Le Parisien a lancé un dispositif afin d’étudier dans le cadre des élections municipales les communes “les plus emblématiques dans chaque département de l’Ile-de-France” . Pour l’Essonne, le journal a bien évidemment décidé de se pencher sur le cas d’Athis-Mons et a réalisé une série d’articles.
Ils ont tout d’abord dressé le bilan des promesses de 2014, rappelant que l’amélioration de la circulation ne semble pas particulièrement flagrante (et pour cause, la densification urbaine amène un nombre croissant de véhicules…), tout comme le fait que rien n’a été fait sur l’aménagement promis des bords de Seine. Sur ce point, le Maire va jusqu’à affirmer pour l’avenir qu’elle le travaillait main dans la main pour des aménagements respectueux de l’environnement avec … Derichebourg ! Assez audacieux lorsqu’on sait qu’il s’agit d’une des industries les plus polluantes de notre commune, qui nous valut d’être connus dans toute l’Ile-de-France… (lien https://rassembler-pour-athis-mons.fr/2019/05/neuf-mois-plus-tard-derichebourg-et-la/)
Est ensuite affirmée la tenue de promesses du Maire concernant l’arrêt du bétonnage (!) ce que je n’ai pas hésité à contester dans ce numéro du Parisien :
« Elle a en effet stoppé quelques programmes mineurs mais d’autres ont été lancés à la place, bien plus importants, répond l’opposant et candidat aux élections de 2020 Julien Dumaine (DVD). Au final, on a juste changé de promoteurs. On est passé de 30 000 habitants à presque 35 000. Cela suffit. Nous devons penser à conserver un cadre de vie agréable. »
En effet, la communication du Maire, reprise par le Parisien, vise à ne comptabiliser que les logements sortis de terre entre 2014 et 2020. Mais c’est oublier qu’un nombre colossal de projets majeurs de densification ont été lancés, bien qu’encore non construits, par exemple sur le Plateau, la Cité de l’Air ou la ferme Thureau. J’ai donc fourni au Parisien certains éléments en ma possession, ce qui a amené à la rédaction d’un second article, dans lequel est avancé le chiffre de 2000 logements attendus (en plus des 700 déjà évoqués dans l’article précédent):
Le Parisien m’y a notamment confié la parole sur le projet de ZAC de la Cité de l’Air (destruction des pavillons pour créer 1400 logements, un projet contre lequel nous nous opposons depuis longtemps (lien https://rassembler-pour-athis-mons.fr/2018/05/cite-de-lair-pourquoi-nous-refusons-ce/):
Des inquiétudes, Julien Dumaine, opposant municipal (DVD) et qui brigue lui aussi le fauteuil de maire, en nourrit lui aussi sur cette ZAC.
« L’étude d’impact ne mentionne aucun équipement public supplémentaire. De plus, les axes de circulation sont déjà saturés dans ce secteur. Il en est de même pour le réseau d’assainissement qui n’est pas adapté. Et puis ce projet va totalement à l’encontre des promesses faites en 2014 par la candidate Christine Rodier qui s’engageait à « préserver le tissu pavillonnaire y compris la Cité de l’Air poumon de la ville. »
En conclusion, nous demeurons visiblement les seuls à vouloir freiner cette densification:
- Avec la poursuite du bétonnage depuis une dizaine d’années, notre ville doit faire une pause alors que les écoles et les crèches sont débordées et la circulation et la stationnement de plus en plus impossible.
- Il est compréhensible que la situation d’Athis-Mons attire l’appétit des promoteurs, mais ceux-ci doivent être freinés et la ville ne doit pas leur être servie sur un plateau.
- A notre arrivée, nous réétudierons voire interromprons toutes les opérations dont l’état d’avancement ne met pas en péril les finances de la commune.
- Préservons l’âme de la ville que nous aimons, il n’y a pas de fatalité: NON AU BÉTONNAGE !