A Savigny-le-Temple, le Sedif va créer une eau potable ultra-pure pour l’Essonne et le Val-de-Marne.(Le Parisien 04/02)

Une eau potable sans aucun résidu de micropolluants sortira bientôt de l’usine du Sedif à Sénart grâce à une technique de pointe, utilisée pour dessaler l’eau de mer. Elle alimentera les robinets de cinq villes de l’Essonne et du Val-de-Marne.

Plus aucune trace de pesticides, de perturbateurs endocriniens, de résidus de médicaments, de chlore et plus de calcaire qui entartre les appareils ménagers. Une eau potable ultra-pure sortira prochainement des robinets des habitants d’Athis-Mons et Juvisy-sur-Orge (Essonne), Villeneuve-le-Roi, Rungis et Ablon-sur-Seine (Val-de-Marne). Elle sera produite à Savigny-le-Temple dans l’usine d’Arvigny du Syndicat des eaux d’Ile-de-France (Sedif).
Les travaux préparatoires y démarrent ce mois de février pour installer un système traitant l’eau issue de la nappe calcaire du Champigny par « osmose inverse basse pression ». Cette technique est la plus aboutie pour filtrer l’eau. A l’aide de membres extrêmement fines en polymères, elle retire absolument toutes les micropolluants, au-delà des normes donc, même les minéraux. Elle ne laisse que la molécule d’eau, l’H2O. « Cela ressemble un peu à l’eau déminéralisée que vous mettez dans le fer à repasser, résume Anne-Laure Colon, chargée de mission au Sedif. C’est la technique utilisée pour dessaler l’eau de mer. »
« C’est le top du top pour garantir une eau de qualité exceptionnelle, sans plus aucun résidu de médicaments, d’hormones… », confirme Jacques Place, directeur de l’Eau au Département de Seine-et-Marne. Il n’y aura plus besoin non plus d’ajouter du chlore dans les tuyaux après filtration, comme aujourd’hui, car toutes les bactéries ont été retirées par les membranes.

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« Le chantier — 34 M€ — se déroulera en 2019 et 2020 pour une mise en service en 2021 », annonce Anne-Laure Colon. Entre 22 000 et 50 000 m³ d’eau ultra propre seront produits par jour à l’usine d’Arvigny à partir de sept forages à Voisenon et Vert-Saint-Denis puisant l’eau dans la nappe du Champigny.
Le liquide qui en sortira sera tellement pur que l’exploitant devra ajouter 30 % d’eau purifiée selon la méthode actuelle (charbon actif et chlore) pour la rendre réellement buvable.
Seuls hics : les micropolluants retirés par les membranes sont rejetés dans la Seine après la filtration ; et l’osmose inverse basse pression est une technique très chère. « En investissement comme en exploitation, confirme Jacques Place. Peu de monde peut s’offrir un tel équipement. C’est inaccessible à nos petits syndicats de l’eau seine-et-marnais par exemple. » Mais le Sedif n’augmentera pas le prix au robinet pour autant, assure le syndicat. Au contraire : le consommateur pourrait même en sortir gagnant puisque la forte réduction du calcaire dans l’eau diminuera ses dépenses liées à l’entartrage des appareils (surconsommation, remplacement…).
Une fois que la technique sera rodée à Savigny-le-Temple, le Sedif souhaite l’installer dans ses usines géantes de Choisy-le-Roi (Val-de-Marne) et Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis) qui alimentent une grande partie du sud, de l’est et du nord de l’Ile-de-France.

