Athis-Mons : la police disperse la manifestation des lycéens contre l’esclavage (Le Parisien 27/11)

Ils voulaient « manifester contre l’esclavage en Lybie. » Des élèves du lycée Marcel-Pagnol d’Athis-Mons ont organisé un blocus de l’établissement ce lundi matin. Ce mouvement de protestation a d’abord réuni une quinzaine d’adolescents, certains brandissant des pancartes réalisées à la va-vite, qui ont tenté d’interdire l’accès du lycée au personnel et aux élèves.
Après quelques dizaines de minutes, le rang des manifestants a grossi pour atteindre « une soixantaine » de lycéens selon les policiers présents sur place. « Ils ont bloqué une des entrées, témoigne l’un d’entre eux. Le ton est monté et une bouteille en verre a été lancée dans notre direction ainsi que quelques pierres. Les manifestants ont aussi incendié une poubelle. »
Pour disperser ces lycéens, les forces de l’ordre ont eu recours à des gaz lacrymogènes. Quelques personnes ont été incommodées et un élève mineur a été interpellé et placé en garde à vue à la suite des jets de projectile.

Aéroport d’Orly : une collecte au profit de l’association Rejoué de Vitry (Le Parisien 21/11)

Les fêtes de fin d’année approchent, et avec elles les initiatives solidaires. A l’aéroport d’Orly, une collecte de jouets est organisée depuis lundi au profit de l’association Rejoué, dont le siège est désormais installé à Vitry. Elle a lieu jusqu’à la fin du mois de janvier à la Maison de l’environnement et du développement durable de l’aéroport de Paris-Orly, à Athis-Mons (Essonne). Rejoué est un chantier d’insertion qui emploie 18 personnes dans un ancien centre de tri postal avenue de l’Abbé-Roger-Derry à Vitry. Ses salariés remettent à l’état neuf des jouets donnés toute l’année par des particuliers ou des entreprises. Ils sont ensuite revendus, au maximum à 50 % du prix du neuf, en moyenne à 5 € le jouet.

Les jouets peuvent être déposés du lundi au vendredi de 8 h 30 à 16 h 30 face au 73, avenue Jean-Pierre-Bénard à Athis-Mons. Informations au 01.49.75.90.70.


source:http://www.leparisien.fr/athis-mons-91200/aeroport-d-orly-une-collecte-au-profit-de-l-association-rejoue-de-vitry-21-11-2017-7406598.php

Athis-Mons : les enfants réfugiés de la Cité de l’Air privés d’école depuis un an (Le Parisien 21/11)

Des dizaines d’enfants de réfugiés sont dans l’attente d’une place dans les écoles de la commune. Si l’Etat a rappelé la municipalité à l’ordre, la maire estime qu’il « n’y a pas de places dans les écoles de la ville ».

Ils seraient une bonne cinquantaine à errer chaque jour dans les rues du quartier de la Cité de l’Air d’Athis-Mons. Cinquante filles et garçons âgés de 4 ans à 10 ans, enfants de réfugiés installés pour certains depuis plusieurs mois dans un bidonville, qui attendent une place à l’école.
De nombreuses associations sont montées au créneau pour dénoncer la situation. Parmi celles-ci, l’association juvisienne pour l’accueil des demandeurs d’asile et réfugiés (AJAR) qui a saisi les services de l’Etat sur la situation de ces enfants venus pour la plupart de Syrie. « Si le droit au logement est bafoué à la Cité de l’Air, un autre l’est aussi. Il s’agit de celui à l’éducation », fustige l’AJAR.
Alertée, la sous-préfecture de Palaiseau a adressé un courrier à la maire (LR) d’Athis-Mons Christine Rodier l’été dernier. Dans cette lettre, Chantal Castelnot, la sous-préfète – nommée depuis Préfète de l’Orne – s’appuie sur le Code de l’éducation pour rappeler que « le statut ou le mode d’habitat des familles installées sur le territoire de la commune ne peut être une cause de refus d’inscription d’un enfant soumis à l’obligation scolaire ».

