Urbanisme : La municipalité recule et adopte nos propositions

Dans le cadre de leur révision du Plan Local d’Urbanisme la ville d’Athis-Mons a souhaité introduire de nombreuses dispositions déraisonnables et peu applicables. A l’instar du dernier débat où elle souhaitait limiter à un maximum de 15% les extensions (soit pour une maison moyenne à Athis-Mons de 9 à 15m2 maximum) avant de renoncer, nous avons obtenu dernièrement une grande victoire !

Leur projet prévoyait la mise en place d’un retrait obligatoire de 6m des limites séparatives (ou 9m en cas de vue)… Or c’est méconnaitre la réalité du parcellaire pavillonnaire athégien, qui est composé de petits propriétaires avec une largeur de terrain de 10-11 mètres… rendant leur propre terrain inconstructible de fait, et interdisant toute opération future de démolition/reconstruction ou même d’extension (la chute de la valeur de leur maison était à prévoir…) !

Heureusement nous avons fini par être entendus, et le retrait obligatoire vient d’être réduit à 3m et 6m (avec vue) pour ce cas précis. Les intérêts de nombreux Athégiens ont été préservés !

On ne vous demande pas de comprendre, mais de payer ! (Athégien juin 2025)

En dépit des propos alarmistes véhiculés en permanence par la municipalité, le contexte général de la ville d’Athis-Mons demeure privilégié. Contrairement à de nombreuses communes qui font face à une réduction des dotations de l’état, celles de notre ville connaissent une augmentation continue. Si la commune se trouve confrontée à une dégradation de l’état de ses finances, la cause réside bien davantage dans l’utilisation faite des deniers publics.

 

En effet, avez-vous le sentiment que les 73 millions d’euros du budget annuel sont réellement dépensés avec sagesse, dans une ville qui semble se dégrader de jour en jour ? Faute d’offrir des services publics qui profitent à tous et non pas uniquement à des segments électoraux bien identifiés, la ville serait avisée de rendre leur argent aux contribuables qui en feront un meilleur usage.

 

En vérité, ceux-ci ont vu leur taxe foncière s’envoler sur le mandat, avec un montant brut qui s’est déjà accru de plus de 15% du fait de l’augmentation des bases, l’imposition étant un produit. Ainsi, pour ne pas augmenter les impôts il serait nécessaire de réduire le taux à due concurrence comme nous le demandons depuis des années. « Impossible ! Ridicule ! » tempêtent les socialistes. Pourtant, c’est bien ce que la ville voisine de Juvisy – qui a bien compris et exposé cette mécanique – vient de voter pour 2025. Les Athégiens, eux, faute d’une bonne gestion municipale, semblent condamnés à payer.

 

Julien DUMAINE