+60% de taxe d’habitation sur les résidences secondaires : et les binationaux ?

Alors que la ville cherche à lever de nouvelles recettes où elle le peut, nous alertons sur le cas de nos amis Athégiens binationaux qui n’auraient pas le statut de résident fiscal français et seraient propriétaires à l’étranger. En effet, la ville compte notamment de nombreux retraités italiens et portugais (entre autres) qui pourraient être dans ce cas, et subiront cette augmentation de plein fouet car leurs biens sont automatiquement considérés comme résidence secondaires par l’administration fiscale.

Le sujet a été soulevé au niveau national par le Sénat, avec une proposition de loi déjà adoptée proposant la création de la notion de “résidence d’attache” pour ce cas précis, afin d’éviter une injustice fiscale. Nous avons donc demandé, afin d’éviter que certains contribuables athégiens ne subissent ce véritable “coup de massue”, le report de toute décision en la matière jusqu’à ce que le texte soit débattu à l’Assemblée Nationale.

Budget 2024 : l’étau se resserre faute de bonne gestion

La municipalité se targue d’absorber le choc de l’inflation grâce à des “décisions stratégiques”.. qui ne sont en réalité rien d’autre que des hausses de fiscalité (+7% en 2023, +4% prévu en 2024) via l’augmentation des bases d’imposition ! Celles-ci ne sont définitivement pas à mettre sous le tapis puisque nous connaissons déjà une augmentation de 15% de la taxe foncière des athégiens depuis le début du mandat.

Pourtant, la politique dépensière se poursuit, notamment sur le recrutement de personnel avec 18.5 temps pleins (ETP) supplémentaires au total prévu en 2024. Conséquence logique, l’autofinancement de la commune (l’argent dégagé sur nos propres ressources afin d’investir) continue de se réduire comme peau de chagrin alors que les dotations de l’état n’ont pas baissé : 850.000€ seulement cette année, là où nous avions encore 4.5 millions il y a 5 ans !

Le risque, c’est que pour enfin réaliser son programme, la municipalité ne se prête à un endettement massif… jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’autre choix que d’augmenter le taux d’imposition ?

Dépenses : la spirale infernale (Tribune Athégien mai 2024)

 

Les budgets se suivent et se ressemblent, et la situation financière de la ville se dégrade. Ce n’est guère étonnant lorsque le cap fixé implique une explosion de la dépense, qui augmente plus vite que les recettes. Pourtant, les Athégiens ont été fortement mis à contribution via l’augmentation des bases foncières, qui augmenteront de 4% encore en 2024 (nous sommes déjà à +15% par rapport à 2020…)

La faute aux dépenses de fonctionnement, notamment les frais de personnel avec le recrutement de coûteux cadres administratifs. Cadres qui ne paraissent pas apporter de véritable plus-value dans le suivi des dossiers communaux puisque seuls 63% des investissements prévus en 2023 ont été réalisés dans l’exercice, et qu’aucun projet majeur n’est encore sorti de terre.

Au-delà des discours de façade, les chiffres ne mentent pas : la capacité de la ville à financer ses propres investissements (autofinancement) n’est plus que de 850.000€, là où elle était encore de 4.5 millions en 2020. La capacité de désendettement était alors 2.5 fois meilleure qu’aujourd’hui. La municipalité commence donc à faire feu de tout bois : instauration d’une taxe de séjour, majoration de 60% de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires (les retraités binationaux apprécieront…), recours à l’emprunt…

Mais cela suffira-t-il à financer le projet ruineux d’une école à 18 millions sur la RN7 ?

 

Julien DUMAINE

email:  rassemblerpourathismons@gmail.com

site web : https://rassembler-pour-athis-mons.fr/

Plan vélo : la sécurité avant tout

Nous nous félicitons de l’inscription de la commune d’Athis-Mons dans le plan vélo porté par la région Ile-de-France. Nous avons toutefois formulé un certain nombre de remarques à destination de la municipalité, afin d’insister sur la nécessité de prioriser la sécurité des usagers de la route.

En effet, il faut garder à l’esprit le sens des réalités, qui nous amène à constater que de nombreux usagers sont malheureusement assez peu respectueux du code de la route… Aussi, prenons garde à ce que certains aménagements sympathiques sur le papier (piste cyclable en milieu de voie) ne soient pas accidentogènes !

Il faut aussi savoir raison garder, et reconnaître que la voiture conserve un caractère indispensable pour de nombreux athégiens: les nouveaux aménagements, notamment le projet de réaménager la place Sarrault (rond-point du café de la paix) ne doivent pas avoir pour conséquence d’aggraver les points noirs de la circulation athégienne.

Athis-Mons : la spirale des dépenses

Le dernier Compte Administratif de la ville d’Athis-Mons appelle de nombreuses remarques.

Le problème vient surtout des dépenses et non des recettes, qui augmentent tout de même de 1.5 millions (dont +1.2M d’impôts liés aux 7% d’augmentation de l’impôt foncier via l’augmentation des bases… les athégiens sont mis à contribution !)

La construction budgétaire semble à revoir car les dépenses sont mal estimées, près d’1.3M d’annulation de crédits restent en effet inexpliqués. Le suivi des dossiers est lui aussi largement perfectible avec seulement 63% d’exécution des travaux d’investissement, (en dépit des embauches de nombreux cadres en mairie).

Enfin, avec l’explosion des dépenses de fonctionnement, capacité de désendettement et autofinancement se dégradent… si bien qu’on est désormais obligés d’emprunter pour des travaux mineurs ! Quid du financement futur d’une école hors de prix (18 millions d’euros) sur la RN7 ?

Un PLU qui fait PSCHIT…(Tribune Athégien mars 2024)

Après 4 années d’attente la municipalité nous révèle enfin son Plan Local d’Urbanisme. Loin de la révolution attendue, nous resterons sur notre faim car il ne contient rien de précis concernant les grands dossiers. Quid de l’avenir exact de la Cité de l’Air rachetée par 3F (l’Etat presse aujourd’hui pour la vente de ses parcelles) ? Quid encore du projet d’entrée de ville sur l’ancien stade Barran qui devait être présenté à la presse en avril…2023 ? Quid enfin de l’avenir de la RN7, soumise à un périmètre d’attente découpé à la carte ?

Car le seul projet clairement défini, se trouve être la construction d’une école hors de prix (18 millions d’euros !) sur la RN7 au carrefour de la Belle-Etoile (pourtant l’un des points noirs de la circulation). Cela n’a pas été sans soulever de multiples questions de la part du commissaire enquêteur et de la Mission Régionale d’Autorité Environnementale…

La municipalité a balayé les objections via une rhétorique toute parisienne : l’arrivée du tramway T7 et les accords de Paris sur le climat rendront obsolètes le moteur thermique d’ici à 2030…Décidément, nous ne vivons pas dans le même monde ! Dans celui où l’argent public n’est pas gratuit, un simple ajustement de la carte scolaire aurait permis de bâtir cette école sur les terrains immédiatement disponibles de la Cité de l’Air. Mais principe de réalité et idéologie font mauvais ménage…

Julien DUMAINE
email: rassemblerpourathismons@gmail.com
site web : https://rassembler-pour-athis-mons.fr/