Cette opération de privatisation pose franchement question : A quoi bon vendre si l’intégralité des sommes est vouée à dormir sur des comptes bancaires ?
A ce tarif-là, autant conserver un portefeuille d’actions pour l’état… dont les dividendes sont par ailleurs en hausse.
Consulter l’article de Libération: “La Cour des comptes tacle les privatisations d’ADP et de la Française des jeux”
Le contrôleur des comptes publics estime qu’il s’agit d’un processus «complexe et injustifiée» pour, au final, investir 250 millions d’euros par an dans des actions d’innovation.
“La Cour des comptes relève cependant que seuls 250 millions d’euros seront effectivement affectés à des investissements en matière d’innovation. En effet les 10 milliards récoltés à l’issue des privatisations sont stockés sur un compte en banque. Seuls les intérêts produits par cette somme pourront être utilisés. Les placements sans risque n’étant pas très rémunérateurs par les temps qui courent, les 10 milliards d’euros ne produiront que 250 millions d’intérêts par an.”