Les cartes ont été redistribuées au sein de la majorité où quatre nouveaux adjoints au maire ont été nommés.
Une nouvelle fois, le casting a été modifié parmi les élus d’Athis-Mons. Sans surprise, le conseil municipal s’est prononcé ce mercredi soir en faveur du retrait du statut d’adjoint au maire de Kévin Rainha (LRM). En désaccord avec la maire Christine Rodier (LR), le jeune élu va désormais siéger en tant que simple conseiller municipal.
Sa délégation aux Anciens Combattants lui avait été retirée fin janvier par arrêté du maire, quelques mois à peine après le retrait de sa première délégation, la Jeunesse et les Sports. « Cette suspension est intimement liée à ma prise de position au dernier conseil municipal à propos de la Cité de l’Air, un projet de densification contraire à nos engagements électoraux », a lancé le désormais ex-adjoint lors de la séance de mercredi.
Pour consolider ses troupes, sérieusement amoindries après les scissions successives de Julien Dumaine, Laure Lafond, Julienne Geoffroy ou Michel Bourg notamment, Christine Rodier a choisi de porter à nouveau à dix le nombre de ses adjoints. Il était tombé à sept suite aux secousses successives qu’a subies la majorité depuis le décès accidentel du 1er adjoint Antoine Guiseppone en décembre 2016.
Ce mercredi, quatre nouveaux maires adjoints ont donc été désignés. Pascal Petetin remplace Kévin Rainha en qualité de 7e adjoint et hérite des délégations au Cadre de vie, Environnement et Espace public. Carla Mesquita, 8e adjointe au maire est désormais en charge de la Petite enfance, Frédéric Neau est nommé 9e adjoint en charge des Finances. Enfin, Luisa Alfieri-Nieto complète la liste en qualité de 10e adjointe et obtient la charge des Affaires sociales.
Cette refonte de l’équipe municipale n’est pas sans impact sur le budget de la commune, puisque l’enveloppe dédiée aux indemnités et à la formation des élus passe de 262 000 euros en 2017 à 277 000 € pour le budget 2018. « Verser des indemnités aux élus n’est pas choquant en soi. Ce qui l’est, c’est le contexte, attaque l’opposant socialiste Jean-Jacques Grousseau. En effet, en parallèle à cette hausse de 15 000 euros, la majorité s’est prononcée pour une baisse de 4 % de l’enveloppe destinée au personnel communal, soit 1,1 M€ en moins, et a retiré 64 000 € au Centre communal d’action social (CCAS). » Sur ce point, le cabinet du maire n’a pas répondu à nos sollicitations.