Athis-Mons : les policiers armés de Gopro (Le Républicain 05/01)


Dès janvier 2018, les policiers municipaux seront équipés de caméras piétons. Mesure révolutionnaire ou symbolique ?
La nouvelle sera officialisée lors de la cérémonie des vœux de la municipalité d’Athis-Mons le 16 janvier prochain. Les policiers municipaux disposeront d’un nouvel outil lors de leurs interpellations : des caméras piétons.
Yann Lesaux, chef de la police municipale d’Athis-Mons, évoque les différentes fonctions de cette acquisition. La prévention des incidents et l’office de preuve en cas de poursuite, mais aussi une portée pédagogique et d’apaisement. « Les images seront stockées et permettront d’améliorer la qualité de nos services » détaille-t-il.
Les caméras piétons ne seront pas déclenchées automatiquement. Mais comme l’indique Yann, « la ville dispose toujours de ses 35 caméras« . Une chiffre qui sera augmenté en 2018.

Athis-Mons : soufflé par la tempête, un arbre s’abat sur une maison ( Le Parisien 03/01)

Une femme a échappé miraculeusement à un accident ce mercredi matin. Elle nettoyait sa gouttière et venait de descendre de son échelle, lorsqu’un peuplier s’est abattu sur sa maison à l’endroit où elle se trouvait quelques instants plus tôt.

« J’ai eu très peur. » Deux heures après les plus violentes rafales de vent, Daniel, un habitant d’Athis-Mons, peine à se remettre de ses émotions. Vers 7 heures ce mercredi matin, un arbre s’est abattu sur sa maison, rue Caron, soufflée par la tempête Eleanor qui a fait de nombreux dégâts en Essonne.
Surtout, cet immense peuplier a failli tomber sur le crâne de sa femme, qui nettoyait la gouttière de leur véranda quelques instants plus tôt. « Je suis rentrée pour prendre le petit-déjeuner avec mes enfants, et deux minutes plus tard on a eu ce bruit et ce choc », raconte-t-elle, encore éberluée.
Une des branches principales a d’ailleurs balayé l’échelle sur laquelle cette mère de famille était montée. Elle a poursuivi sa course et a brisé le haut d’une véranda. Le tronc s’est, lui, encastré dans le toit-terrasse, faisant chuter deux étages plus bas les ruches qui y étaient entreposées. Le mur s’est en partie éboulé. La salle de bains située juste en dessous est inutilisable.

« Cela fait deux ans qu’on demande que cet arbre soit coupé »

« On en a ras le bol, cela fait deux ans qu’on demande que cet arbre soit coupé parce qu’il menace de tomber, soupire Daniel. Mais le promoteur qui a racheté ce terrain ne nous a jamais répondu. »
La parcelle a en effet été rachetée au moment du décès de l’ancienne propriétaire et découpée en trois lots. Celui comprenant la maison du voisin a trouvé preneur, mais pas encore les deux autres lots, dont celui qui comprenait le peuplier.
« Le problème c’est qu’on se retrouve face à des gens qui cherchent juste le profit et là, ça aurait pu très mal finir, je vais réfléchir et voir si on peut déposer une plainte, reprend Daniel. Si l’arbre était tombé un peu plus à gauche, il aurait terminé sa course dans la chambre du haut. On s’en sort très bien. »
Malgré tout, les dégâts matériels sont considérables. Les experts de l’assurance étaient attendus dans la journée pour faire le point sur l’étendue des travaux.

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Le toit de la véranda de Daniel a été enfoncé. C’est l’endroit exact où sa femme avait posé son échelle et commençait à nettoyer la gouttière.

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Le haut du mur de la maison s’est écroulé sous la violence du choc.

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La vue de l’autre côté de la maison permet de voir la véranda sur laquelle s’est abattu le peuplier.

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Installée comme les autres sur le toit-terrasse de la maison, même la ruche la moins touchée est dans un piteux état.


source: http://www.leparisien.fr/essonne-91/athis-mons-souffle-par-la-tempete-un-arbre-s-abat-sur-une-maison-03-01-2018-7482237.php

La police municipale d’Athis-Mons bientôt dotée de caméras piéton (Le Parisien 03/01)

Attaché à la poitrine ou a l’épaule, le dispositif d’enregistrement vidéo et sonore sera utilisé dès la semaine prochaine, dans un cadre très réglementé.

