Hommage à Laure LAFOND

 

Aujourd’hui, notre cœur est lourd. Bien que le choc ait été absorbé, il demeure difficile de réaliser que Laure n’est plus.

Tous ces combats menés ensemble finirent en effet par faire de nous des amis personnels, bien davantage que de simples collègues siégeant au sein de la même assemblée délibérante.
Nous nous rencontrâmes à l’occasion des élections municipales de 2014. Elus Adjoints au Maire ensemble, elle devint ma collègue, héritant du portefeuille de la Petite Enfance et des Droits des Femmes.
Elle fut parmi les tous premiers élus qui me rejoignirent, abandonnant ainsi son poste et redevenant simple conseillère municipale lorsqu’en 2017 nous opérâmes à la scission de l’équipe municipale, déclarant ainsi notre indépendance vis-à-vis du Maire.
Pourtant, tous se résolurent à lui reconnaitre son engagement ainsi que le professionnalisme qui la caractérisait dans l’exercice des fonctions qui avaient été les siennes. Très rationnelle, elle favorisait l’organisation et la fixation d’objectifs chiffrés aux grands discours généraux.
En vérité, Laure servirait volontiers de modèle. Un modèle pour faire mentir ceux qui soutiennent qu’une femme ne peut en aucun cas être l’égal d’un homme sur le plan professionnel.
Elle occupait des fonctions de cadre dans le bâtiment, métier pourtant on ne peut plus masculin. A la tête de plusieurs agences d’intérim, sa condition de femme ne l’a jamais empêchée de se faire respecter par ses équipes.
Mais Laure n’était pas pour autant dépourvue de féminité. Elle l’a d’ailleurs démontré en endossant des fonctions municipales dans des secteurs traditionnellement plus féminisés, et avait également exercé comme esthéticienne, une autre de ses passions. Femme par ailleurs sportive, on lui donnait volontiers quelques années de moins que son âge.
Laure était une femme indépendante. Son animal de compagnie – une chatte prénommée “Minette” – partageait en la matière un certain nombre de traits de caractères avec elle.
Ironiquement, c’est ce félin qui me fit découvrir mon allergie pour ces petites bêtes à l’occasion d’une garde estivale.
Son esprit curieux et rebelle la poussait à avancer dans sa quête de la vérité. Elle lisait beaucoup et souhaitait décrypter le monde qui l’entourait, y compris sur les doctrines religieuses contemporaines. Nous tînmes donc assez fréquemment des débats parfois interminables, souvent enflammés, mais toujours très plaisants autour d’un bon verre de vin – de Bourgogne pardi !
Mais surtout, elle avait une sainte horreur de l’injustice et c’est sans doute ce qui en faisait quelqu’un de profondément bon.
Alors même si tu n’es plus là, nous continuerons à refaire le monde. Un monde plus juste en s’efforçant de faire le bien autour de soi.

 

Centre de formation aux métiers aéroportuaires (Athégien février 2019)

La presse s’est faite l’écho du projet que nous avons présenté à Aéroports De Paris.
 
Les élus locaux doivent s’investir pour trouver des solutions d’emploi pour les habitants et pas seulement signer toujours plus de permis de construire.
 
Avec près de 30 000 salariés sur la plateforme riveraine, il est anormal que le taux de chômage soit exceptionnellement élevé alors que le monde aérien est en croissance exponentielle.
 
La formation est aujourd’hui privilégiée à proximité de l’aéroport Ch. de Gaulle, difficile d’accès pour nos jeunes.
 
Toutefois, ADP poursuit le développement de celui d’Orly (réunion des halls sud et ouest,
prolongation des transports en commun…). Il convient donc de l’accompagner en formant aux métiers aéroportuaires les populations, afin qu’elles perçoivent la proximité de l’aéroport d’Orly comme une chance plutôt qu’un vecteur de nuisances.
 
