19 Fév 2018 | Non classé |
Athégien, vous avez forcément entendu parler de ce fameux “projet d’entrée de ville”.
Vous avez raté la réunion publique ? Vous n’y comprenez rien ? Qu’est-ce que c’est que cette histoire de soucoupes volantes futuristes ? De cinéma multiplexe ? VIRGIL…le poète romain peut-être ? N’ayez crainte. Je vous ai concocté un petit article sur le sujet.

Présentation du projet d’entrée de ville le15 février 2018 19h30 salle du Conseil
Le Maire ne s’est pas risquée à un exposé magistral. C’est essentiellement Patrick Stephan, président de l’agence Virgil, l’investisseur privé de cette opération, qui est venu défendre son projet devant les Athégiens. Un projet qui est plutôt apparu comme aventureux: nombre d’incertitudes voire d’incohérences ont été mises en lumière en cours de réunion.
Le projet, dénommé “Concorde Plaza ” (le terme “Plaza”, étant particulièrement à la mode chez les investisseurs, y compris à l’étranger dans les zones sous influence économique française comme le récent “sea plaza” situé à Dakar) est, en fait, un centre commercial avec des commerces, des restaurants et un cinéma .
C’est le pendant de Belle Epine, mais en Essonne. 24 000 m2 de commerces qui deviendraient l’identité visuelle de notre ville.
Des commerces, un cinéma, des restaurants. Mais où sont les consommateurs ?
Autour de nous, la concurrence est rude. A Thiais Village dont les boutiques vivotent et changent sans cesse d’enseigne, l’attractivité est assurée par le géant IKEA. En l’espèce (et à défaut d’un équipement sportif d’envergure initialement envisagé), ce serait notre bon vieux Carrefour qui serait chargé d’appâter le client. Faut-il rappeler que la santé financière des hypermarchés n’est plus ce qu’elle était depuis quelques années ? En matière de locomotive, on a sans doute vu mieux.
En fait de commerces, Patrick Stéphan a, également, évoqué l’installation d’une moyenne surface. Il ne lui aura pas échappé que les consommateurs délaissent les hypers et retournent vers les petites et moyennes surfaces. Mais ce débouché n’empiéterait-il pas sur la zone de chalandise de ce même Carrefour d’Athis-Mons ? Certains l’ont soulevé, une surface commerciale supplémentaire pourrait porter le coup de grâce au boucher, boulanger, tabac…du centre-ville.
Ce a quoi il fut répondu que ce nouveau centre commercial serait notre nouveau centre-ville. Au de sa situation géographique (coincé à la frontière de la zone aéroportuaire), l’affirmation est pour le moins osée.
Les enseignes, déjà choisies, n’ont pas été communiquées. Certains Athégiens se sont inquiétés d’un choix de commerces qui accentuerait encore la paupérisation de notre ville. A cela, Patrick Stephan insiste sur la mixité entre commerces premium et d’autres, beaucoup moins premium. Rien de très original en vue… La doublure de Belle Epine ?
Il espère surtout que les passagers d’Orly viendront jusqu’à la zone commerciale d’Athis Mons. Il les appelle les « transits » ignorant, hélas, que les clients d’un aéroport s’appellent des passagers et que les passagers en transit ne sortent pas de l’aéroport. Pour preuve, l’Aéroville (centre commercial proche de l’aéroport Charles de Gaulle) escomptait que les passagers et les 80.000 salariés de l’aéroport se précipiteraient dans ses boutiques mais ne fait que vivoter, victime de cette erreur d’appréciation et de la cannibalisation qu’exercent entre eux tous ces centres commerciaux construits trop près les uns des autres.
A l’heure du e-commerce et de l’agressivité commerciale d’un Amazon, les centres commerciaux sont-ils encore concurrentiels ? Tous les leaders de la grande distribution ont des accords avec un e-commercial: Auchan avec Alibaba, Google avec Wal-Mart… Il se murmure même qu’Amazon s’apprêterait à racheter Carrefour. Nous allons bien vers la fin des centres commerciaux… Où se trouve l’étude sur la zone de chalandise du nouveau centre commercial ? Où sont les prévisions de rentabilité à court, moyen et long terme ?
Mais, le projet se veut avoir un atout majeur en poche : le cinéma de 1500 places sur 6000 m2… qui viendra donc en concurrence avec ceux de Belle Epine et de l’Agora …
La question de la survie à long terme d’un tel cinéma se pose. Avec le développement de Netflix, OCS, Amazon et du streaming, le moment d’ajouter un cinéma qui a toutes les chances de vivoter est-il bien choisi ? Au niveau national, la fréquentation des cinémas est en chute régulière depuis quelques années déjà.