« L’Etat n’a qu’à ouvrir des classes »

Jusqu’alors, l’élue avait justifié son refus en avançant que le lieu de résidence de ces enfants était voué à la démolition. Mais la sous-préfecture ajoute qu’un accueil, même provisoire, est obligatoire en école primaire même si la famille n’est pas en mesure de présenter tous les documents nécessaires lors de l’inscription. Contactée, la préfecture de l’Essonne a refusé de préciser si Christine Rodier s’exposait à des sanctions si elle restait sur ses positions.
« L’Etat n’a qu’à ouvrir des classes, répond cette dernière. Il n’est pas de mon ressort de le faire et il n’y a pas de places dans les écoles de la ville. Par ailleurs, le problème se présente aussi sur d’autres secteurs d’Athis-Mons où existent des squats », affirme Christine Rodier, qui évoque 182 enfants à scolariser sur sa commune.
« Nous sommes scandalisés que depuis plus d’un an rien ne soit fait et que l’obligation qui a été signifiée par l’Etat à Mme Rodier ne soit pas appliquée, critique Patrice Sac, élu d’opposition socialiste. Ce n’est pas forcément simple à gérer mais des solutions existent pour ces enfants qui subissent la situation et qui sont en capacité d’apprendre la langue française quelle que soit leur situation ensuite. »
Athis-Mons : la mercerie de la N 7 chassée par le chantier du tram (Le Parisien 20/11)

Athis-Mons : la mercerie de la N 7 chassée par le chantier du tram (Le Parisien 20/11)

Ouvert depuis 30 ans, le Dé d’Argent était devenu un lieu d’échange et de convivialité. La mercerie fermera pourtant ses portes fin décembre pour faire place au chantier du T7.

Pour la première fois en 30 ans, les vitrines du Dé d’Argent ne se mettront pas cette année aux couleurs de Noël. La petite mercerie, installée en bord de N 7 à Athis-Mons, doit en effet fermer ses portes. Sa propriétaire, Danielle Londero, se trouve sous le coup d’une expropriation en raison du futur chantier de prolongement de la ligne T7 du tramway. Le 29 décembre au plus tard, elle doit rendre les clés de ce commerce qu’elle dirige depuis 1988, sous peine de pénalités financières.
Depuis l’annonce de la nouvelle, les messages de soutien et de sympathie affluent à l’attention de Danielle, 57 ans, qui avait développé bien plus qu’un simple commerce. « C’est un vrai lieu de vie, témoigne Nathalie, 47 ans, fidèle cliente depuis 15 ans. Dans cette boutique, il y a énormément d’échanges. C’est un véritable commerce de proximité. On y vient pour acheter, bien sûr, mais aussi pour le conseil ou pour parler, tout simplement. Danielle organisait dans sa boutique des ateliers de couture et des animations pour les enfants. »

LP/L.D.

Au Dé d’Argent, les habitués s’attablent, évoquent leur dernier ouvrage, bercés par les petites astuces techniques de la maîtresse des lieux. « Je viens de la restauration et je me suis formée à la couture sur le tas », raconte la propriétaire du Dé d’Argent, qui n’a reçu aucune proposition de relocalisation de son activité. « Financièrement, je m’en suis toujours sortie, même s’il m’est arrivé de me retrouver avec trois pommes de terre dans mon assiette, poursuit-elle. On m’exproprie et je n’ai aucun recours, parce que ce tramway est d’utilité publique. Mais ma boutique aussi est d’utilité publique ! »
Malgré ce coup du sort, la tonique quinquagénaire conserve un enthousiasme intact. Pour poursuivre son activité, elle va opter pour le statut de commerçants ambulant et exporter sa bonne humeur sur les marchés de la région. « Je possède un camping-car que je vais redécorer et aménager pour que ma mercerie devienne itinérante. » Une nouvelle activité que Danielle compte commencer dès le mois de février prochain, à condition d’avoir reçu toutes les autorisations nécessaires. « Nous la soutiendrons dans ce nouveau projet », assure, de son côté, Christine Rodier, maire (LR) d’Athis-Mons.

Nord Essonne : des nuisances aériennes à prévoir de mercredi à vendredi (Le Parisien 18/11)

La fin de semaine s’annonce quelque peu agitée pour les riverains de l’aéroport d’Orly. A partir de ce mercredi, les services de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) lancent une série de tests qui pourraient perturber la quiétude des habitants d’Athis-Mons, Paray-Vieille-Poste et des environs.
Jusqu’à vendredi inclus, un appareil bimoteur à hélices va réaliser des vols de la zone à basse altitude entre 12h15 et 17 heures. Ces manœuvres ont pour but de contrôler en vol les systèmes de radionavigation de la piste 4 de l’aéroport.
Conséquence, les arrivées et départs des vols commerciaux sont relocalisés sur la piste 3 durant ces tests. La même piste utilisée lors des travaux de ces deux derniers étés qui ont occasionné des nuisances importantes auprès des riverains.