Plus que jamais aujourd’hui, les solutions de proximité semblent les meilleures voies capables de nous protéger.
C’est pourquoi, alors que nous nous acheminons vers un port du masque vivement conseillé voire obligatoire, les citoyens doivent au besoin s’organiser eux-même pour les confectionner.
Idéalement, les communes, échelon de proximité par excellence, doivent participer voire organiser la réalisation ou la mise à disposition des masques au niveau local.
Pour cela il faut par exemple répliquer l’initiative de la “Manufacture en réseau de masques” de la ville de Cannes qui proposera ainsi bientôt des masques “Made in Cannes” aux 74.000 Cannois.
Bordeaux et d’autres villes prennent des initiatives dans le même sens: https://www.sudouest.fr/…/coronavirus-a-bordeaux-aussi-on-s…
Voici aussi le lien permettant de récupérer le modèle et les recommandations de l’AFNOR pour élaborer des masques https://telechargement-afnor.com/masques-barrieres Après avoir rempli le formulaire vous recevrez 2 documents en pdf.
Il faut s’organiser à l’échelle de chaque commune (voire des communes voisines) pour obtenir des résultats concrets et tangibles. S’assurer de la qualité et lancer la production par les nombreux retoucheurs et couturiers de talents de notre ville.
Vous trouverez ci-dessous nos réponses aux questions que nous a adressées le syndicat CGT des agents territoriaux de la ville d’Athis-Mons: “Le syndicat CGT des agents territoriaux de votre collectivité souhaite connaître votre position sur les enjeux concernant tous les agents de la collectivité.”
Questionnaire aux candidat.e.s à l’Élection municipale de 2020-03-03
Tout d’abord merci de nous donner l’occasion de faire connaître nos positions aux agents de la ville par votre intermédiaire. Nous avons de nombreux contacts au sein des agents communaux grâce notamment aux passages en tant qu’adjoints au maire ou délégués de plusieurs des membres de notre liste il y a déjà quelques années. Toutefois, n’étant plus dans la majorité, nos contacts et possibilités d’informer les agents se sont un peu réduites. Nous espérons que notre façon de travailler avec les agents a déjà pu leur laisser un a priori positif.
N’attendez pas de nous des réponses d’une grande précision sur les modalités techniques qui sont très codifiées dans l’administration. Le plus important est notre philosophie du travail commun entre les élus et les agents pour faire avancer notre collectivité.
Benoit Desavoye, membre de notre liste et actuellement conseiller municipal, est membre suppléant du personnel contractuel pour les Commissions consultatives paritaires de catégorie A dans un Conseil départemental d’Ile de France. Il a déjà eu l’occasion de siéger afin de défendre la situation d’agents contractuels même si ces commissions restent très récentes. Sans être du tout spécialiste, il est donc évidemment sensible à ces questions et par là même notre liste. De même, notre liste comporte un grand nombre d’anciens agents communaux ayant exercé à Athis-Mons : Pamela Sanchez, Jim Houaoussa, Micheline Teboul ou Didier Murawski, ce dernier ayant une bonne expérience des questions syndicales.
1. Quelle sera la place des organisations syndicales dans la collectivité et comment imaginez-vous le rôle des instances paritaires locales ?
Ces instances sont dans la plupart des cas codifiées et obligatoires. Nous y voyons une chance à saisir, un espace de dialogue. Nous avons construit notre campagne et notre projet de façon participative avec les Athégiens (7 ateliers dédiés et nous étions les seuls à avoir organiser dans notre ville une réunion dans le cadre du Grand débat national début 2019). Un grande partie de la réalisation de notre projet pour Athis-Mons passera par sa mise en oeuvre par une administration. Cette démarche de dialogue et de participation qui nous est familière commencera au sein de l’administration communale.
2. Êtes-vous pour ou contre la privatisation de services municipaux ? Pourquoi ?
Nous n’avons pas de position dogmatique sur le sujet. Ainsi concernant la restauration scolaire voici un extrait de notre projet: “Maintien de la délégation à un prestataire ou régie publique, cuisine centrale,… nous choisirons hors de toute position dogmatique.”
Si un service municipal permet une meilleure maîtrise d’une compétence dans le temps, que son prix est raisonnable (sans être nécessairement le plus bas), que la collectivité est en capacité d’attirer et de conserver les agents ayant l’expertise nécessaire alors le service municipal est pertinent.
A contrario nous n’exclurons pas le passage par des entités extérieures, qu’ils s’agisse de prestataires comme des entreprises commerciales ou de conventions d’objectifs passées avec des associations sans but lucratif. Pour certains projets limités dans le temps, des expérimentations, des services nécessitant des compétences très pointues et difficiles à rentabiliser à l’échelle de notre territoire nous envisagerons d’externaliser. L’externalisation peut offrir une certaine agilité que n’offre pas toujours une administration.