Au delà d’Athis-Mons, nos villes proches disposent de cinémas locaux qui projettent des films récents à un prix abordable (je pense au Calypso de Viry-Châtillon). Leur arrêt de mort pourrait être signé. Les intervenants semblaient mal informés et balayèrent cet argument pensant que ceux-ci n’étaient réservés qu’aux seuls films d’art et d’essai…
Au surplus, à aucun moment n’a été pris en considération l’attractivité des salles parisiennes, dans l’espérance naïve qu’un cinéma à Athis-Mons retiendra nos jeunes, alors que de magnifiques salles sont à portée de RER (et donc de pass navigo dézoné le week-end, les jours fériés et pendant les vacances scolaires, mais il est vrai que bien peu d’élus se sont aventurés à emprunter les transports en commun). Bref, à terme, la rentabilité de ce cinéma n’est pas garantie. Où est donc l’étude de marché ?
Enfin, les autorisations pour ce type d’équipement peuvent être longues à venir…Massy a attendu 7 ans !
Ce centre commercial modifiera durablement la circulation.
Patrick Stephan précise que le plan de circulation a été étudié avec des spécialistes. Le Maire confirme que les ingénieurs d’ADP ont aussi étudié le problème. Rappelons que si les ingénieurs d’ADP sont des as de la construction d’aéroports dans le monde, ils ne sont moins spécialisés dans l’étude de la circulation en banlieue parisienne. La situation embouteillée autour d’Orly et de Roissy paraît en tous les cas en témoigner.
Il me semble que l’opposition socialiste a par ailleurs demandé fort judicieusement si le plan de circulation tenait compte de la réflexion de l’Etat sur la circulation dans cette zone (RN7) et si la configuration de la zone commerciale n’allait pas condamner des améliorations futures envisagées par les pouvoirs publics. Il est apparu clairement que Patrick Stephan ignorait totalement ces projets.
En dépit de nombreuses questions posées par les Athégiens présents, il n’a pas pu être garanti que les entrées et sorties du centre commercial n’allaient pas empirer les embouteillages quotidiens de la RN7 localisés précisément surcette zone de 16h00 à 20h00 (sans parler de la pollution supplémentaire générée). De plus, la coordination avec le contournement sud d’Orly semble avoir été ignorée.
Quid de l’étude d’impact précise de ce centre commercial sur la circulation ?
L’emploi
500 emplois envisagés. On imagine qu’il s’agit d’emplois ne nécessitant que peu de formation mais il s’agit sans doute de l’un des points forts du projet.
Calendrier
Patrick Stephan espère déposer les permis de construire en septembre. Il pense qu’il aura aussi toutes les autorisations de la CDAC en septembre également. L’optimisme n’a jamais tué personne …heureusement, puisqu’il s’agit là d’un opérateur privé, nous avons davantage de raisons d’être confiant. Rappelons que la ville a déjà mis deux ans pour lancer une simple maîtrise d’oeuvre pour son épicerie sociale (concernant uniquement des travaux de réaménagement intérieur)…
Début des travaux en février 2019 donc. Le projet comportant plusieurs zones, on ignore encore quelle zone aura la primeur des constructions. En tout état de cause, la zone dite “îlot Charlie”, qui appartient à ADP sera la dernière à être construite.
Devant les questions pointues des Athégiens, le Maire a révélé son dernier argument : un pôle médical sera installé dans le centre commercial. Comme à Belle Epine, donc. Mais pas inutile dans le contexte d’offre de soins athégien.
Bilan
Commerces, cinémas, pôle médical : ce projet est sujet à de profondes incertitudes quant à son caractère viable et semble s’affranchir d’études complémentaires. Pour des raisons de calendrier électoral, Le Maire est pressée. pourtant, si le centre commercial se révélait être un échec- comme ce n’est pas impossible pour un projet qui appartient à un autre temps – , la paupérisation de notre ville en serait malheureusement consolidée. On parlera alors de ghettoïsation de cette ville limitrophe d’un aéroport.
Mention honorable pour le lapsus du jour : en évoquant la circulation liée au centre commercial, le Maire a parlé du franchissement de Seine qui drainerait de nouveaux consommateurs. Elle a également confirmé sa volonté de bétonnage du quartier RN7 qui s’ajoute donc à celui de la Cité de l’Air (mais cette fois, ce n’était pas un lapsus).
