Signatures de contrats d’engagement pour l’armée de terre du 26/02 – MICHEL BOURG

Signatures de contrats d’engagement pour l’armée de terre du 26/02 – MICHEL BOURG

 

 
 
Présent ce lundi 26 février 2018 à la salle des mariages de la mairie d’Evry aux côtés de 25 jeunes Essonniens du Centre d’Information et de Recrutement des Forces Armées(CIRFA) qui s’engagèrent pour une durée de 1 à 5 ans dans l’Armée de terre. Ils ont signé leurs contrats en présence du Préfet Délégué pour l’Egalité des Chances, du 1er Adjoint au Maire, du Délégué Militaire Départemental, d’Elus, de Correspondants Défense  et des Anciens Combattants de l’Essonne accompagnés de leurs porte-drapeaux.
 
Certains parents se sont également libérés de leurs obligations professionnelles pour encourager leurs enfants à souscrire leurs contrats d’engagement dans l’armée de terre.
Environ 50 personnes sont venues assister à cette belle cérémonie organisée dans un lieu symbolique, afin de vivre cet engagement fort fait de courage, d’abnégation et de sens des responsabilités d’un de leurs proches.
 
A l’issue de cette signature officielle les jeunes rejoindront soit l’Ecole Nationale des Sous-Officiers d’Active (ENSOA) pour suivre leur formation initiale de chef de groupe d’une durée de 8 mois pour les sous-officiers, soit le fort de Villeneuve- Saint -Georges pour suivre la formation initiale de 6 mois nécessaire pour devenir pompier à la Brigade des Sapeurs -Pompiers de Paris (BSPP), soit les unités présentes dans la France entière pour débuter leur formation initiale de 3 mois suivie d’une formation de spécialité de 3 mois également.
 
Pendant cette période de formation, les nouvelles recrues feront au minimum 3 à 4 séances de sport par semaine, étudieront les relations internationales, apprendront les actes réflexes du militaire (se cacher, se couvrir, se poster), passeront des qualifications en tirs (Famas et Pistolet automatique) et feront des activités sur le terrain, afin de s’aguerrir.
 
 Les sous-officiers apprendront aussi progressivement à commander comme un chef de groupe de n’importe quelle arme (infanterie, cavalerie, génie, artillerie, train…) le fait sur le terrain (un chef de groupe commande 10 personnes dans l’armée de terre), car  à l’issue de leur formation à l’ENSOA, sous réserve de leurs réussites, ils seront nommés sergents et commanderont dans leurs unités d’affectation respectives.
 
En cette belle journée, les 25 jeunes ont été mis à l’honneur et ont fait la fierté de leurs conseillers en recrutement et des anciens combattants qui leur ont montré la voie.  Cette cérémonie s’est terminée par un café de cohésion organisé par la mairie.
 
Cette signature emblématique sera à tout jamais gravée dans la mémoire de ces jeunes, car elle marque le début de leur engagement à servir notre pays. Ces frères d’armes font maintenant partie intégrante de cette belle famille que représente l’Institution Militaire.
 
Tout le personnel du CIRFA souhaite bon vent à ces nouvelles recrues, que la force et le courage soient avec elles durant cette période inoubliable de leurs vies !
 
En 2017 le CIRFA d’Evry a recruté 145 jeunes Essonniens (5 officiers, 17 sous-officiers, 11 pompiers et 112 militaires du rang) alors si vous souhaitez avoir un entretien d’informations sur l’armée de terre, n’hésitez pas à vous rendre dans votre CIRFA de proximité,  toute une équipe de conseillers vous y attend pour vous aider à monter votre projet et vous orienter selon votre profil. Depuis janvier 2018, 42 jeunes d’Evry et des villes à proximité (Corbeil-Essonnes, Ris-Orangis, Athis-Mons, Mennecy…) ont fait le choix de rejoindre l’Armée de Terre, il reste de belles opportunités  à saisir pour 2018, alors engagez- vous pour de belles aventures humaines tout en dépassant vos limites au service d’un collectif et de valeurs qui nous dépassent (solidarité, exemplarité, professionnalisme, cohésion….).
Pour rappel l’Institution Militaire recrute les jeunes  âgés de 18 à 32 ans de sans diplôme à bac + 5 sous conditions d’avoir la nationalité française, de jouir de ses droits civiques, d’avoir fait sa Journée Défense Citoyenneté  (JDC) et d’être motivé et sportif. Au plaisir de vous rencontrer dans votre CIRFA, on ne naît pas militaire on le devient !
 
