Bonne année 2020 !

Bonne année 2020 !

Chers amis,

J’ai souhaité écrire quelques mots afin de vous partager mes sentiments à l’égard de l’ouverture de cette nouvelle décennie.

Sur le plan global, la période que nous vivons est l’une des plus instables que le monde ait connue depuis longtemps. Cette instabilité et ces dangers, nous les vivons en première ligne avec le récent sacrifice de ces 13 soldats au Mali.Chacun a alors accompagné leurs familles par la pensée et c’est d’abord à elles que nous voulons adresser toute notre compassion.

Cette période marque aussi la fin d’une génération et une page de l’Histoire se tourne avec elle. L’année 2019 fut ainsi particulièrement marquée par la mort du Président Chirac, auquel un bel hommage fut rendu pour celui qui incarnait autrefois l’indépendance de la France.

Pour autant, les valeurs de Liberté et d’Indépendance n’ont jamais déserté nos cœurs. Leur renaissance dépend encore de chacun d’entre nous. Il est possible d’agir au quotidien afin d’améliorer le monde dans lequel nous vivons, en commençant par des initiatives individuelles insoupçonnées, parfois très proches de nous.

Je ne peux m’empêcher d’avoir notamment une pensée pour ma ville depuis toujours, Athis-Mons, en cette année si particulière. Mon premier message pour 2020, est de réaffirmer ma détermination à changer de logiciel. Jusqu’ici notre ville a eu l’extrême faiblesse de penser toujours en termes de clan, de se battre pour des idéologies ou des étiquettes. Pourtant, la réponse se trouve dans des réponses pratiques, concrètes. Penser en termes de réalité, c’est une autre manière d’envisager la vie municipale. C’est aussi une excellente façon de prendre à cœur ses responsabilités en conservant l’esprit consciencieux qui, seul, permet de demeurer digne de ceux qui placent en nous leur confiance.

Partout en France, mais aussi dans les villes voisines fleurissent des projets similaires au nôtre, y compris de la part de Maires sortants. Ce mouvement, directement issu du terrain apportera une bouffée d’air frais à la démocratie. Tous ces exemples seront contagieux et susciteront un nouvel espoir duquel émergera à nouveau quelque chose de plus grand, car ainsi passe la gloire du monde.

Enfin, trêve de considérations générales : en ces jours aux couleurs peu chatoyantes, je souhaite à chacun de parvenir à naviguer à contre-courant afin d’assurer aux siens santé, bonheur et prospérité.

La volonté l’emportera toujours sur les forces de l’inertie: en avant !

voeux 2020

Après une fin d’année studieuse au travers de 7 ateliers participatifs, bonnes fêtes de fin d’année et excellent Noël !

Après une fin d’année studieuse au travers de 7 ateliers participatifs, bonnes fêtes de fin d’année et excellent Noël !

Bonnes fêtes de fin d'année et joyeux NoëlLa fin de l’année 2019 fut l’occasion pour nous de conduire 7 ateliers participatifs.

Nous pensons que pour aborder sérieusement et avec la niveau de détail nécessaire les grands pans de l’action de la ville il est nécessaire de multiplier les occasions d’échanges. Ainsi, notre liste est celle qui a proposé le plus grand nombre de réunions de travail thématiques.

Ces ateliers nous ont permis de réunir au total plus d’une centaine de personnes: spécialistes de la sécurité, présidents d’associations sportives, parents ou conjoints d’une personne en situation de handicap, parents d’élèves, citoyens automobilistes, cyclistes, piétons, pilotes d’avions,….en d’autres termes autant de facettes et de regards affûtés tant sur le potentiel, les difficultés de notre commune que sur les projets et les idées pour construire notre cadre de vie sur les vingt prochaines années.

Forts de tous ces échanges nous aurons des vacances studieuses pour peaufiner notre projet pour rendre notre ville plus agréable, plus accueillante, plus solidaire, plus sûre, plus dynamique.

Nous remercions les milliers d’Athégiens que nous avons pu rencontrer au travers des évènements, dans la rue, en porte à porte, par courriel ou à travers les réseaux sociaux. La qualité de leur accueil renforce notre motivation à mener campagne, leurs remarques et idées enrichissent notre réflexion.

Bonnes fêtes de fin d’année et excellent Noël !

L’aéroport doit être une chance et non une nuisance

L’aéroport doit être une chance et non une nuisance

Notre projet de centre de formation. Notre combat et notre vigilance pour préserver la tranquillité des riverains que nous sommes. Nos arguments expliquant notre opposition à la privatisation d’Aéroport de Paris.

L'aéroport doit être une chance et non une nuisance

 

Document de déclaration de candidature

Document de déclaration de candidature

Consultez la déclaration de candidature que nous avons distribué aux Athégiens.

