Les budgets se suivent et se ressemblent, et la situation financière de la ville se dégrade. Ce n’est guère étonnant lorsque le cap fixé implique une explosion de la dépense, qui augmente plus vite que les recettes. Pourtant, les Athégiens ont été fortement mis à contribution via l’augmentation des bases foncières, qui augmenteront de 4% encore en 2024 (nous sommes déjà à +15% par rapport à 2020…)
La faute aux dépenses de fonctionnement, notamment les frais de personnel avec le recrutement de coûteux cadres administratifs. Cadres qui ne paraissent pas apporter de véritable plus-value dans le suivi des dossiers communaux puisque seuls 63% des investissements prévus en 2023 ont été réalisés dans l’exercice, et qu’aucun projet majeur n’est encore sorti de terre.
Au-delà des discours de façade, les chiffres ne mentent pas : la capacité de la ville à financer ses propres investissements (autofinancement) n’est plus que de 850.000€, là où elle était encore de 4.5 millions en 2020. La capacité de désendettement était alors 2.5 fois meilleure qu’aujourd’hui. La municipalité commence donc à faire feu de tout bois : instauration d’une taxe de séjour, majoration de 60% de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires (les retraités binationaux apprécieront…), recours à l’emprunt…
Mais cela suffira-t-il à financer le projet ruineux d’une école à 18 millions sur la RN7 ?
Julien DUMAINE
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