De Viry à Athis-Mons, les maires planchent sur les rythmes scolaires (Le Parisien 15/12)

Les six communes essonniennes du Grand Orly Seine-Bièvre doivent se prononcer sur un éventuel retour à la semaine de quatre jours.

Les six villes essonniennes du Grand Orly Seine-Bièvre ont en commun d’avoir conservé le cycle de quatre jours et demi de classe par semaine pour cette année scolaire 2017-2018. Toutes sont également en réflexion pour un retour à la semaine de quatre jours dès la prochaine rentrée. Même si le dernier mot reviendra pourtant à la direction académique. Elle donnera son feu vert, ou non, à l’organisation de ce retour proposé par les communes qui doivent se prononcer avant le mois de mars.
A Juvisy-sur-Orge, la municipalité a considérablement avancé sur cette modification des rythmes scolaires. Car dès le mois de juin 2017, une consultation avait été lancée auprès des parents d’élèves. Ces derniers s’étaient prononcés à 75 % pour un retour aux quatre jours hebdomadaires, qui sera effectif dès la rentrée prochaine.
AViry-Châtillon, les parents d’élèves ont dit oui à 77 % à la semaine de quatre jours. La ville planche désormais sur les modifications à apporter les mercredis dans les centres de loisirs. Une réflexion doit aussi être menée avec les clubs sportifs qui vont devoir réaménager leurs créneaux horaires du mercredi en cas de validation des nouveaux rythmes scolaires.
A Savigny et Paray-Vieille-Poste, les parents ont aussi voté en faveur d’un changement des rythmes à plus de 65 %. « 50 % des parents de la commune, environ, se sont prononcés. La question sera à l’ordre du jour du conseil municipal du 18 décembre », précise Alain Védère, maire (SE) de Paray.
Du côté de Morangis, le dossier est actif depuis le mois d’octobre. La concertation s’est doublée de réunions organisées sur chacun des trois groupes scolaires de la ville. Trois scénarios ont été retenus et doivent être soumis au vote des parents d’élèves et enseignants en février. « Il faudra choisir entre un maintien en l’état de l’organisation de la semaine, un retour complet à quatre jours ou une solution intermédiaire pour laquelle les écoles primaires reviendront à quatre jours hebdomadaires tandis que les maternelles conserveront un rythme de 4,5 jours », indique le cabinet du maire de Morangis.
Enfin, à Athis-Mons, des consultations ont aussi été engagées avec les parents d’élèves. Une fois leur position connue, la ville soumettra au vote la question des rythmes scolaires au sein de chaque conseil d’école.

Les pilleurs de boîtes aux lettres écumaient l’Essonne (Le Parisien 10/12)

Après une traque menée par les policiers de Savigny, six hommes ont été interpellés ces derniers jours. Ils ouvraient les boîtes aux lettres, volant les colis, mais aussi des clés pour cambrioler des appartements ou voler des voitures.

Rue Barbara à Morangis (Essonne). Un quartier tout neuf. Mais des boîtes aux lettres qui ne ferment plus dans plusieurs halls. Cette petite artère était le terrain de jeu privilégié d’une équipe qui avait fait du vol de colis son activité principale. Après une minutieuse enquête menée par les policiers de Savigny-sur-Orge, six hommes ont été interpellés à Saulx-les-Chartreux, Athis-Mons et Savigny ces derniers jours.
Quatorze victimes ont été recensées entre fin septembre et fin novembre, rien que dans cette petite artère de Morangis. «Mais on suppose qu’ils se sont attaqués à un nombre bien plus grand encore de boîtes aux lettres, glisse une source proche du dossier. Car la plupart des gens qui se faisaient voler des colis croyaient simplement avoir été oubliés. Et ils appelaient le service client du site de vente en ligne pour se faire à nouveau livrer.»
Pas de préjudice, et donc pas de plainte pour alerter les services de police. Mais cette équipe a finalement commencé à rentrer dans leur radar en s’emparant des clés d’une Clio laissée dans une boîte aux lettres. Ils ont ensuite dérobé le véhicule. Une caméra a été installée par le syndicat de copropriété de la rue Barbara à Morangis. Peu après, c’est un appartement qui a été visité alors que le locataire avait lui aussi laissé ses clés dans sa boîte. Il s’est fait délester de près de 4 000 euros de matériel hi-fi.