Julien DUMAINE – Laure LAFOND – Sydney FLEURY – Maryline
GRESSY – Michel BOURG – Julienne GEOFFROY – Kevin RAINHA – Benoit DESAVOYE
 
email :
athis.espoir.liberte@gmail.com
 
site web :
http://www.julien-dumaine.com

 

La voix des athégiens doit être entendue concernant le franchissement de la Seine

La voix des athégiens doit être entendue concernant le franchissement de la Seine

 
Concernant l’actualité du franchissement de la Seine sur Athis-Mons, trois points nous semblent devoir être signalés aux Athégiens:
 
 
  1. Leurs intérêts sont lésés par l’isolement de leur maire actuel auprès de l’ensemble des instances décisionnaires.
  2. Quand bien même les dés de ce projet seraient “pipés”, ils sont jetés et nous devons avancer pour défendre nos intérêts. Dans sa lettre, notre Maire constate l’impasse dans laquelle elle nous a mise mais ne propose pas de voie de sortie.
  3. Une fois de plus fâchée avec les lois, le Maire d’Athis-Mons au travers de ses nombreuses lettres bafoue les droits d’expression de l’opposition.
1 – “La voix des Athégiens est-elle entendue ?” nous demande notre Maire dans sa dernière lettre à propos du projet de pont Athis-Vigneux.
Que celle dont le mandat est d’être le porte-parole et l’avocat de notre commune auprès des différents acteurs institutionnels puisse se poser cette question est assez alarmant !
Surtout lorsqu’on sait qu’elle cumule les mandats en représentant notre commune avec la même inefficacité au sein du Conseil départemental et du Grand Orly Seine Bièvre.
Chacun comprend bien l’évidence de la réponse: la voix des Athégiens est inaudible car notre Maire s’est isolée et ne pèse aucun poids dans l’ensemble des instances territoriales et nationales.
  • En tant que Conseillère Départementale Les Républicains (LR), notre Maire réussi à se retrouver dans un groupe minoritaire de 3 élus dans une assemblée où son parti est majoritaire.
    Elle a voté contre la délibération sur la concertation sur le projet de pont, ses deux collègues se sont abstenus. Son groupe minoritaire n’a donc même pas d’unité de vote. Comme le sous-entendait Georges TRON lors de son intervention en séance: les LR du département jouent la défaite du Maire aux prochaines municipales, ses demandes et l’intérêt des athégiens n’ont donc aucun poids. Consulter la séance en vidéo:
    https://youtu.be/8aLBx9xVTd4?t=5733
  • Au niveau de la Métropole du Grand Paris, notre Maire est absente puisque – fait rarissime – elle a été mise en minorité au sein de son propre Conseil Municipal et battue par notre président de groupe Julien DUMAINE, qui y représente la ville.
  • Un projet de cette ampleur peut aussi se jouer au niveau gouvernemental (ministère des transports), mais une fois de plus, Christine Rodier, dans l’opposition systématique, ne dispose d’aucun relais.
 
2 – Evidemment, nous partageons l’essentiel des remarques et les solutions alternatives présentées dans cette lettre aux Athégiens puisque le Conseil Municipal tout entier a voté une motion en ce sens. Toutefois, nous voyons bien que l’incapacité de notre maire à faire valoir l’intérêt des Athégiens à quelque échelon territorial ou politique que ce soit constitue un grave danger pour notre commune pour laquelle le bétonnage délibéré du Maire risque de se doubler d’une balafre indélébile d’ici 10 ans au travers de ce pont routier.
Nous remettons donc tous nos espoirs en direction du volontarisme des athégiens, notamment catalysés avec succès par l’association Athis Pont Non et nous redoublerons d’efforts pour trouver des moyens de faire entendre malgré tout la voix des habitants.
La concertation qui s’annonce sous l’égide de la Commission Nationale du Débat Public est peut-être encore une carte intéressante à jouer. Le Maire annonce déjà son refus d’y participer alors que la décision est désormais votée. On voit où sa stratégie systématique de boycott de toutes les instances de discussions nous a menés jusqu’à maintenant. Il apparaît plus efficace de prendre acte de la situation et de se mobiliser dans le cadre de cette concertation en vue d’arriver à des décisions qui nous seraient plus favorables.
3 – Enfin, nous rappelons à nos lecteurs que nous sommes contraints de réagir à cette lettre par nos propres canaux puisque notre maire continue de bafouer le droit d’expression des élus n’appartenant pas à son groupe politique. Aucun espace réservé ne nous est accordé dans sa lettre, comme dans toutes celles qui l’ont précédées, en dépit de la loi: https://www.senat.fr/questions/base/2018/qSEQ180202951.html