Conclusion
En vérité, rien de bien neuf sous le soleil. Rappelons que l’équipe précédente avait déjà un projet à faible valeur ajoutée sur l’ancien stade Barran (un groupe hôtelier, 151 logements sociaux et un KFC). Ici, et contrairement à ce qu’a pu affirmer le Maire dans son discours des vœux, ce projet n’a pas été travaillé “ces dernières semaines”, mais est essentiellement le fruit du travail de l’ancien directeur technique de la ville. Malheureusement, celle-ci est parvenue à dénaturer le projet initial jusqu’à lui en retirer tout intérêt. Il devait comporter une très forte dominante loisirs, et s’appuyer notamment sur un équipement sportif de premier plan, le Palais des Sports, dont le financement était assuré à hauteur de 7.5 millions d’euros par la vente de l’ancien stade de rugby évoqué plus haut. Un tel équipement, pourtant promis et vendu à de nombreuses associations aurait été le fleuron de la ville et une véritable “locomotive” (davantage qu’un hypermarché) pour un projet d’envergure, surtout qu’il avait été pressenti pour être le siège national de la fédération française de Karaté.
Ce directeur technique, limogé par le Maire il y a un an (l’une des raisons de la fin de mes fonctions d’Adjoint), avait notamment été accusé de faire rêver les élus. L’ironie du sort voudrait que le Maire, qui cherche aujourd’hui à faire rêver les Athégiens, se soit condamnée au même destin.
Julien DUMAINE
Conseiller Métropolitain – Conseiller Territorial – Conseiller Municipal
VIRGIL, société par actions simplifiée est en activité depuis 35 ans.
Installée 14 rue de Bassano à PARIS 16 (75116), elle est spécialisée dans le secteur d’activité des agences immobilières. Son effectif est compris entre 6 et 9
salariés. Sur l’année 2015 elle réalise un chiffre d’affaires de 1 164 200,00 €. Le total du bilan a diminué de 5,67 % entre 2014 et 2015.
Patrick STEPHAN, est président de la société VIRGIL.
18 Fév 2018 | Non classé
Le dernier Conseil Municipal vit – mais nous commençons à y être habitués – le Maire se séparer de l’un de ses adjoints. Celui-ci a saisi l’occasion pour se fendre d’une bien belle tirade afin d’exprimer le fond de sa pensée concernant la gestion municipale (âmes sensibles s’abstenir). Il est regrettable qu’en raison des intempéries (chutes de neige), la presse n’ait pas été en mesure d’effectuer une retransmission de l’événement. Toutefois, son intervention ayant été diffusée sous format papier, vous la trouverez reproduite ci-dessous (avec son aimable autorisation):
Madame le Maire, une fois n’est pas coutume j’ai reçu par courrier recommandé une lettre datée du 26 Janvier me notifiant le retrait de ma délégation, sans aucun entretien ni contact préalable. Je l’ai découvert en même temps que la réception de mon dossier du Conseil Municipal, qui d’ailleurs ne comportait pas tous ces points afin qu’ils ne puissent faire l’objet d’un examen en commission. La manœuvre est grossière.
Les Athégiens ont été nombreux à pointer votre inaction au début de la période de crues. Qu’ils soient rassurés. Vous étiez à l’œuvre sur une mission prioritaire: préparer mon éviction. Mais aussi, nous le verrons plus tard, distribuer de nouveaux postes à vos partisans, car à Athis-Mons, le critère d’appartenance à la majorité est le fait d’être rémunéré ou non afin d’acheter leur silence et leur voix au Conseil Municipal.
Toutefois, j’ai cette fois-ci eu droit à une lettre d’accompagnement à laquelle je souhaiterais apporter quelques réponses.
Effectivement, comme vous l’écrivez, j’ai été élu en 2014 sur la liste “Tous pour Athis” afin de mettre en œuvre un projet de ville approuvé par les habitants dans les urnes. Je tiens d’abord à rappeler que dans le cadre des élections municipales, j’ai été démarché ainsi que plusieurs autres élus, par M. Antoine GUISEPPONE afin d’unir nos forces pour la ville, ayant initialement l’ambition de proposer aux Athégiens une liste indépendante. Mais le problème avec ce fameux “projet de ville approuvé par les habitants dans les urnes”, c’est que nous nous en écartons de jour en jour, et j’imagine que cette nouvelle suspension est intimement liée à ma prise de position au Conseil Municipal dernier à propos de la Cité de l’Air, un projet de densification contraire à nos engagements électoraux qui – je le rappelle – n’a été adopté qu’à une voix près.
