A un Conseil Municipal de l’année dernière, Julien DUMAINE intervenait sur le projet d’aménagement Sport/Santé en entrée de ville (RN7), sur l’ancien stade Barran et les parcelles proches du centre aquatique.
Malgré quelques bonnes idées de principe, il ne ressortait rien de vraiment tangible puisque la conférence de presse promise par le Maire pour présenter le projet a désormais 2 ans de retard. Néanmoins un aménageur avait été désigné pour porter ce projet.
Nous regrettions que la ville de Paray-Vieille-Poste, limitrophe du projet et qui dispose pourtant de moyens financiers, n’ait pas été associée à l’avenir de cette zone très intercommunale.
Nous nous interrogions également sur le fait que presque la moitié du foncier de ce projet ait été retirée d’un seul coup de l’étude, sans aucune explication. Nous savons depuis que la municipalité y préparait son projet de grande mosquée, en toute opacité.
Nouveau rebondissement cette semaine : l’aménageur a déposé le bilan…
Quel est le point commun entre l’aménagement de la Cité de l’Air, celui des Bords de Seine, le pôle sport/santé en entrée de ville, la ferme pédagogique de Mons, ou les deux nouvelles écoles annoncées ? La chose est désormais connue : tous ces projets ont fait l’objet d’une montagne de promesses, mais aucun ne verra finalement le jour sur ce mandat.
Il vient pourtant d’émerger un projet plus confidentiel qui, lui, ne figurait sur aucun programme municipal et avance pourtant à grande vitesse à l’approche des échéances électorales (le permis est déjà déposé). En mal de réalisations, et face au mécontentement croissant des Athégiens sur les sujets d’insécurité, de désertification économique et d’abandon général de notre ville, la gauche joue la carte du communautarisme, espérant recueillir un certain nombre de suffrages.
L’entrée d’Athis-Mons et du Département verra donc très prochainement la construction d’un imposant lieu de culte, ce qui embouteillera encore davantage la RN7. Et qu’importe que ce projet n’ait jamais été débattu ni même mentionné au Conseil Municipal : on y a travaillé quatre ans dans le plus grand secret. Qu’importe que la ville voisine ait des projets et fasse des propositions alléchantes : on ne répond pas aux courriers. Qu’importe même l’opinion des habitants : ils n’auront pas voix au chapitre, la réélection en dépend. Mais la majorité silencieuse a peut-être un autre avis…