En tous les cas, nous ne pensons pas que les entreprises privées feront nécessairement mieux, la recherche du profit pouvant ne pas coïncider avec l’intérêt des Athégiens.
Nous avons conscience de ce que peut apporter le sens du service public des agents à notre ville. C’est une sorte de supplément d’âme qui peut faire toute la différence.
3. Si vous êtes élu.e, quelles mesures mettrez-vous en place pour lutter contre la précarité des agents ?
Dans notre projet nous indiquons:”Gouverner c’est prévoir”, c’est pourquoi nous élaborerons un plan pluriannuel d’investissement (2021-2026) qui sera la traduction financière et opérationnelle du projet que nous vous présentons.”
Pour nous il y a un lien évident entre une ville et des élus qui sont capables de se projeter dans l’avenir et une administration qui du même coup au travers de la visibilité dans ses projets est en capacité de proposer des perspectives à ses agents.
Il y a différentes formes de précarité.
Celle par exemple des agents de catégorie C dont les salaires sont modestes dans la fonction publique territoriale. Pour cela il faut favoriser la promotion interne qui donne des perspectives. Valoriser les possibilités de préparer des concours, informer les agents des possibilités d’évolution.
La précarité des agents contractuels par contre est le résultat de collectivités qui les utilisent comme des variables d’ajustements. Par exemple les vacataires animateurs périscolaire ont souvent des contrats leur donnant très peu de visibilité. Pour peu qu’ils changent souvent d’établissement, les enfants se retrouvent confrontés à des encadrants qui n’ont pas le temps de bien les connaître et de leur proposer des projets éducatifs construits dans le temps. C’est le type de précarité qui au final est néfaste pour le service public. Donner de la visibilité à ces agents contractuels, les fidélisera et permettra un meilleur accompagnement des petits Athégiens. La précarité des agents produit bien souvent un mauvais service public, nous avons tout intérêt à lutter contre elle.
4. Quels sont les services municipaux qui vous semblent être le plus en difficulté ? Quelles mesures préconiserez-vous pour les améliorer ?
Nous avons connaissance de difficultés importantes aux services techniques. Une réorganisation importante et un meilleur suivi des prestataires y est nécessaire afin d’éviter les gaspillages qui démotivent les agents. Cela ne présage pas d’autres difficultés dans d’autres services dont nous n’aurions pas connaissance n’étant pas dans la majorité municipale à ce jour.
5. Que ferez-vous face au désengagement de l’État en direction des collectivités ?
Nous pouvons lutter contre, le regretter, le trouver injuste mais cela sera certainement une réalité face à laquelle nous serons surtout obligés de nous adapter.
Une fois que nous aurons ajouté nos voix à celles d’autres élus dénonçant certains excès, nous serons surtout présents dans notre commune au quotidien pour trouver des solutions. Si des structures publiques de mutualisation doivent être créées avec des villes voisines sur des compétences précises afin de réduire les coûts sans abaisser la qualité de service, nous envisagerons ces solutions qui peuvent s’avérer plus opératoires que les intercommunalités parfois trop grandes. Si nous devons nous recentrer pour mener des politiques efficaces au lieu de faire de l’essaimage faute de moyens nous le ferons, même si cela n’est jamais agréable.
6. Comment envisagez-vous d’impliquer les agents dans les projets et le fonctionnement des services ?
Forte de ses agents la mairie d’Athis-Mons recèle potentiellement de beaucoup d’ambassadeurs de la qualité de l’action de l’équipe municipale. En tant qu’élus et donc ayant une vision politique notre intérêt pour la réussite de notre projet est de faire adhérer les agents employés à notre action.
Voici à nouveau un extrait de notre projet:”Simplifier et optimiser l’organigramme de l’administration communale pour un service public plus efficient.
Être à l’écoute des idées et expériences de tous les agents publics quelque soit leur grade, prendre en compte leurs retours pour améliorer la qualité de service, car ils agissent au plus près des réalités du terrain.” L’administration étant très hiérarchique, cet objectif passera par des lignes directrices données aux cadres afin qu’ils créent un environnement propice à l’atteinte de nos objectifs que sont la participation et l’implication des agents. La méthode participative, doit prioritairement être mise en oeuvre au sein même de l’administration et pas seulement avec les Athégiens. Nous aurions grand tort de nous priver des connaissances de tous les agents. Pour nous les directeurs sont des chefs d’orchestre, nous choisissons les partitions avec eux mais nous savons que dans un orchestre il y a d’excellents musiciens, notamment des solistes de talent. Pour continuer la métaphore, si la mairie à la chance d’avoir un brillant trompettiste de Jazz nous aurions bien tort de vouloir absolument ne jouer que du classique.
