A quoi s’attendre en 2025 ? (Tribune Athégien Janvier 2025)

Les perspectives sont malheureusement assez sombres. Le précédent gouvernement, rattrapé par des années de laxisme budgétaire avait prévu de ponctionner les finances des communes pour résorber le déficit public. Cela représentait plus d’un million d’euros pour Athis-Mons, soit davantage que le maigre autofinancement qu’il nous reste aujourd’hui. En effet – nous le dénonçons régulièrement -, les dernières années ont été marquées par une gestion municipale dispendieuse des deniers publics. Nous disposons donc de très peu de marge et il est à craindre que le gouvernement ne remette rapidement le couvert. Concrètement, cela signifierait que de façon inédite, tout investissement sur la ville ne serait plus financé que par de la dette… aux taux d’intérêts aujourd’hui élevés. Il aurait été opportun de profiter de la faiblesse des taux en début de mandat pour lancer les grands investissements promis qui peinent encore à voir le jour. Émettons le souhait en cette nouvelle année que la municipalité socialiste ait enfin le courage de réaliser les économies qui s’imposent, sans quoi c’est encore le contribuable, à terme, qui paiera.

Pour autant, et en dépit des dangers et menaces qui s’accumulent, nous souhaitons à tous les Athégiens, une bonne et sainte année. Ils peuvent compter sur nous pour ne rien céder, ne rien renier, ne rien concéder, tenir le cap contre vents et marées, maintenir et faire grandir en nous, la petite flamme de l’espérance pour notre ville.

Julien DUMAINE

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QUELLES ALTERNATIVES AU COÛTEUX PROJET D’ECOLE RN7 ?

Le débat se poursuit concernant le projet d’école sur RN7. Julien DUMAINE rappelle qu’il y a un décalage entre les belles esquisses des architectes et le rendu réel d’un projet. Le coût des projets, balayé d’un revers de la main par la municipalité, reste un indicateur important à prendre en compte dans les politiques publiques, car ce sont en dernière analyse les impôts des Athégiens (ici en l’occurrence, de la dette) !

Notre position est qu’il aurait été plus judicieux de réaliser l’école dans des secteurs où le foncier est encore disponible, comme à la Cité de l’Air afin de baisser énormément le coût de l’opération (18 millions d’euros prévus). Cela aurait en outre évité les contraintes de construction induites par une petite parcelle triangulaire donnant sur la RN7, obligeant la construction d’un cour de récréation prévue sur le toit ! Si de telles réalisations se font à Paris, qui n’a plus de terrains à bâtir, nous avions en grande couronne d’autres options possibles.

Enfin, il est dommage qu’un projet d’école d’une telle ampleur n’ait pas été amorcé au début du mandat comme le prévoyaient pourtant les promesses électorales : nous aurions évité la flambée des coûts de construction et pu bénéficier de taux d’intérêts presque quatre fois moins élevés qu’aujourd’hui.

PROJET D’ÉCOLE SUR RN7 : DES DIFFICULTÉS A PRÉVOIR

Au Conseil Municipal, nous sommes revenus sur le projet de nouvelle école sur la RN7. Nous déplorons qu’un tel équipement, présenté comme “urgent” au moment des élections, ne verra finalement même pas le jour sur ce mandat.

Par ailleurs, au delà d’être hors de prix (18 millions d’euros) et ne même pas avoir la cohérence d’intégrer toutes les parcelles contiguës, sa localisation sur la RN7 au niveau du carrefour Belle-Etoile n’apparait pas pertinente. Elle va aggraver encore les difficultés de circulation existantes – la municipalité est bien naïve de croire qu’avec sa carte scolaire, les parents viendront tous déposer bien sagement leurs enfants à l’école à pieds !

Nous apportons également des suggestions par rapport aux plans: la classe en plein air risque d’être peu exploitable en raison du bruit et de la pollution, mais surtout, la réalisation d’une cour d’école sur le toit en R+2 est une mauvaise idée, les précédents sur la ville en témoignent…