Les travaux d’aménagement menés depuis des années par le Syndicat de l’Orge ont porté leurs fruits durant l’épisode de crue de janvier 2018.

Le chantier aura duré quasiment un an et a été bouclé début décembre, juste avant un nouvel épisode de crue en Ile-de-FranceUn kilomètre de berges a été restauré à Athis-Mons pour un montant de 1,3 M€. C’est le dernier exemple en date du travail réalisé par les équipes du Syndicat de l’Orge pour limiter les effets des crues de l’Orge.

Ces travaux, menés sur le Coteau des vignes, s’inscrivent dans la continuité des actions déployées par ce syndicat depuis de nombreuses années. Et, si cette rivière qui serpente de Dourdan à Athis-Mons en passant par Arpajon, est restée relativement sage durant l’épisode de crue de janvier, ces aménagements n’y sont pas étrangers.
« Nous commençons à obtenir des résultats même s’il est difficile de mesurer précisément les incidences de ces aménagements sur les crues », résume Emmanuel Pranal, responsable rivière et paysage au Syndicat de l’Orge. « Ce qui est certain c’est que l’ensemble de ces chantiers permet aujourd’hui de disposer de surfaces d’expansion pour les eaux de l’Orge de plus en plus importantes, poursuit-il. Il s’agit là d’autant de zones tampons qui ralentissent les effets négatifs des inondations sur les zones habitées. »

Rétablir « un écoulement plus continu et diversifié de l’Orge »

En entretenant la végétation des berges et en débarrassant la rivière des arbres morts, les équipes du syndicat facilitent son écoulement. « Nos opérations de suppression des clapets, ces ouvrages hydrauliques anciens, rétablissent un écoulement plus continu et diversifié de l’Orge ce qui offre davantage de volume disponible pour laisser passer la crue », complète Emmanuel Pranal.
Des effacements de ces fameux clapets sont ainsi en projet à Saint-Germain-lès-Arpajon et Brétigny. Le syndicat a enfin en projet de rouvrir tous les tronçons où l’Orge et ses affluents sont contenus dans des buses, toujours dans un souci d’en faciliter l’écoulement. « Un travail en amont est aussi réalisé, complète le responsable rivière et paysage. Il s’agit de travailler sur la désimperméabilisation des sols, ceux des parkings par exemple, afin de limiter le ruissellement des eaux de pluie. »