Nous pourrions être plus concrets et proposer une méthode, des ateliers ou événements d’écoute, de remontées d’idées mais nous ne voulons pas nous substituer à l’ensemble des cadres, justement parce que nous les respectons et que nous voulons les impliquer au même titre que l’ensemble des agents. Nous ne plaquerons donc pas des idées sans avoir échangé avant avec les agents.
7. Comment vous engagerez-vous à améliorer l’action sociale en direction des agents ?
A nos yeux offrir de la visibilité et donc réduire la précarité est la première des priorités.
Améliorer l’action sociale supposera de notre part une analyse approfondie de l’existant, il ne serait pas sérieux de notre part de vous répondre à ce stade. Comme nous tenons nos promesses, nous vous indiquons que nous n’avons pas actuellement de l’extérieur une connaissance suffisante de ce sujet. L’aspect financier est important, nous ne sommes pas dans la langue de bois.
Nous trouvons que l’action sociale en direction des agents est en tous les cas un levier important qui permet de pallier la rigidité d’autres outils de la fonction publique pour améliorer les conditions des agents ou leur pouvoir d’achat. Nous ne nous priverons donc pas de créer un climat de travail motivant au travers d’une amélioration de l’action sociale.
Ainsi, même s’il ne s’agit pas vraiment d’action sociale, il nous tiendrait à coeur de proposer aux agents une salle de sport accessible durant la pause méridienne.
8. Quelle première mesure favorable en direction des agents allez-vous prendre au lendemain de votre élection ?
Face aux exigences élevées que nous aurons envers les agents, nous aurons de la considération et du respect pour leur travail, leur expertise, leur expérience et leurs idées. Ne pas être reconnu pour son travail est à nos yeux une source de profonde démotivation qui peut même être source de souffrance au travail.
Cet objectif est compliqué à atteindre. C’est une spirale vertueuse à mettre en place à chaque niveau.
Nous sommes conscients que vous pourriez n’y voir que des mots. Ce n’est pas une mesure marquante, mais les mesurettes sont parfois des feux de paille. Nous devrons trouver des leviers multiples, placer dans les objectifs des responsables de service cette prise en compte de chaque agent afin de garantir des changements objectifs derrière nos intentions.
9. Quel sera l’axe prioritaire de votre mandat en direction des agents territoriaux ?
Si chaque agent trouve que son travail a du sens et que ce même travail lui permet de se projeter dans l’avenir alors notre axe prioritaire sera atteint.
Cet axe est cohérent avec celui que nous proposons aux Athégiens, c’est à dire leur montrer que notre action est bénéfique pour la ville et qu’ils comprennent où nous voulons emmener Athis-Mons dans les années à venir. Pour cela nous avons besoin des agents.
10. A la suite de la loi de « transformation de la fonction publique », pensez-vous remettre en cause le temps de travail et le droit de grève des agents de la collectivité ?
Non, mais nous n’excluons pas de mener une concertation à propos des modalités de l’annualisation du temps de travail dans certains services qui pourraient en retirer un bénéfice dans leur organisation. Étant attachés aux libertés publiques, le respect du droit de grève nous paraît constituer une évidence.
11. Quelle est votre position sur l’actuel projet de loi sur la retraite ?
Nous proposons une liste d’intérêt communal, nous évitons donc habituellement de nous prononcer sur des sujets lorsque nous n’avons pas de prise sur eux.
Nous comprenons que vous ayez envie de nous sonder cependant. Nous pouvons au moins évoquer la méthode.
Ce projet de loi est mal ficelé. Le Conseil d’Etat a mis en garde le gouvernement contre le grand nombre d’ordonnances auxquelles il renvoie, lui faisant « perdre la visibilité d’ensemble ». Ce projet est aussi problématique parce que le financement n’est pas abordé clairement mais remis à plus tard.
Au final le débat est donc totalement faussé, on ne sait pas vraiment dans quel sens les retraites vont être réformées.
En face d’importantes recettes – constituées essentiellement par vos impôts – avez-vous le sentiment que la ville a ne serait-ce que maintenu un bon niveau de qualité de vie ? Ce que nous constatons, c’est l’absence de vision et l’incapacité à mener des projets à bien. Il est dramatique pour notre ville de voir que les trois quarts des investissements prévus au budget n’aient pas été réalisés (dernier compte administratif). Pourtant, les équipements existants (dont certains datent des années 1960) sont dans un état de vétusté critique.
