Je dépense donc je suis ! (Tribune Athégien novembre 2021)

Le détournement de la célèbre phrase de Descartes pourrait bien être le nouveau mantra de la municipalité. Le budget supplémentaire, usuellement simple moyen d’ajustement, rajoute cette année la somme colossale d’un million d’euros (!) en frais de personnels. Rappelons que ce chapitre était déjà en hausse de 300.000€ au budget principal. Si des dépenses exceptionnelles liées au COVID en justifient certes une partie, il n’est aujourd’hui plus possible de masquer la politique d’embauche à outrance de nouveaux cadres en mairie (les postes en direction ont doublé). Ceux-ci, particulièrement coûteux, iront rejoindre la horde de responsables encadrant depuis leurs bureaux des agents de terrain toujours moins nombreux.

A côté de cela, les familles athégiennes restent dans l’attente de la construction des écoles promises, bien qu’une nouvelle “étude de prospective” (dont nous connaissons déjà les résultats) ait été commandée par la ville pour en évaluer la nécessité. Il est à craindre que cette hausse des charges récurrentes ne grève les fonds propres de la commune et ne compromette sa capacité à investir. Jusqu’à maintenant, c’est le contribuable Athégien taxé à 47.42% qui épongeait cette gestion. Il aura d’ailleurs eu la bien mauvaise surprise de découvrir cette année une augmentation d’impôts supplémentaire d’environ 50€ au titre de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères…

 

Julien DUMAINE

email:  rassemblerpourathismons@gmail.com

site web : https://rassembler-pour-athis-mons.fr/

Que penser de la gestion financière d’Athis-Mons ? (CM 29/09/21)

A l’occasion du débat sur le budget supplémentaire, Julien DUMAINE revient sur les ajustements du budget de la ville. Alors qu’un report énorme (et exceptionnel) a eu lieu du fait des dépenses non exécutées pour cause de COVID, que les dotations de l’Etat augmentent de 250.000€ et les amendes de police sont en hausse de 100.00€… Cet argent, au lieu d’être investi, ne sert qu’à augmenter les frais de personnel de près d’un million d’euros (soit avec le budget principal +1.4 millions d’euros par rapport à l’an dernier) ! Si des dépenses exceptionnelles liées au COVID en justifient certes une partie, il n’est aujourd’hui plus possible de masquer la politique d’embauche à outrance de nouveaux cadres en mairie (les postes en direction ont doublé). Ceux-ci, particulièrement coûteux, iront rejoindre la horde de responsables encadrant depuis leurs bureaux des agents de terrain toujours moins nombreux. A côté de cela, les familles athégiennes restent dans l’attente de la construction des écoles promises. Il est à craindre que cette hausse des charges récurrentes ne grève les fonds propres de la commune et ne compromette sa capacité à investir…