Et j’insiste sur le terme “nouvelle suspension”. En effet, vous écriviez “Pour un certain nombre de raisons, votre qualité d’Adjoint au Maire et une délégation vous ont été maintenues”. Je pense qu’il est important que chacun ici sache que j’ai été privé en avril dernier de ma délégation à la jeunesse, aux sports et aux loisirs de façon manifestement illégale. Aussi, suite à mon recours au Tribunal Administratif de Versailles, vous vous êtes sentie contrainte de me réintégrer. Vous aviez en effet tenté de me rétrograder directement au rang de conseiller municipal, sans passer par un vote au conseil. Il est vrai que vous deviez être encore sous le choc de votre défaite face à M. Julien DUMAINE lors de l’élection au Conseil Métropolitain, le jour où vous aviez décidé de vous en séparer en tant qu’Adjoint au Maire. De plus vous m’aviez confié à l’époque ne pas souhaiter “passer pour la méchante aux yeux de la presse et des Athégiens”, vous escomptiez sans doute également racheter mon soutien au travers de l’indemnité associée, malheureusement je n’échange pas ma liberté pour un plat de lentille, que manifestement certains semblent ici apprécier.
Ce que vous semblez me reprocher par dessus tout serait “[ma] liberté et [mon] indépendance”. Choses qui ne datent pourtant pas d’aujourd’hui. En effet, il semble que pour vous réfléchir ce soit déjà désobéir. Ainsi, vous refusez tout compromis de majorité plurielle et toute différence de point de vue. Il est vrai que la liberté et l’indépendance sont des concepts qui vous sont assez étrangers. Un jour, il serait bon qu’au lieu d’hurler au complot, vous procédiez à votre propre remise en question. En effet, cela fait vingt ans, soit durant l’intégralité de votre carrière politique, qu’à vous entendre vous êtes entourée de traîtres ou d’ennemis. D’abord le concurrent Jacques GERING à partir de 2001 et tous ceux qui le suivirent; puis Christine DEPRET (qui a monté sa liste en 2008 et 2014); vous avez également tant écœuré votre ancienne tête de liste Jean-Claude GERMAN qu’il s’est rallié à l’équipe municipale socialiste; vous avez même réussi à provoquer une scission dans l’opposition avec Mme BIDAUD et M. ARMIRAIL entre 2008 et 2014. Ce qui s’est produit aujourd’hui avec vos anciens adjoints et conseillers Mesdames LAFOND, GEOFFROY, GRESSY et Messieurs DUMAINE, FLEURY, ETIENNE, BOURG (et j’oublie tous ceux qui ont démissionné plus tôt) n’est donc pas étonnant car il y a de nombreux précédents qui révèlent une incapacité manifeste à voir dans une simple divergence autre chose qu’un complot contre vous. Mais vous continuerez sans doute dans la victimisation puisqu’aujourd’hui, avec une équipe fragile à bien des égards, vous poursuivez la “chasse aux sorcières” et continuez de vous séparer de vos éléments les moins dociles.
Sur un autre plan, je tiens à préciser que j’ai été honoré d’exercer mes fonctions pendant près d’un an auprès des Anciens Combattants de la ville d’Athis-Mons (bien que vous m’ayez accordé cette délégation en punition, pensant qu’il s’agissait d’une voie de garage). J’ai appris à mieux connaître un certain nombre de personnalités très importantes et estimables par leur œuvre pour notre commune. Je profite de l’occasion qui m’est donnée pour dénoncer la situation très inconfortable dans laquelle vous m’avez placé lors des obsèques de M. Jackie CASTAILLET, Président de l’Union Nationale des Combattants (Athis-Mons) et Ancien Adjoint au Maire de 1983 à 1989, survenues le mois dernier. Que répondre à ceux qui s’interrogeaient sur votre absence et votre non représentation ? Au-delà, c’est aussi un manque de respect flagrant pour une personne qui a milité dans votre association depuis toujours et jusqu’à une date récente. Mes pensées ce soir vont à sa famille et à ses amis.
Ne nourrissant pas d’attachement particulier vis-à-vis d’un titre quelconque, ce qui n’a par ailleurs jamais cessé de vous étonner, je n’ai pas de consigne de vote particulière à donner. Je pense ne pas avoir à rougir de mon bilan d’Adjoint au Maire au service de la population, sur les deux domaines de compétences qui m’ont été confiés successivement pendant trois ans et demi. Toutefois, je reconnais n’avoir jamais fait partie de la petite cour qui vous entoure, et qui comme sous Louis XIV, en viendraient presque aux mains afin d’avoir le privilège de vous apporter votre mouchoir du matin. Il faut dire aussi que nous ne venons pas vraiment du même monde.