«On conseille plutôt de se faire livrer dans un point relais que chez soi»

Dans les colis, cible principale de ce gang : des capsules de café, des vêtements, des téléphones, des cadeaux de Noël pour enfants… «On conseille plutôt de se faire livrer dans un point relais que chez soi. Et surtout de ne jamais rendre les clés ou les papiers d’identité de quelqu’un en les laissant dans une boîte aux lettres», recommandent les forces de l’ordre.
La récurrence des vols permet aux enquêteurs qui scrutent les images de remarquer que deux hommes reviennent régulièrement. Ils pénètrent dans les halls en tirant fort sur les portes aimantées qu’ils dégradaient. Un complice était toujours dehors pour faire le guet en faisant semblant de téléphoner.
Au 4 rue Barbara, les locataires excédés avaient même collé une affiche : «Attention aux vols». «On ne se faisait plus livrer chez nous, soupire une mère de famille qui s’est fait détourner des vêtements de marque. J’avais également acheté des livres sur eBay. Le vendeur m’a certifié qu’il avait tout envoyé avec facture à l’appui. Et moi, je ne les ai jamais reçus.»
Les policiers ont diffusé l’image des voleurs présumés. Leurs collègues des commissariats voisins reconnaissent alors deux jeunes d’Athis. Une surveillance téléphonique est lancée et une planque est mise en place à Morangis le 27 novembre. Mais ce jour-là, les deux meneurs sont interpellés en flagrant délit après s’être battus avec un gardien d’immeuble à Chilly-Mazarin.
Lors des perquisitions, les enquêteurs découvrent chez l’un des suspects un chéquier volé dans une boîte aux lettres à Saulx-les-Chartreux. «C’est la preuve qu’ils écumaient l’Essonne», reprend une source proche du dossier. L’un d’entre eux, chauffeur Uber, se déplaçait pour commettre ses forfaits avec son véhicule professionnel. Il a donc été saisi de manière préventive. Relâchés, ces hommes âgés de 20 à 25 ans, seront présentés pour ces faits au tribunal d’Evry en mars.

Athis-Mons : un kilomètre de berges réhabilitées (Le Parisien 08/08)

La promenade du Coteau des Vignes est inaugurée ce samedi.

Près d’un kilomètre de promenade au bord de l’eau rendue au public. Ce samedi, le tout nouveau cheminement piéton du Coteau des Vignes est inauguré à Athis-Mons. A 11 heures, Christine Rodier, maire (LR) de la commune, et François Cholley, président du Syndicat de l’Orge, vont officialiser la fin du chantier réalisé sur les rives de l’Orge.
Entamés il y a presqu’un an, ces travaux ont concerné 950 m de berges entièrement restaurées par les équipes du Syndicat de l’Orge. Ce chantier d’un montant total de 1,3 M€, financé par la ville, l’Agence de l’eau et Grand-Orly Seine Bièvre, a permis de requalifier ce lieu de promenade à plusieurs niveaux.
« Il existe un volet écologique et un autre basé sur la lutte contre les inondations, explique Emmanuel Pranal, responsable rivière et paysage au Syndicat de l’Orge. Nous avons enlevé 19 000 m3 de déblai, un volume très important, afin d’augmenter le lit de la rivière pour limiter les risques de débordement. » Le parking voisin a également été perméabilisé pour réduire les eaux de ruissellement en cas de pluie.
Par ailleurs, afin de préserver le retour de la faune et sa tranquillité, une grande partie du cheminement piéton a été décalé et éloigné des berges. « Nous sommes conscients que le public apprécie les balades au plus proche de l’eau. Sur ce chantier, nous étions sur une opération de restauration de rivière en zone urbaine et il a fallu réaliser quelques ouvrages destinés aux visiteurs. Pour qu’ils continuent à profiter de l’Orge, un belvédère a été aménagé. Il va permettre aux promeneurs de profiter de la nature sur cet espace précis, et de préserver la faune et la flore sur le reste de la promenade. »

Essonne : les 14 commissariats auront leur police du quotidien (Le Parisien 07/12)

La police de sécurité du quotidien sera mise en place début janvier dans tous les commissariats du département, avec des « expérimentations » sur les secteurs plus compliqués.