Michel BOURG
Conseiller Municipal

 

A Evry, le centre commercial a vu le jour en même temps que la ville nouvelle (Le Parisien 20/02)

Evry 2 en 1975, il y a 43 ans, correspondait aux attentes des consommateurs. D’ailleurs celui qui en fait la promotion dajs le parisien est aujourd’hui président … de l’association locale des retraités.
Les investisseurs ont fait une affaire en or et ont largement rentabilisé cet investissement.
Hélas, ils ont eu les dents trop longues et la zone de chalandise n’est pas élastique à l’infini !

L’article du parisien nous apprend que sur 220 boutiques disponibles, seules 170 sont occupées. Soit 50 espaces vides… auxquels il faut ajouter les espaces vides de Thiais…
Ne peut-on pas faire une comparaison avec un projet athégien ?
Il faudrait tendre vers un projet plus écologique et protecteur de cet environnement déjà très pollué. Sport (comme cela était envisagé au départ) entouré de verdure : on a déjà la piscine. Il faut continuer.
Inspirons nous de nos voisins de Paray-Vieille-Poste, qui, intelligemment, ont aménagé un espace vert limitrophe de l’aéroport.

SERIE 2/10. Que sont devenus les lieux emblématiques de l’Essonne ? Alors que le département a fêté ses 50 ans, retour en images sur les lieux qui ont marqué son histoire. Aujourd’hui, gros plan sur le centre commercial Evry 2.

Bien plus qu’un centre commercial, Evry 2 joue le rôle d’un cœur de ville. Créé en même temps que la ville nouvelle, l’établissement poursuit sa vocation depuis son inauguration, le 19 mars 1975 : celle d’offrir « un lieu de vie, d’échanges et de rencontres » aux 52 000 habitants de la commune.
« Quand le centre commercial a ouvert, c’était la révolution ! », se souvient Pierre Maze, l’actuel président de l’Union des retraités d’Evry et ancien gérant de l’espace cinéma du centre pendant vingt-cinq ans. Les habitants du vieil Evry ne l’ont pas vu d’un bon œil mais à cette époque, les clients venaient de loin pour le bowling ou la boîte de nuit. »
Dès sa création, le centre commercial de l’Agora multiplie les partenariats. « Conscient de sa position unique de « Place du Village », Evry 2 s’est naturellement investie dans un rôle culturel et citoyen, témoigne l’actuelle direction. Le centre se transforme régulièrement en lieu de culture grand public avec des expositions, des manifestations culturelles ou encore avec des actions citoyennes comme la lutte contre le sida. » « Il se passait plein de choses, abonde Pierre Maze. Et grâce au théâtre, il y avait toujours des spectacles. »

-

Pour l’inauguration, des activités avaient été aménagées dans le centre commercial. /DR

Boosté par les Nouvelles galeries et Euromarché (NDLR : les galeries Lafayette ont quitté le centre pour Carré-Sénart en Seine-et-Marneet Euromarché a été remplacé par Carrefour), le centre commercial Evry connaît un départ en trombe avec 140 boutiques. « J’avais 13 ans lors de l’inauguration, se rappelle Malik Messadi, l’actuel gérant de la boutique Western Candy. C’était un événement, c’est comme si Disneyland arrivait à Evry ». Trois ans plus tard, le jeune homme décroche un petit boulot à Intersport La Hutte.

170 boutiques occupées sur 220 disponibles

« Le centre commercial montait en puissance, j’ai enchaîné avec un contrat dans un magasin de décoration, renchérit-il. Tous les employés se côtoyaient, c’est comme cela que j’ai fait la connaissance du gérant de Western Candy. On a travaillé plus de 20 ans ensemble puis il m’a cédé des parts. Moi, le gamin de 13 ans qui traînait à l’Agora, je suis devenu le gérant de la boutique. C’est incroyable ! »
Aujourd’hui, le centre commercial doit faire face à la concurrence accrue du Carré Sénart. Sur les 220 boutiques disponibles, seules 170 sont aujourd’hui occupées. « Nous sommes en restructuration, assure la direction. Ces espaces disponibles ont vocation à accueillir des enseignes à la recherche de grandes surfaces. » Prochainement, un pôle restauration, qui donnera sur la place des Terrasses, viendra étoffer l’offre gastronomique.

