Une fête a été annulée ce week-end à Athis-Mons après que la police a découvert que 1 500 personnes y participaient au lieu des 500 annoncés.
La fête organisée ce vendredi à Athis-Mons a été un temps menacée. Puis validée. Avant d’être finalement interrompue définitivement par les forces de l’ordre. Car l’organisateur de l’événement avait loué de manière légale l’entrepôt situé près de la gare RER où il devait se dérouler. Qui plus est, il avait aussi annoncé moins de 500 invités, ce qui lui permettait de ne pas avoir à demander d’autorisation à la mairie ou à la préfecture.
Mais relayé dès les jours précédents sur les réseaux sociaux en tant que « rave-party », cet événement avait attiré l’attention des policiers du commissariat local, qui ont donc bloqué l’accès vendredi soir aux fêtards, avant de se rendre à l’évidence : pour 500 convives, sur invitation, l’organisateur était « dans les clous ».
La soirée a donc pu se dérouler, mais le volume sonore a dérangé de nombreux voisins qui ont appelé au 17. Les policiers sont donc intervenus vers 4h30 pour faire cesser le tapage nocturne. C’est là qu’ils ont découvert que plus de 1 500 danseurs occupaient les lieux et que d’autres groupes arrivaient encore par vagues successives.
Une réunion avec la police, la municipalité et la préfecture est prévue ce mardi. « Nous allons déposer plainte pour l’organisation d’une rave-party sauvage », indique d’ailleurs le cabinet de la maire (LR) d’Athis-Mons. Une enquête est d’ailleurs ouverte depuis dimanche pour tapage nocturne et organisation d’une rave-party sans autorisation. Du matériel de sonorisation a été saisi ce week-end.