Décidément, notre commune est abonnée aux faits divers : entre l’intrusion d’un individu armé dans une crèche et le jeune homme mort poignardé dans le cadre d’une rixe entre bandes dans le Val, la rentrée fut chargée. Ces gros titres sont malheureusement révélateurs d’une situation subie quotidiennement par les Athégiens qui font face à un développement sans précédent de l’insécurité. Des rodéos sauvages par des individus cagoulés en plein centre-ville, en passant par le démontage et le vol de portières entières, les limites de l’acceptable sont allègrement franchies.

Pour autant, l’équipe municipale ne donne à ces évènements ni écho, ni la moindre suite en dépit de leur multiplication. Faut-il encore s’en étonner ? Nous connaissons leurs orientations et leur goût pour la culture de l’excuse. Le Maire et son équipe ont d’ailleurs largement contribué à l’élection de notre nouvelle députée mélenchoniste. Celle-ci a récemment illustré ce refus de la responsabilité individuelle à propos des viols de Mazan et du meurtre de la jeune Philippine, en parlant de « crime du patriarcat ». La culpabilité des prévenus se trouve ainsi presque diluée au travers d’une « culture du viol » consubstantielle à la condition masculine et favorisée par la société. L’affaire est moins complexe : il s’agit là d’actes commis par d’immondes pervers qui sont parfaitement responsables de leurs actes et qu’il nous faut réprimer avec la plus grande sévérité. Et si on commençait par là ?

Julien DUMAINE

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