Et, puisqu’il nous faut, je cite, “clarifier la situation, tant pour les élus de la majorité et de l’opposition que les habitants”, je précise, une fois encore, que je ne souhaite plus être associé à votre action, par fidélité aux valeurs qui sont les miennes et qui sont partagées par tous ceux qui n’oublient pas d’où ils viennent.
Kevin RAINHA
17 Fév 2018 | Non classé
Monsieur Jackie Castaillet
nous a quitté le 24 décembre dernier à 87 ans. Dès 19 ans, ce solide gaillard, passionné
de rugby, à l’accent catalan, roulant les r, s’engagea dans la Marine où il
effectua 17 années notamment à bord du Georges Leygues puis à la base
sous-marine de Mers-el-Kébir. Après de nombreuses années passées en Algérie
durant les « événements » qui le marquèrent, il rentra en métropole
et s’installa à Athis-Mons en 1966 avec Jacqueline, également militaire, épousée
en 1964 puis ils fondèrent une famille.
Il participa de 1983 à 1989 à l’équipe municipale de M. L’Helguen, au côté de
M. Guiseppone qui appréciera son attachement aux valeurs incarnées par l’UNC
lors de la fondation de la section en 2009. C’est avec énergie et sans
concessions qu’il développera celle-ci pour défendre le patriotisme et les
valeurs fondatrices de la nation, si absentes, constatait-il, parmi les jeunes
générations. Président, dès la fondation, il envisageait l’an dernier de passer
le flambeau à une nouvelle équipe mais les tensions apparues au sein de
l’association l’encouragèrent à se représenter. Brillamment réélu, il
s’efforcera de rassembler, avec son ami, M. Gamel, solide et attachant
président de l’Amicale des Anciens Combattants, le monde Combattant athégien.
Par
sa clairvoyance, il permettra le renouvellement et le rajeunissement de sa
fidèle équipe pour préparer sa dixième assemblée générale dans la perspective
du centenaire de l’UNC et de la Grande Guerre durant laquelle combattit son
père qui lui transmit cette flamme du patriotisme.
M. Jackie Castaillet, né
dans les Pyrénées Orientales (Canohes) le 19-11-1930.
Il incorpore la Marine en
septembre 1949 jusqu’en mai 1966.
Il embarque en 1950 sur le
Georges Leygues ; service TER Oran ; Arzew, Oran, Marine Paris ;
école des Fourriers, base sous-marine de Mers el Kébir, BAN Nimes Garon.
Marié en 1954.
Habite Athis-Mons dès 1966.
Il demeure depuis quelques années à Juvisy/Orge.
Adjoint au Maire d’Athis-Mons chargé des
Sports de 1983 à 1989.
Fonde l’UNC d’Athis-Mons le
21-09-2009.
Il se distinguera par la
volonté de commémorer à Athis-Mons le 5 décembre (Hommages aux Français Morts
pour la France en Algérie et durant les combats du Maroc et de la Tunisie de
1952 à 1964). Il appréciera la décision de commémorer cette date par la
nouvelle municipalité dès 2014.
Il encouragera toutes les
actions mémorielles avec la participation des collégiens et des Anciens
Combattants.
Il regrettera de ne pouvoir participer en octobre 2016 à la visite
des lieux de combats de Verdun.
Il s’enthousiasmait du
projet du Centenaire de l’UNC athégienne de commémorer en 2018 le sacrifice du
capitaine Brialy en 2014 et auquel la municipalité rendit hommage le 23
novembre 1918.
Michel BOURG
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9 Fév 2018 | Presse
Les cartes ont été redistribuées au sein de la majorité où quatre nouveaux adjoints au maire ont été nommés.
Une nouvelle fois, le casting a été modifié parmi les élus d’Athis-Mons. Sans surprise, le conseil municipal s’est prononcé ce mercredi soir en faveur du retrait du statut d’adjoint au maire de Kévin Rainha (LRM). En désaccord avec la maire Christine Rodier (LR),
le jeune élu va désormais siéger en tant que simple conseiller municipal.