Entrée de ville: projet iconique ou projet ironique ?

Entrée de ville: projet iconique ou projet ironique ?

Athégien, vous avez forcément entendu parler de ce fameux “projet d’entrée de ville”.
Vous avez raté la réunion publique ? Vous n’y comprenez rien ? Qu’est-ce que c’est que cette histoire de soucoupes volantes futuristes ? De cinéma multiplexe ? VIRGIL…le poète romain peut-être ? N’ayez crainte. Je vous ai concocté un petit article sur le sujet.

Présentation du projet d’entrée de ville le15 février 2018 19h30 salle du Conseil

Le Maire ne s’est pas risquée à un exposé magistral. C’est essentiellement Patrick Stephan, président de l’agence Virgil, l’investisseur privé de cette opération, qui est venu défendre son projet devant les Athégiens. Un projet qui est plutôt apparu comme aventureux: nombre d’incertitudes voire d’incohérences ont été mises en lumière en cours de réunion.
Le projet, dénommé “Concorde Plaza ” (le terme “Plaza”, étant particulièrement à la mode chez les investisseurs, y compris à l’étranger dans les zones sous influence économique française comme le récent “sea plaza” situé à Dakar) est, en fait, un centre commercial avec des commerces, des restaurants et un cinéma .
C’est le pendant de Belle Epine, mais en Essonne. 24 000 m2 de commerces qui deviendraient l’identité visuelle de notre ville.

Des commerces, un cinéma, des restaurants. Mais où sont les consommateurs ?

Autour de nous, la concurrence est rude. A Thiais Village dont les boutiques vivotent et changent sans cesse d’enseigne, l’attractivité est assurée par le géant IKEA. En l’espèce (et à défaut d’un équipement sportif d’envergure initialement envisagé), ce serait notre bon vieux Carrefour qui serait chargé d’appâter le client. Faut-il rappeler que la santé financière des hypermarchés n’est plus ce qu’elle était depuis quelques années ? En matière de locomotive, on a sans doute vu mieux.

En fait de commerces, Patrick Stéphan a, également, évoqué l’installation d’une moyenne surface. Il ne lui aura pas échappé que les consommateurs délaissent les hypers et retournent vers les petites et moyennes surfaces. Mais ce débouché n’empiéterait-il pas sur la zone de chalandise de ce même Carrefour d’Athis-Mons ? Certains l’ont soulevé, une surface commerciale supplémentaire pourrait porter le coup de grâce au boucher, boulanger, tabac…du centre-ville.
Ce a quoi il fut répondu que ce nouveau centre commercial serait notre nouveau centre-ville. Au de sa situation géographique  (coincé à la frontière de la zone aéroportuaire), l’affirmation est pour le moins osée.

Les enseignes, déjà choisies, n’ont pas été communiquées. Certains Athégiens se sont inquiétés d’un choix de commerces qui accentuerait encore la paupérisation de notre ville. A cela, Patrick Stephan insiste sur la mixité entre commerces premium et d’autres, beaucoup moins premium. Rien de très original en vue… La doublure de Belle Epine ?
Il espère surtout que les passagers d’Orly viendront jusqu’à la zone commerciale d’Athis Mons. Il les appelle les « transits » ignorant, hélas, que les clients d’un aéroport s’appellent des passagers et que les passagers en transit ne sortent pas de l’aéroport. Pour preuve, l’Aéroville (centre commercial proche de l’aéroport Charles de Gaulle) escomptait que les passagers et les 80.000 salariés de l’aéroport se précipiteraient dans ses boutiques mais ne fait que vivoter, victime de cette erreur d’appréciation et de la cannibalisation qu’exercent entre eux tous ces centres commerciaux construits trop près les uns des autres.

A l’heure du e-commerce et de l’agressivité commerciale d’un Amazon, les centres commerciaux sont-ils encore concurrentiels ? Tous les leaders de la grande distribution ont des accords avec un e-commercial: Auchan avec Alibaba, Google avec Wal-Mart… Il se murmure même qu’Amazon s’apprêterait à racheter Carrefour. Nous allons bien vers la fin des centres commerciaux… Où se trouve l’étude sur la zone de chalandise du nouveau centre commercial ? Où sont les prévisions de rentabilité à court, moyen et long terme ?