Un bâton de défense, une bombe lacrymogène, un revolver et bientôt, une caméra piéton. Certains agents de la police municipale (PM) d’Athis-Mons patrouilleront en ville dès la semaine prochaine équipés de ce dispositif d’enregistrement vidéo et audio.
Sur les treize hommes et femmes qui composent ces forces de l’ordre locales, seuls trois responsables seront habilités à porter, sur la poitrine ou au niveau de l’épaule, l’un de ces boîtiers. L’un d’eux sera toujours présent lors d’une patrouille. « Leur utilisation est soumise à autorisation de la Commission nationale de l’informatique et des libertés, mais aussi de la préfecture », souligne-t-on à la police municipale d’Athis-Mons.

Une utilisation très réglementée

Sous-entendu pour ceux qui en doutent : ces caméras ne seront pas activées à tort et à travers, mais selon un cadre et une procédure réglementés de bout en bout. Leur usage ne sera pas systématique mais décidé en fonction de la teneur des interventions effectuées sur la voie publique, « notamment quand les esprits commencent à s’échauffer », glisse un agent. Les vidéos, transférées sur un appareil de stockage, seront conservées sur une durée ne pouvant pas excéder six mois. Ces fichiers pourront être utilisés, si nécessaire, par un officier de police judiciaire.
Complémentaires des caméras fixes de vidéoprotection, les caméras piéton apportent, selon leurs promoteurs, une aide aux patrouilles dans la constatation des infractions. Elles permettront aussi de désamorcer des situations de conflit ou de confrontation.

« Les contrevenants ont un comportement tout à fait différent quand ils savent qu’ils sont filmés »

« Il est prouvé que les contrevenants ont un comportement tout à fait différent vis-à-vis des agents quand ils savent qu’ils sont filmés », indique un responsable de la PM d’Athis-Mons. En précisant que « l’enregistrement est une action irréversible, l’agent ne peut techniquement pas effacer la vidéo. »
De son côté, la mairie d’Athis-Mons voit dans ce nouvel outil « un vrai moyen d’apaisement et de transparence dans le travail quotidien des agents en proie de plus en plus régulièrement aux incivilités et aux tensions dans les contrôles. »

Athis-Mons : les commerçants poussés au départ par le futur chantier du tram (Le Parisien 31/12)

La mercerie le Dé d’Argent a fermé ses portes vendredi. Autour de cette véritable institution locale, d’autres commerces devront fermer leurs portes avant le début des travaux de prolongement de la ligne T7.

On aurait pu la croire dépitée et triste. Elle se dit pourtant « contente » de se lancer dans une nouvelle aventure. Vendredi, Danielle Londero a fermé définitivement les portes du Dé d’Argent, la mercerie qu’elle a tenue durant 29 ans au bord de la N7 à Athis-Mons. Cette propriétaire se trouvait sous le coup d’une expropriation en raison du futur chantier de prolongement de la ligne T7 du tramway. La ligne relie pour le moment Villejuif (Val-de-Marne) à Athis-Mons, mais doit s’allonger jusqu’à la gare de Juvisy d’ici 2021. Les travaux commenceront en 2018 selon la RATP.
Poussée dehors, Danielle fait preuve d’un dynamisme à toute épreuve. Elle a décidé de poursuivre son activité, mais d’une autre manière : elle sera bientôt itinérante. « Un graffeur de Viry-Châtillon va repeindre mon camping-car, comme cela on me verra de loin », sourit celle qui garera son véhicule réaménagé sur le marché de Gravilliers, à Athis-Mons, le premier dimanche du mois de février. « Je déplacerai ma boutique roulante au gré des communes qui m’accueilleront », explique-t-elle.