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Savigny-le-Temple, mardi 30 janvier. Les travaux préparatoires commencent en février. Le chantier est prévu en 2019-2020 pour une mise en service de cette eau ultra pure en 2021. LP/Marine Legrand

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Méry-sur-Oise (Val-d’Oise). Voici à quoi ressembleront à peu près les tuyaux avec membranes filtrant l’eau à Savigny. Cette usine du Sedif a une technologie un peu équivalente mais pas aussi efficace que ce qu’assurera l’osmose inverse basse pression à Sénart. SEDIF


source: http://www.leparisien.fr/savigny-le-temple-77176/a-savigny-le-temple-le-sedif-va-creer-une-eau-potable-ultra-pure-pour-l-essonne-et-le-val-de-marne-04-02-2018-7540575.php

Essonne : les inondations évitées sur l’Orge grâce à des aménagements anti-crue (Le Parisien 31/12)

Les travaux d’aménagement menés depuis des années par le Syndicat de l’Orge ont porté leurs fruits durant l’épisode de crue de janvier 2018.

Le chantier aura duré quasiment un an et a été bouclé début décembre, juste avant un nouvel épisode de crue en Ile-de-FranceUn kilomètre de berges a été restauré à Athis-Mons pour un montant de 1,3 M€. C’est le dernier exemple en date du travail réalisé par les équipes du Syndicat de l’Orge pour limiter les effets des crues de l’Orge.

Ces travaux, menés sur le Coteau des vignes, s’inscrivent dans la continuité des actions déployées par ce syndicat depuis de nombreuses années. Et, si cette rivière qui serpente de Dourdan à Athis-Mons en passant par Arpajon, est restée relativement sage durant l’épisode de crue de janvier, ces aménagements n’y sont pas étrangers.
« Nous commençons à obtenir des résultats même s’il est difficile de mesurer précisément les incidences de ces aménagements sur les crues », résume Emmanuel Pranal, responsable rivière et paysage au Syndicat de l’Orge. « Ce qui est certain c’est que l’ensemble de ces chantiers permet aujourd’hui de disposer de surfaces d’expansion pour les eaux de l’Orge de plus en plus importantes, poursuit-il. Il s’agit là d’autant de zones tampons qui ralentissent les effets négatifs des inondations sur les zones habitées. »

Rétablir « un écoulement plus continu et diversifié de l’Orge »

En entretenant la végétation des berges et en débarrassant la rivière des arbres morts, les équipes du syndicat facilitent son écoulement. « Nos opérations de suppression des clapets, ces ouvrages hydrauliques anciens, rétablissent un écoulement plus continu et diversifié de l’Orge ce qui offre davantage de volume disponible pour laisser passer la crue », complète Emmanuel Pranal.
Des effacements de ces fameux clapets sont ainsi en projet à Saint-Germain-lès-Arpajon et Brétigny. Le syndicat a enfin en projet de rouvrir tous les tronçons où l’Orge et ses affluents sont contenus dans des buses, toujours dans un souci d’en faciliter l’écoulement. « Un travail en amont est aussi réalisé, complète le responsable rivière et paysage. Il s’agit de travailler sur la désimperméabilisation des sols, ceux des parkings par exemple, afin de limiter le ruissellement des eaux de pluie. »

Bonne Année ! (l’Athégien Janvier/Février 2018)




Retrouvez ici la tribune de notre groupe tel qu’il devrait apparaître sur le bulletin municipal de Janvier/Février. Celui-ci n’étant pas encore sorti au 31 Janvier, et le but de cette publication étant notamment de vous présenter nos vœux, il nous a paru pertinent d’anticiper la parution du journal de la ville afin de ne pas vous souhaiter la bonne année en retard !

Bonne
année !
Nos résolutions :
défendre une commune dans laquelle la densification ne serait pas une fatalité
et préserver notre qualité de vie.

Une commune attentive aux plus démunis, où les Restos du Cœur seront un jour à
nouveau les bienvenus.

Une commune préparant l’avenir de ses enfants – y compris ceux qui échappèrent
à la guerre – plutôt que de les laisser livrés à eux-mêmes.