Mais, le projet se veut avoir un atout majeur en poche : le cinéma de 1500 places sur 6000 m2… qui viendra donc en concurrence avec ceux de Belle Epine et de l’Agora …
La question de la survie à long terme d’un tel cinéma se pose. Avec le développement de Netflix, OCS, Amazon et du streaming, le moment d’ajouter un cinéma qui a toutes les chances de vivoter est-il bien choisi ? Au niveau national, la fréquentation des cinémas est en chute régulière depuis quelques années déjà.
Au delà d’Athis-Mons, nos villes proches disposent de cinémas locaux qui projettent des films récents à un prix abordable (je pense au Calypso de Viry-Châtillon). Leur arrêt de mort pourrait être signé. Les intervenants semblaient mal informés et balayèrent cet argument pensant que ceux-ci n’étaient réservés qu’aux seuls films d’art et d’essai…

Au surplus, à aucun moment n’a été pris en considération l’attractivité des salles parisiennes, dans l’espérance naïve qu’un cinéma à Athis-Mons retiendra nos jeunes, alors que de magnifiques salles sont à portée de RER (et donc de pass navigo  dézoné le week-end, les jours fériés et pendant les vacances scolaires, mais il est vrai que bien peu d’élus se sont aventurés à emprunter les transports en commun). Bref, à terme, la rentabilité de ce cinéma n’est pas garantie. Où est donc l’étude de marché ?
Enfin, les autorisations pour ce type d’équipement peuvent être longues à venir…Massy a attendu 7 ans !

Ce centre commercial modifiera durablement la circulation.

Patrick Stephan précise que le plan de circulation a été étudié avec des spécialistes. Le Maire confirme que les ingénieurs d’ADP ont aussi étudié le problème. Rappelons que si les ingénieurs d’ADP sont des as de la construction d’aéroports dans le monde, ils ne sont moins spécialisés dans l’étude de la circulation en banlieue parisienne. La situation embouteillée autour d’Orly et de Roissy paraît en tous les cas en témoigner.
Il me semble que l’opposition socialiste a par ailleurs demandé fort judicieusement si le plan de circulation tenait compte de la réflexion de l’Etat sur la circulation dans cette zone (RN7) et si la configuration de la zone commerciale n’allait pas condamner des améliorations futures envisagées par les pouvoirs publics. Il est apparu clairement que Patrick Stephan ignorait totalement ces projets.
En dépit de nombreuses questions posées par les Athégiens présents, il n’a pas pu être garanti que les entrées et sorties du centre commercial  n’allaient pas empirer les embouteillages quotidiens de la RN7 localisés précisément surcette zone de 16h00 à 20h00 (sans parler de la pollution supplémentaire générée).  De plus, la coordination avec le contournement sud d’Orly semble avoir été ignorée.
Quid de l’étude d’impact précise de ce centre commercial sur la circulation ?

L’emploi

500 emplois envisagés. On imagine qu’il s’agit d’emplois ne nécessitant que peu de formation mais il s’agit sans doute de l’un des points forts du projet.

Calendrier

Patrick Stephan espère déposer les permis de construire en septembre. Il pense qu’il aura aussi toutes les autorisations de la CDAC en septembre également. L’optimisme n’a jamais tué personne …heureusement, puisqu’il s’agit là d’un opérateur privé, nous avons davantage de raisons d’être confiant. Rappelons que la ville a déjà mis deux ans pour lancer une simple maîtrise d’oeuvre pour son épicerie sociale  (concernant uniquement des travaux de réaménagement intérieur)…
Début des travaux en février 2019 donc. Le projet comportant plusieurs zones, on ignore encore quelle zone aura la primeur des constructions. En tout état de cause, la zone dite “îlot Charlie”, qui appartient à ADP sera la dernière à être construite.
Devant les questions pointues des Athégiens, le Maire a révélé son dernier argument : un pôle médical sera installé dans le centre commercial. Comme à Belle Epine, donc. Mais pas inutile dans le contexte d’offre de soins athégien.

Bilan

Commerces, cinémas, pôle médical : ce projet est sujet à de profondes incertitudes quant à son caractère viable et semble s’affranchir d’études complémentaires. Pour des raisons de calendrier électoral, Le Maire est pressée. pourtant, si le centre commercial se révélait être un échec- comme ce n’est pas impossible pour un projet qui appartient à un autre temps – , la paupérisation de notre ville en serait malheureusement consolidée. On parlera alors de ghettoïsation de cette ville limitrophe d’un aéroport.
Mention honorable pour le lapsus du jour : en évoquant la circulation liée au centre commercial, le Maire a parlé du franchissement de Seine qui drainerait de nouveaux consommateurs. Elle a également confirmé sa volonté de bétonnage du quartier RN7 qui s’ajoute donc à celui de la Cité de l’Air (mais cette fois, ce n’était pas un lapsus).

