous entendons régulièrement de la part des parents (baisse de quantité).

PROJET IMMOBILIER DE LA FERME THUREAU: GROS RISQUE FINANCIER POUR LA VILLE QUI NE SE PROTEGE PAS DU PROJET DU PONT

Un point d’attention majeur concerne le projet immobilier de la ferme Thureau.
On apprend que les terrains seront bien acquis par la ville mais finalement pas immédiatement revendus à l’aménageur en 2019, soit un manque à gagner pour la ville de 1.660 millions d’euros. On note que même sans cette recette attendue, l’impréparation budgétaire contraint la majorité municipale à annuler tout de même 320.000€ d’emprunt, preuve une fois encore que rien n’est fléché.
Nous alertons les athégiens sur ce sujet et sur les risques encourus par notre collectivité. En effet, la préfecture a rejeté la modification du plan d’urbanisme sur cette zone, du fait du projet de pont sur la Seine. Le Maire avait à l’époque en séance été bien en peine de démontrer comment seraient alors réalisés l’intégralité des équipements publics qui devaient accueillir la population du projet immobilier de la Cité de l’Air en réalisant le projet Thureau sur la base du PLU existant. Toutefois, il y a pire: Qu’est-ce qui empêchera la préfecture de bloquer la ville à nouveau, en refusant cette fois tout permis de construire sur la zone, au titre justement de ce projet de viaduc ? On le voit aujourd’hui avec le projet France Pierre sur les Bords de Seine, aucune hésitation à bloquer un projet malgré le fait que les immeubles soient déjà à moitié construits. Nous nous retrouverions avec des terrains inconstructibles sur les bras et invendables, qui auraient coûté à la collectivité plus d’un million et demi. De plus, entrant dans le domaine communal, nous nous priverions à l’avenir de l’intégralité des recettes fiscales liées à la taxe foncière sur les propriétés non bâties. L’achat de ces terrains aurait dû être l’affaire de l’aménageur (Eiffage).

De Viry à Athis-Mons, les maires planchent sur les rythmes scolaires (Le Parisien 15/12)

Les six communes essonniennes du Grand Orly Seine-Bièvre doivent se prononcer sur un éventuel retour à la semaine de quatre jours.

Les six villes essonniennes du Grand Orly Seine-Bièvre ont en commun d’avoir conservé le cycle de quatre jours et demi de classe par semaine pour cette année scolaire 2017-2018. Toutes sont également en réflexion pour un retour à la semaine de quatre jours dès la prochaine rentrée. Même si le dernier mot reviendra pourtant à la direction académique. Elle donnera son feu vert, ou non, à l’organisation de ce retour proposé par les communes qui doivent se prononcer avant le mois de mars.
A Juvisy-sur-Orge, la municipalité a considérablement avancé sur cette modification des rythmes scolaires. Car dès le mois de juin 2017, une consultation avait été lancée auprès des parents d’élèves. Ces derniers s’étaient prononcés à 75 % pour un retour aux quatre jours hebdomadaires, qui sera effectif dès la rentrée prochaine.
AViry-Châtillon, les parents d’élèves ont dit oui à 77 % à la semaine de quatre jours. La ville planche désormais sur les modifications à apporter les mercredis dans les centres de loisirs. Une réflexion doit aussi être menée avec les clubs sportifs qui vont devoir réaménager leurs créneaux horaires du mercredi en cas de validation des nouveaux rythmes scolaires.
A Savigny et Paray-Vieille-Poste, les parents ont aussi voté en faveur d’un changement des rythmes à plus de 65 %. « 50 % des parents de la commune, environ, se sont prononcés. La question sera à l’ordre du jour du conseil municipal du 18 décembre », précise Alain Védère, maire (SE) de Paray.
Du côté de Morangis, le dossier est actif depuis le mois d’octobre. La concertation s’est doublée de réunions organisées sur chacun des trois groupes scolaires de la ville. Trois scénarios ont été retenus et doivent être soumis au vote des parents d’élèves et enseignants en février. « Il faudra choisir entre un maintien en l’état de l’organisation de la semaine, un retour complet à quatre jours ou une solution intermédiaire pour laquelle les écoles primaires reviendront à quatre jours hebdomadaires tandis que les maternelles conserveront un rythme de 4,5 jours », indique le cabinet du maire de Morangis.
Enfin, à Athis-Mons, des consultations ont aussi été engagées avec les parents d’élèves. Une fois leur position connue, la ville soumettra au vote la question des rythmes scolaires au sein de chaque conseil d’école.

Athis-Mons : les enfants réfugiés de la Cité de l’Air privés d’école depuis un an (Le Parisien 21/11)

Des dizaines d’enfants de réfugiés sont dans l’attente d’une place dans les écoles de la commune. Si l’Etat a rappelé la municipalité à l’ordre, la maire estime qu’il « n’y a pas de places dans les écoles de la ville ».

Ils seraient une bonne cinquantaine à errer chaque jour dans les rues du quartier de la Cité de l’Air d’Athis-Mons. Cinquante filles et garçons âgés de 4 ans à 10 ans, enfants de réfugiés installés pour certains depuis plusieurs mois dans un bidonville, qui attendent une place à l’école.
De nombreuses associations sont montées au créneau pour dénoncer la situation. Parmi celles-ci, l’association juvisienne pour l’accueil des demandeurs d’asile et réfugiés (AJAR) qui a saisi les services de l’Etat sur la situation de ces enfants venus pour la plupart de Syrie. « Si le droit au logement est bafoué à la Cité de l’Air, un autre l’est aussi. Il s’agit de celui à l’éducation », fustige l’AJAR.
Alertée, la sous-préfecture de Palaiseau a adressé un courrier à la maire (LR) d’Athis-Mons Christine Rodier l’été dernier. Dans cette lettre, Chantal Castelnot, la sous-préfète – nommée depuis Préfète de l’Orne – s’appuie sur le Code de l’éducation pour rappeler que « le statut ou le mode d’habitat des familles installées sur le territoire de la commune ne peut être une cause de refus d’inscription d’un enfant soumis à l’obligation scolaire ».

« L’Etat n’a qu’à ouvrir des classes »

Jusqu’alors, l’élue avait justifié son refus en avançant que le lieu de résidence de ces enfants était voué à la démolition. Mais la sous-préfecture ajoute qu’un accueil, même provisoire, est obligatoire en école primaire même si la famille n’est pas en mesure de présenter tous les documents nécessaires lors de l’inscription. Contactée, la préfecture de l’Essonne a refusé de préciser si Christine Rodier s’exposait à des sanctions si elle restait sur ses positions.
« L’Etat n’a qu’à ouvrir des classes, répond cette dernière. Il n’est pas de mon ressort de le faire et il n’y a pas de places dans les écoles de la ville. Par ailleurs, le problème se présente aussi sur d’autres secteurs d’Athis-Mons où existent des squats », affirme Christine Rodier, qui évoque 182 enfants à scolariser sur sa commune.
« Nous sommes scandalisés que depuis plus d’un an rien ne soit fait et que l’obligation qui a été signifiée par l’Etat à Mme Rodier ne soit pas appliquée, critique Patrice Sac, élu d’opposition socialiste. Ce n’est pas forcément simple à gérer mais des solutions existent pour ces enfants qui subissent la situation et qui sont en capacité d’apprendre la langue française quelle que soit leur situation ensuite. »