Pour rester dans les dépenses, comment qualifier celle révélée par Le Parisien le 29 octobre 2019 : « Athis- Mons : la majorité épinglée pour les indemnités versées aux élus – Une enveloppe dépassée de près de 40 000 €. Durant quatre mois, les élus de la majorité municipale d’Athis-Mons se sont versés de trop grosses indemnités. Le tribunal administratif de Versailles vient de donner raison à Julien Dumaine, élu d’opposition (DVD). Il jugeait le montant des revenus illégal. »
→ Gymnase Hébert
Le chantier de ce gymnase détient sans doute un record en matière de durée des travaux pour ce qui n’est qu’une remise aux normes (opération qui date de 2013, inauguration fin 2019). Qui plus est, le Budget 2020 nous a appris qu’à cause de ces travaux, de nouveaux sont nécessaires afin de renforcer la structure qui ne supporte plus la pression… (450 000 € supplémentaires non prévus)
→ Salle des fêtes
Coûteuse (7 000 000 €), elle n’a pas obtenu toutes les subventions dont elle aurait dû bénéficier et a connu une longue fermeture administrative. Malheureuse- ment, cet équipement est sous-utilisé en dehors des vœux. Nous souhaitons y remédier en le mettant à la disposition de la population et en organisant des salons, concerts et évènements tous les week-ends, quitte à en concéder la gestion à des professionnels. Une réflexion sur le stationnement sera également menée.
→ Taxe foncière
4ème ville du département ayant la taxe foncière la plus élevée, tel est le classement d’Athis-Mons. La taxe foncière a augmenté de 70% en 10 ans et notre ville bénéficie d’une situation exceptionnelle avec 3 années consécutives de hausse des dotations. Des investissements majeurs auraient donc dû voir le jour. Au lieu de cela, ces ressources ont surtout servi à éponger de la mauvaise gestion : hausse de 1,5 millions d’euros des frais de personnel en 6 ans, alors qu’une partie des effectifs (service voirie et seniors) ont pourtant été transférés dans d’autres entités (intercommunalité et CCAS respectivement).
Je soutiens la liste de Julien Dumaine pour principalement deux raisons qui sont très importantes à mes yeux et qui témoignent de son attachement à sa ville et de sa volonté de rassembler : il a choisi de travailler avec des personnes pour qui l’intérêt et le bien-être de leur ville sont plus importants que des idéologies de partis et il a à cœur de faire participer les Athégiens à la démocratie locale. Ses compétences indéniables sont aussi un atout pour mener à bien son projet. Je souhaite sincèrement que vous lui fassiez confiance et qu’avec votre soutien il réussisse.
Christine Dépret
Ancienne directrice de l’école Saint-Exupéry Candidate à la mairie d’Athis-Mons en 2008 et 2014
Pour que notre ville réalise tout son potentiel elle a besoin de nouvelles méthodes et compétences !
Le Conseil Municipal doit être un lieu de travail et d’échange entre l’ensemble des élus. Il est impensable qu’il continue à n’avoir lieu qu’une fois tous les trimestres, minimum légal. Les délibérations du Conseil Municipal ou les indemnités des élus doivent être rendues accessibles et consultables sur internet. À nos yeux, les décisions touchant à notre ville doivent se construire en collaboration avec les associations, les citoyens ou les entreprises. L’écoute et la co-construction sont indispensables pour ne pas laisser au bord de la route une partie de la population.
Une situation exceptionnelle avec une hausse des dotations de l’Etat pour la 3e année consécutive.
Une pression fiscale énorme (4e ville de l’Essonne la plus imposée sur le foncier), qui assure effectivement des marges de gestion… en pressant le contribuable au maximum.
Une absence d’économies réelles, malgré des jeux d’écritures pour sortir artificiellement certains salaires des frais de personnel ( service sénior rattaché au CCAS payé par voie de subvention; transfert du service voirie rémunéré par le FCCT) et autres indicateurs biaisés. Entre 2014 et 2020 c’est en valeur +1.5 millions de frais de personnel (soit +300.000€ par an), liés notamment à la multiplication de postes en direction et au cabinet. Les impôts et les aides de l’état en hausse servent à éponger cette mauvaise gestion.
Une baisse de la dette par habitant en trompe l’œil, liée essentiellement… à l’explosion du nombre d’habitants (+4000 depuis 2014) qui étale cet indicateur de dette par habitant.
Un budget qui retranscrit financièrement l’immobilisme d’Athis-Mons : ne rien faire ne coûte pas bien cher.