Conclusion

En vérité, rien de bien neuf sous le soleil. Rappelons que l’équipe précédente avait déjà un projet à faible valeur ajoutée sur l’ancien stade Barran (un groupe hôtelier, 151 logements sociaux et un KFC). Ici, et contrairement à ce qu’a pu affirmer le Maire dans son discours des vœux, ce projet n’a pas été travaillé “ces dernières semaines”, mais est essentiellement le fruit du travail de l’ancien directeur technique de la ville. Malheureusement, celle-ci est parvenue à dénaturer le projet initial jusqu’à lui en retirer tout intérêt. Il devait comporter une très forte dominante loisirs, et s’appuyer notamment sur un équipement sportif de premier plan, le Palais des Sports, dont le financement était assuré à hauteur de 7.5 millions d’euros par la vente de l’ancien stade de rugby évoqué plus haut. Un tel équipement, pourtant promis et vendu à de nombreuses associations aurait été le fleuron de la ville et une véritable “locomotive” (davantage qu’un hypermarché) pour un projet d’envergure, surtout qu’il avait été pressenti pour être le siège national de la fédération française de Karaté.
Ce directeur technique, limogé par le Maire il y a un an (l’une des raisons de la fin de mes fonctions d’Adjoint), avait notamment été accusé de faire rêver les élus. L’ironie du sort voudrait que le Maire, qui cherche aujourd’hui à faire rêver les Athégiens, se soit condamnée au même destin.

Julien DUMAINE
Conseiller Métropolitain – Conseiller Territorial – Conseiller Municipal

VIRGIL, société par actions simplifiée est en activité depuis 35 ans.
Installée 14 rue de Bassano à PARIS 16 (75116), elle est spécialisée dans le secteur d’activité des agences immobilières. Son effectif est compris entre 6 et 9
salariés. Sur l’année 2015 elle réalise un chiffre d’affaires de 1 164 200,00 €.  Le total du bilan a diminué de 5,67 % entre 2014 et 2015.
Patrick STEPHAN, est président de la société VIRGIL.

Fin des fonctions d’Adjoint au Maire de M. Kévin RAINHA – intervention en Conseil Municipal

Le dernier Conseil Municipal vit – mais nous commençons à y être habitués – le Maire se séparer de l’un de ses adjoints. Celui-ci a saisi l’occasion pour se fendre d’une bien belle tirade afin d’exprimer le fond de sa pensée concernant la gestion municipale (âmes sensibles s’abstenir). Il est regrettable qu’en raison des intempéries (chutes de neige), la presse n’ait pas été en mesure d’effectuer une retransmission de l’événementToutefois, son intervention ayant été diffusée sous format papier, vous la trouverez reproduite ci-dessous (avec son aimable autorisation):

Madame le Maire, une fois n’est pas coutume j’ai reçu par courrier recommandé une lettre datée du 26 Janvier me notifiant le retrait de ma délégation, sans aucun entretien ni contact préalable. Je l’ai découvert en même temps que la réception de mon dossier du Conseil Municipal, qui d’ailleurs ne comportait pas tous ces points afin qu’ils ne puissent faire l’objet d’un examen en commission. La manœuvre est grossière.

Les Athégiens ont été nombreux à pointer votre inaction au début de la période de crues. Qu’ils soient rassurés. Vous étiez à l’œuvre sur une mission prioritaire: préparer mon éviction. Mais aussi, nous le verrons plus tard, distribuer de nouveaux postes à vos partisans, car à Athis-Mons, le critère d’appartenance à la majorité est le fait d’être rémunéré ou non afin d’acheter leur silence et leur voix au Conseil Municipal.

Toutefois, j’ai cette fois-ci eu droit à une lettre d’accompagnement à laquelle je souhaiterais apporter quelques réponses.