Sa délégation aux Anciens Combattants lui avait été retirée fin janvier par arrêté du maire, quelques mois à peine après le retrait de sa première délégation, la Jeunesse et les Sports. « Cette suspension est intimement liée à ma prise de position au dernier conseil municipal à propos de
la Cité de l’Air, un projet de densification contraire à nos engagements électoraux », a lancé le désormais ex-adjoint lors de la séance de mercredi.
Pour consolider ses troupes, sérieusement amoindries après les scissions successives de Julien Dumaine, Laure Lafond, Julienne Geoffroy ou Michel Bourg notamment, Christine Rodier a choisi de porter à nouveau à dix le nombre de ses adjoints. Il était tombé à sept suite aux secousses successives qu’a subies la majorité depuis le décès accidentel du 1er adjoint Antoine Guiseppone en décembre 2016.
Ce mercredi, quatre nouveaux maires adjoints ont donc été désignés. Pascal Petetin remplace Kévin Rainha en qualité de 7e adjoint et hérite des délégations au Cadre de vie, Environnement et Espace public. Carla Mesquita, 8e adjointe au maire est désormais en charge de la Petite enfance, Frédéric Neau est nommé 9e adjoint en charge des Finances. Enfin, Luisa Alfieri-Nieto complète la liste en qualité de 10e adjointe et obtient la charge des Affaires sociales.
Cette refonte de l’équipe municipale n’est pas sans impact sur le budget de la commune, puisque l’enveloppe dédiée aux indemnités et à la formation des élus passe de 262 000 euros en 2017 à 277 000 € pour le budget 2018. « Verser des indemnités aux élus n’est pas choquant en soi. Ce qui l’est, c’est le contexte, attaque l’opposant socialiste Jean-Jacques Grousseau. En effet, en parallèle à cette hausse de 15 000 euros, la majorité s’est prononcée pour une baisse de 4 % de l’enveloppe destinée au personnel communal, soit 1,1 M€ en moins, et a retiré 64 000 € au Centre communal d’action social (CCAS). » Sur ce point, le cabinet du maire n’a pas répondu à nos sollicitations.
6 Fév 2018 | Presse
Le conseil municipal qui se tiendra mercredi soir devrait être l’occasion d’un renouvellement parmi les élus d’Athis-Mons. Kevin Rainha (LR) devrait perdre son statut d’adjoint au maire, alors que quatre nouveaux adjoints doivent être désignés dans la foulée.
Autour du maire Christine Rodier (LR), les cartes vont être redistribuées. Ce mercredi, le conseil municipal d’Athis-Mons doit se prononcer sur le maintien de Kevin Rainha (LR) dans ses fonctions de 7e adjoint au maire. Sauf surprises, l’élu qui vient de se voir retirer sa délégation aux Anciens combattants devrait redevenir simple conseiller municipal à l’issue du vote.
En parallèle, quatre nouveaux élus doivent être nommés ce mercredi pour porter à nouveau à dix le nombre d’adjoints au maire. Après
les différents désaccords et scissions survenus ces derniers mois au sein de la majorité, ce chiffre était tombé à sept.
« Il y aura un remaniement dans les délégations. L’objectif est de rendre la politique municipale plus efficace et plus lisible pour les habitants », indique le cabinet du maire.
De son côté, Kevin Rainha, 26 ans, ne se dit « pas surpris » par cette issue. « En début de mandat, j’ai hérité de la délégation Jeunesse et Sports, indique-t-il. Un nouveau gymnase devait être construit et j’en avais informé toutes les associations sportives. Seulement, au budget 2017, cette ligne ne figurait pas. Du coup, je n’ai pas voté ce budget. »
« Christine Rodier tente de consolider sa majorité en réalisant ces nouveaux changements »
Un geste qui scelle une forme de rupture avec la majorité. Mais, même si Kevin Rainha décide de former son propre groupe politique en compagnie d’un autre élu Benoît Desavoye, il ne se considère pas comme un opposant. « Nous sommes juste en marge, précise-t-il. En tout cas, je vais retrouver ma liberté de m’exprimer en redevenant simple conseiller. »
L’opposition de gauche avoue, elle, sa demi-surprise. « Ces points ont été ajoutés au dernier moment à l’ordre du jour, s’étonne Patrice Sac (PS). Christine Rodier tente de consolider sa majorité en réalisant ces nouveaux changements. » Sur les dix adjoints qu’elle avait nommés à l’issue de son élection en 2014, seuls quatre sont encore en fonction aux deux-tiers du mandat. Antoine Guiseppone, ex-1er adjoint, était lui décédé accidentellement fin 2016.