Une commune qui sait se rendre
attractive
aux entreprises et à la culture afin que les athégiens en
récoltent les fruits.
En résumé, défendre
jusqu’au bout le projet et les valeurs
pour lesquels leur confiance nous a été accordée
et dont l’action
municipale a fini par s’écarter.
Julien DUMAINE – Laure LAFOND – Sydney FLEURY – Maryline
GRESSY – Michel BOURG – Julienne GEOFFROY

email :
athis.espoir.liberte@gmail.com

site web : http://www.julien-dumaine.com

Inondations : une digue menace à Draveil, des habitants évacués à Athis-Mons (Le Parisien 28/01)

Inondations : une digue menace à Draveil, des habitants évacués à Athis-Mons (Le Parisien 28/01)

Alors que la Seine doit atteindre son pic à Paris la nuit prochaine, en Essonne, Draveil, Corbeil-Essonnes, Vigneux-sur-Seine, Athis-Mons et Crosne sont les villes les plus touchées par les inondations de ces derniers jours.

« La Seine poursuit sa crue, son pic est attendu en milieu de journée ce dimanche, annonce la préfecture dans un communiqué. La hausse des niveaux est lente (0.5cm /heure) mais continue. »
Selon les services de l’Etat, il reste des points de vigilances, notamment sur les bords de Seine et dans les zones de confluence comme celle de l’Yerres où dans les zones inondées les niveaux montent lentement en fonction de celui de la Seine ou comme celle de l’Essonne qui pourra connaître de légers débordements, dans le centre-ville de Corbeil-Essonnes.
« Les zones inondées vont se maintenir et s’étendre en fonction de la hausse du niveau de la Seine, ajoute la préfecture. Il est recommandé d’être vigilant et de respecter les consignes de prudence. » Cinq villes du département sont principalement touchées. Tour d’horizon.
Athis-Mons, une vingtaine d’habitants d’une résidence du quartier de la Plaine-Basse ont été évacués samedi. Enedis devait couper l’électricité car le compteur principal n’était plus qu’à quelques centimètres au-dessus du niveau de l’eau. « On a préféré s’organiser en journée plutôt que de faire ça dans l’urgence la nuit », indique-t-on en mairie. Les habitants ont été aiguillés vers un gymnase de la ville. « Le problème c’est que la décrue va prendre du temps donc les situations vont s’éterniser un peu partout », commente François Durovray, le président (LR) du conseil départemental.
Crosne, dans l’allée Henri-Sueur, la moitié des quinze maisons ont été abandonnées par les habitants. Les autres ont des maisons sur pilotis. Mais si l’Yerres monte encore de trente centimètres la rue sera privée d’électricité aussi.
Draveil 500 foyers installés avenue de Paris, de Beaumont et rue Kruger sont sous surveillance étroite. Car la digue de la Fosse-aux-Carpes, fait face à une forte pression d’eau et quelques brèches pourraient apparaître. En sondant cette butte, l’Agence des espaces verts, a estimé qu’elle pourrait présenter une certaine fragilité. La préfecture de l’Essonne et la ville de Draveil ont été alertées dès vendredi soir. Samedi matin, les habitants ont été prévenus par des agents municipaux. « Nous leur avons demandé de ne pas dormir au rez-de-chaussée et de surélever tout ce qui pouvait l’être, ainsi que de garer leurs voitures ailleurs, a indiqué Georges Tron, le maire (LR) de la commune qui se veut rassurant. Mais c’est avant tout de la prévention, il n’y a rien qui laisse entendre qu’il y a un risque immédiat. »
Corbeil-Essonnes, dans la rue proche de la piscine et longeant la Seine, les maisons sont encore préservées, mais les habitants ne peuvent plus circuler sans des cuissardes.
Vigneux-sur-Seine, le principal problème se situe au niveau du lac de Montalbot où une canalisation d’eaux usées sature. Ce tronçon qui relie la vallée de l’Orge à Valenton (Val-de-Marne) déborde et pollue le lac, à raison d’1m3 d’eau sale par seconde.