Effectivement, comme vous l’écrivez, j’ai été élu en 2014 sur la liste “Tous pour Athis” afin de mettre en œuvre un projet de ville approuvé par les habitants dans les urnes. Je tiens d’abord à rappeler que dans le cadre des élections municipales, j’ai été démarché ainsi que plusieurs autres élus, par M. Antoine GUISEPPONE afin d’unir nos forces pour la ville, ayant initialement l’ambition de proposer aux Athégiens une liste indépendante.  Mais le problème avec ce fameux “projet de ville approuvé par les habitants dans les urnes”, c’est que nous nous en écartons de jour en jour, et j’imagine que cette nouvelle suspension est intimement liée à ma prise de position au Conseil Municipal dernier à propos de la Cité de l’Air, un projet de densification contraire à nos engagements électoraux qui – je le rappelle – n’a été adopté qu’à une voix près.

Et j’insiste sur le terme “nouvelle suspension”. En effet, vous écriviez “Pour un certain nombre de raisons, votre qualité d’Adjoint au Maire et une délégation vous ont été maintenues”. Je pense qu’il est important que chacun ici sache que j’ai été privé en avril dernier de ma délégation à la jeunesse, aux sports et aux loisirs de façon manifestement illégale. Aussi, suite à mon recours au Tribunal Administratif de Versailles, vous vous êtes sentie contrainte de me réintégrer. Vous aviez en effet tenté de me rétrograder directement au rang de conseiller municipal, sans passer par un vote au conseil. Il est vrai que vous deviez être encore sous le choc de votre défaite face à M. Julien DUMAINE lors de l’élection au Conseil Métropolitain, le jour où vous aviez décidé de vous en séparer en tant qu’Adjoint au Maire. De plus vous m’aviez confié à l’époque ne pas souhaiter “passer pour la méchante aux yeux de la presse et des Athégiens”, vous escomptiez sans doute également racheter mon soutien au travers de l’indemnité associée, malheureusement je n’échange pas ma liberté pour un plat de lentille, que manifestement certains semblent ici apprécier.

Ce que vous semblez me reprocher par dessus tout serait “[ma] liberté et [mon] indépendance”. Choses qui ne datent pourtant pas d’aujourd’hui. En effet, il semble que pour vous réfléchir ce soit déjà désobéir. Ainsi, vous refusez tout compromis de majorité plurielle et toute différence de point de vue. Il est vrai que la liberté et l’indépendance sont des concepts qui vous sont assez étrangers. Un jour, il serait bon qu’au lieu d’hurler au complot, vous procédiez à votre propre remise en question. En effet, cela fait vingt ans, soit durant l’intégralité de votre carrière politique, qu’à vous entendre vous êtes entourée de traîtres ou d’ennemis. D’abord le concurrent Jacques GERING à partir de 2001 et tous ceux qui le suivirent; puis Christine DEPRET (qui a monté sa liste en 2008 et 2014); vous avez également tant écœuré votre ancienne tête de liste Jean-Claude GERMAN qu’il s’est rallié à l’équipe municipale socialiste; vous avez même réussi à provoquer une scission dans l’opposition avec Mme BIDAUD et M. ARMIRAIL entre 2008 et 2014. Ce qui s’est produit aujourd’hui avec vos anciens adjoints et conseillers Mesdames LAFOND, GEOFFROY, GRESSY et Messieurs DUMAINE, FLEURY, ETIENNE, BOURG (et j’oublie tous ceux qui ont démissionné plus tôt) n’est donc pas étonnant car il y a de nombreux précédents qui révèlent une incapacité manifeste à voir dans une simple divergence autre chose qu’un complot contre vous. Mais vous continuerez sans doute dans la victimisation puisqu’aujourd’hui, avec une équipe fragile à bien des égards, vous poursuivez la “chasse aux sorcières” et continuez de vous séparer de vos éléments les moins dociles.

Sur un autre plan, je tiens à préciser que j’ai été honoré d’exercer mes fonctions pendant près d’un an auprès des Anciens Combattants de la ville d’Athis-Mons (bien que vous m’ayez accordé cette délégation en punition, pensant qu’il s’agissait d’une voie de garage). J’ai appris à mieux connaître un certain nombre de personnalités très importantes et estimables par leur œuvre pour notre commune. Je profite de l’occasion qui m’est donnée pour dénoncer la situation très inconfortable dans laquelle vous m’avez placé lors des obsèques de M. Jackie CASTAILLET, Président de l’Union Nationale des Combattants (Athis-Mons) et Ancien Adjoint au Maire de 1983 à 1989, survenues le mois dernier. Que répondre à ceux qui s’interrogeaient sur votre absence et votre non représentation ? Au-delà, c’est aussi un manque de respect flagrant pour une personne qui a milité dans votre association depuis toujours et jusqu’à une date récente. Mes pensées ce soir vont à sa famille et à ses amis.