PSQ. Trois lettres pour « police de sécurité du quotidien » qui ont pour but de changer les rapports entre les forces de l’ordre et la population. Pour y arriver et mettre en place cette nouvelle version de la police de proximité voulue par Gérard Collomb, le ministre de l’Intérieur, la préfecture de l’Essonne a organisé des réunions dans les quatorze commissariats du département. Car ce jeudi matin, il a annoncé qu’ils accueilleront tous une PSQ. « Elle va nous permettre de reprendre du terrain et de revenir aux fondamentaux », explique Eric Morvan, le directeur général de la police nationale (DGPN).
Des missions différentes selon les secteurs. Si tous les commissariats auront leur PSQ, les missions seront différentes en fonction de ce que la préfecture appelle « les irritants ». C’est-à-dire ces spécificités locales qui parfois pourrissent la vie des habitants. Dans certains quartiers il s’agira du trafic de stupéfiants. Dans d’autres, les rodéos urbains seront dans le collimateur.
« Nous aurons plein de territoires d’expérimentation », insiste Josiane Chevalier, la préfète qui rebondit ainsi sur l’annonce d’expérimentations menées à l’échelle nationale dans une vingtaine de villes. La représentante de l’Etat continue : « A Palaiseau, par exemple, le commissaire a déjà dit aux patrouilles de prendre cinq minutes pour aller discuter avec les commerçants. L’idée est d’occuper le terrain pour effacer le sentiment d’insécurité et d’impuissance publique. »
30 fonctionnaires en renfort. Pour y arriver, Eric Morvan a annoncé l’arrivée en décembre de 30 fonctionnaires supplémentaires. Et la dynamisation de la réserve civile, de simples citoyens qui pourront épauler les agents sur le terrain quelques jours par mois. « Nous avons l’exemple de ce qui se fait en gendarmerie nationale », reprend le DGPN.
Pas d’activités prévues avec les jeunes. Quant au retour des matchs de foot entre jeunes et police dans les quartiers, en référence à la phrase prononcée en 2003 par Nicolas Sarkozy alors premier flic de France, il n’est pas prévu. La préfète estime que « les policiers incarnent une autorité qui se matérialise par une attitude et une distance ». En août dernier, lorsque l’association de policiers Raid aventure était venue organiser une manifestation sportive au milieu de la Grande Borne à Grigny, la représentante de l’Etat avait fait part de son mécontentement.
Pour les syndicats, c’est toujours le flou. « Nous ne sommes pas pour, et nous ne sommes pas contre cette nouvelle police. Nous attendons de voir. Et pour l’instant, nous n’avons aucune annonce concrète, réagit Claude Carillo du syndicat majoritaire Alliance. Nous avions demandé que l’existant soit renforcé. Qu’il y ait par exemple dans chaque commissariat un effectif minimum de fonctionnement avec un agent pour gérer le poste, un autre pour la garde à vue… Ce n’est pas le cas, nous sommes obligés de nous dédoubler et cela crée des situations de souffrance au travail. »
Le syndicaliste insiste : « L’Essonne doit être la priorité pour le gouvernement. C’est un département violent dans lequel on retrouve toutes les problématiques qu’il peut y avoir sur l’ensemble de la France. »

Un “bétonnage maîtrisé” ? (l’Athégien nov/dec, tribune Athis-Mons Espoir et Liberté)

Le dernier conseil municipal nous
apprenait que l’immeuble en construction rue René Charton serait intégralement
cédé à une société HLM. La ville a garanti les emprunts.
Cette opération est partie
intégrante d’un projet global de densification du plateau RN7 avec près de 1400
logements supplémentaires dont 350 sociaux. Secteur autrefois préservé par le
plan d’exposition au bruit de l’aéroport, le Maire l’a déclassé afin de
construire davantage.
Bords de Seine, Cité de l’Air,
rue Schuman… cette densification à venir et contraire à notre programme
électoral demeure l’une des raisons principales de notre départ de l’équipe du
Maire
Julien
DUMAINE – Laure LAFOND – Sydney FLEURY – Maryline GRESSY – Michel BOURG –
Julienne GEOFFROY

email :
athis.espoir.liberte@gmail.com

site web :
http://www.julien-dumaine.com