« C’est le flou le plus total »

Ses désormais anciens voisins n’ont pas le même optimisme. Certains devront bientôt mettre à leur tour la clé sous la porte avant que les travaux du T7 commencent. C’est le cas de Jean-Louis, 50 ans, qui vend et répare des télévisions depuis 32 ans. Autour de sa boutique, les appartements condamnés et les fenêtres murées laissent entrevoir le grand chambardement à venir.
« Pour l’instant, on ne sait rien de rien, c’est le flou le plus total, s’insurge le réparateur. J’espère juste que je serai dédommagé comme il se doit. » « Dans 95 % des cas, les choses se passent bien, assure Ile-de-France Mobilités. Nous prenons le temps de discuter pour trouver un accord à l’amiable et les gens sont bien indemnisés. »
Monique n’est pas commerçante. Mais, à 74 ans, elle espère aussi obtenir beaucoup des négociations financières à venir. Les premiers échanges n’ont pour le moment pas comblé cette propriétaire d’un immeuble de sept appartements, dont six en location.
« Je sais que je vais devoir partir à un moment donné, mais je ne veux pas que l’on me donne une poignée de cerises, fulmine-t-elle. J’ai travaillé toute ma vie pour ce bien, j’ai tout refait, la toiture, les appartements, il y a eu deux ravalements, je demande juste mon dû, c’est-à-dire l’équivalent de ce que je vais perdre. »
Marc n’aura pas à négocier. Pourtant situé à quelques pas de là, son magasin de moto ne figure pas sur le tracé du futur prolongement du tramway. Mais l’avenir ne s’annonce pas reluisant pour autant. « Cela va être le bazar pour bosser, avance-t-il. Ils annoncent plusieurs années de travaux. »
Athis-Mons : la déchetterie devrait rouvrir mi-janvier (Le Parisien 17/12)

Athis-Mons : la déchetterie devrait rouvrir mi-janvier (Le Parisien 17/12)

Le Siredom, syndicat qui gère cet écocentre fermé depuis mars à la suite d’une pollution de l’air à la poudre d’aluminium, s’est rendu sur le site ce week-end pour régler les derniers détails.

Après 10 mois de fermeture forcée, les usagers n’y croyaient plus. Début 2018, la déchetterie d’Athis-Mons devrait rouvrir ses portes « en toute sécurité » après la pollution à la poudre d’aluminium subie en mars dernier émanant d’une société voisine. Le Siredom, le syndicat intercommunal qui exploite le site, a réglé les derniers détails ce week-end en ce sens. Son président Xavier Dugoin s’est rendu sur place samedi midi pour s’assurer que l’écocentre sera de nouveau accessible aux habitants dès la mi-janvier.
« Tous les signaux sont au vert, se réjouit Xavier Dugoin. La DRIEE (NDLR : direction régionale et interdépartementale de l’environnement et de l’énergienous a confirmé que tous les résultats d’analyses effectuées en avril et mai dernier étaient bons. Les inspecteurs se sont assurés que l’entreprise voisine à l’origine de la pollution avait procédé aux bons réglages de ses machines pour que cet épisode malheureux ne se renouvelle pas. »

L’une des plus importantes déchetteries du département

Car il a eu de grosses incidences pour les habitants des environs. Cette déchetterie d’Athis-Mons, située quai de l’Industrie, est l’une des plus fréquentées du département : 30 000 usagers s’y rendent chaque année. Pendant 10 mois, ils ont été renvoyés sur les « écocentres » de Morangis et Vigneux-sur-Seine.
« Mais ce n’est pas satisfaisant car ces déchetteries sont déjà saturées », poursuit Xavier Dugoin. Pendant sa visite samedi, le président du Siredom en a profité pour affiner les travaux qui seront réalisés. « Cette déchetterie n’est plus adaptée, estime Xavier Dugoin. Nous avons cherché un autre terrain, mais il n’y a plus de foncier disponible dans ce secteur. »
Les 4 000 m2 de la déchetterie vont donc être transformés pour devenir un « écocentre nouvelle génération » : 4 ou 5 quais de chargement, des bacs pour le compost et une benne pour les pneus. « Surtout, nous allons végétaliser le site », insiste Xavier Dugoin. Les travaux, qui doivent faire l’objet d’études et d’autorisations, ne démarreront pas avant mai 2018. En attendant, les usagers pourront de nouveau y accéder dans quelques semaines.