Ne nourrissant pas d’attachement particulier vis-à-vis d’un titre quelconque, ce qui n’a par ailleurs jamais cessé de vous étonner, je n’ai pas de consigne de vote particulière à donner. Je pense ne pas avoir à rougir de mon bilan d’Adjoint au Maire au service de la population, sur les deux domaines de compétences qui m’ont été confiés successivement pendant trois ans et demi. Toutefois, je reconnais n’avoir jamais fait partie de la petite cour qui vous entoure, et qui comme sous Louis XIV, en viendraient presque aux mains afin d’avoir le privilège de vous apporter votre mouchoir du matin. Il faut dire aussi que nous ne venons pas vraiment du même monde.

Et, puisqu’il nous faut, je cite, “clarifier la situation, tant pour les élus de la majorité et de l’opposition que les habitants”, je précise, une fois encore, que je ne souhaite plus être associé à votre action, par fidélité aux valeurs qui sont les miennes et qui sont partagées par tous ceux qui n’oublient pas d’où ils viennent.


Kevin RAINHA




Hommage à Jackie CASTAILLET – M. BOURG






Monsieur Jackie Castaillet
nous a quitté le 24 décembre dernier à 87 ans. Dès 19 ans, ce solide gaillard, passionné
de rugby, à l’accent catalan, roulant les r, s’engagea dans la Marine où il
effectua 17 années notamment à bord du Georges Leygues puis à la base
sous-marine de Mers-el-Kébir. Après de nombreuses années passées en Algérie
durant les « événements » qui le marquèrent, il rentra en métropole
et s’installa à Athis-Mons en 1966 avec Jacqueline, également militaire, épousée
en 1964 puis  ils fondèrent une famille.

Il participa de 1983 à 1989 à l’équipe municipale de M. L’Helguen, au côté de
M. Guiseppone qui appréciera son attachement aux valeurs incarnées par l’UNC
lors de la fondation de la section en 2009. C’est avec énergie et sans
concessions qu’il développera celle-ci pour défendre le patriotisme et les
valeurs fondatrices de la nation, si absentes, constatait-il, parmi les jeunes
générations. Président, dès la fondation, il envisageait l’an dernier de passer
le flambeau à une nouvelle équipe mais les tensions apparues au sein de
l’association l’encouragèrent à se représenter. Brillamment réélu, il
s’efforcera de rassembler, avec son ami, M. Gamel, solide et attachant
président de l’Amicale des Anciens Combattants, le monde Combattant athégien. 

Par
sa clairvoyance, il permettra le renouvellement et le rajeunissement de sa
fidèle équipe pour préparer sa dixième assemblée générale dans la perspective
du centenaire de l’UNC et de la Grande Guerre durant laquelle combattit son
père qui lui transmit cette flamme du patriotisme.


M. Jackie Castaillet, né
dans les Pyrénées Orientales (Canohes) le 19-11-1930.

Il incorpore la Marine en
septembre 1949 jusqu’en mai 1966.

Il embarque en 1950 sur le
Georges Leygues ; service TER Oran ; Arzew, Oran, Marine Paris ;
école des Fourriers, base sous-marine de Mers el Kébir, BAN Nimes Garon.

Marié en 1954.

Habite Athis-Mons dès 1966.
Il demeure depuis quelques années à Juvisy/Orge.

Adjoint au Maire d’Athis-Mons chargé des
Sports de 1983 à 1989.

Fonde l’UNC d’Athis-Mons le
21-09-2009.
Il se distinguera par la
volonté de commémorer à Athis-Mons le 5 décembre (Hommages aux Français Morts
pour la France en Algérie et durant les combats du Maroc et de la Tunisie de
1952 à 1964). 
Il appréciera la décision de commémorer cette date par la
nouvelle municipalité dès 2014.

Il encouragera toutes les
actions mémorielles avec la participation des collégiens et des Anciens
Combattants. 

Il regrettera de ne pouvoir participer en octobre 2016 à la visite
des lieux de combats de Verdun.

Il s’enthousiasmait du
projet du Centenaire de l’UNC athégienne de commémorer en 2018 le sacrifice du
capitaine Brialy en 2014 et auquel la municipalité rendit hommage le 23
novembre 1918. 



Michel BOURG



—————————–