Conseil municipal du 18 septembre 2019

Conseil municipal du 18 septembre 2019

conseil municipal

Ne pas être capable d’investir c’est ne pas avoir de vision de l’avenir

Les années passent et se ressemblent : Travaux d’investissements reportés d’exercice en exercice, achats inutiles de terrain… Si le Maire ne sait vraiment pas comment dépenser tout cet argent qui nous provient des hausses des dotations de l’Etat, nous lui réitérons notre suggestion : le rendre aux Athégiens en baissant les impôts.
La situation d’Athis-Mons est exceptionnelle, car depuis plusieurs années nos dotations d’Etat augmentent. La preuve à nouveau dans ce budget supplémentaire où les crédits sont encore supérieurs aux prévisions: +200.000€ de péréquation du FSRIF, +38.000€ de dotation forfaitaire, +61.000€ de compensation des exonérations de taxe d’habitation par rapport à l’estimation, soit 299.000 € en plus !
Malheureusement, alors que l’écrasante majorité des communes doit faire face à un désengagement de l’état (qui ne nous concerne donc pas), tout cet argent est bien mal utilisé et même inutilisé.
Le compte administratif 2018, présenté lors de la dernière séance nous avait permis de mettre en lumière que seul le quart du budget d’investissement avait été effectivement réalisé l’an dernier, du fait d’une absence de planification et de suivi des opérations. On retrouve donc fort logiquement au BS le montant colossal de 7.5 millions d’euros de reports de travaux non exécutés l’an passé. Le chantier du gymnase Hébert, pas encore achevé, doit sans doute détenir un véritable record en matière de durée des travaux et pour seulement une remise aux normes…(opération qui date de 2013…)
Les ajustements (comme la création de nouvelles classes) ne pallient que les urgences consécutives à une politique de densification urbaine outrancière, dont le seul bénéfice pour la ville aura été d’encaisser 135.000€ supplémentaires de droits d’occupation du domaine public, du fait des multiples bases de chantier qui fleurissent sur la ville, sans véritable vision.

INQUIETUDES POUR LA CAISSE DES ECOLES ET LA REUSSITE EDUCATIVE

Concernant la Caisse des écoles nos inquiétudes se portent notamment sur le programme de réussite éducative. Si les financements ne sont pas à la hauteur, cette politique, fondamentale à nos yeux, pourrait continuer d’en pâtir alors que les interventions ont déjà dû être réduites d’après nos informations. Nous craignons que la subvention de la ville soit très insuffisante par rapport aux enjeux.
Pour mémoire, la réussite éducative est définie comme la recherche du développement harmonieux de l’enfant et du jeune. Elle contribue à favoriser la réussite des élèves et leur bien-être en développant la cohérence et la complémentarité des actions dans l’école et hors l’école et en transformant les pratiques pédagogiques et éducatives à l’échelle des territoires. La co-éducation est au cœur de la réussite éducative, les parents se voyant reconnaître une place essentielle.
Ce programme national porté par la Caisse des Écoles de la ville fédère l’ensemble des acteurs socio-éducatifs (les services municipaux, l’éducation nationale, les associations et professionnels de l’enfance, la Maison de la Solidarité, mais aussi et surtout les familles) et apporte une aide globale aux enfants de 2 à 16 ans en situation de fragilité, tant sociale que culturelle ou scolaire.

COUPES BUDGÉTAIRES CONTESTABLES DANS LE BUDGET SOCIAL DESTINE A AIDER LES PLUS FRAGILES

En dépit de la conjecture financière (hausse des dotations de l’Etat), le Maire baisse la subvention prévue au Centre Communal d’Action Social (CCAS) de 148.000€ !
Elle justifie cette coupe par le fait que “l’épicerie sociale, qui fonctionne très bien, ne coûte pas aussi cher que prévu”. Après avoir conduit les Restos du Cœur à la fermeture, nous nous retrouvons avec une épicerie sociale ouverte seulement deux demi-journées dont les critères très restrictifs ne concernent qu’une quarantaine de bénéficiaires. Tout le monde sait bien que les personnes dans le besoin n’ont malheureusement pas disparu et que l’offre est donc insuffisante.
Si le coût de fonctionnement est effectivement inférieur au prévisionnel, il aurait été préférable d’étudier un élargissement des horaires d’ouverture, notamment pour amortir un équipement ayant nécessité des investissements importants de la part de la ville (achat et réaménagement des locaux pour 600.000 euros). L’épicerie a aussi été fermée une bonne partie de l’été, les familles dans le besoin n’étaient pourtant pas parties en vacances !
En réalité, le CCAS n’accorde plus beaucoup d’aides.
Pour mémoire le CCAS anime une action générale de prévention et de développement social dans la commune en liaison avec les institutions publiques et privées. Il est de ce fait l’institution locale de l’action sociale par excellence. Réduire son budget c’est réduire l’aide aux familles monoparentales, aux personnes âgées aux retraites modestes, aux allocataires de minima sociaux, aux travailleurs précaires, etc. C’est se couper les moyens de lutter contre les phénomènes d’exclusion, d’isolement et de repli sur soi. En 2018 nous nous étions vus refuser notre droit d’amendement lors d’un conseil municipal pour attribuer une subvention à une association venant en aide aux plus démunis…cette politique continue encore aujourd’hui.

CAFOUILLAGES EN SÉRIE SUR LE BUDGET DE LA CANTINE SCOLAIRE ?

Nos interrogations sur une erreur de frappe nécessitant de rajouter 130.000 euros pour le prestataire de la restauration n’ont pas reçu de réponse claire de la part de Christine Rodier.
En décembre dernier, le prestataire SCOLAREST a été retenu en commission d’appel d’offres bien qu’il n’ait pas été le mieux placé du point de vue du critère prix… et le coût de revient de la cantine pour la ville se retrouve sur les factures des familles athégiennes en fin de mois !
En l’occurrence, les grilles d’analyse de prix présentées comportaient des erreurs manifestes, ce qui avait conduit à des réactions lors de la commission d’appel d’offres, y compris au sein de sa propre majorité municipale. Julien Dumaine et son collègue Michel Bourg, membre de la commission d’appel d’offres, ont donc alerté la préfecture à propos de ce dossier. En vertu des suites de ce signalement, il est bien singulier que (nous citons) “une erreur de frappe au moment du BP” ait eu lieu concernant ce même sujet brûlant. De plus, en commission municipale a été évoqué une erreur de “13.000€ au lieu de 130.000€”, or si tel était le cas, la nouvelle inscription budgétaire serait de +117.000€ (130.000-13.000€) et non de 130.000€.
Nous ne cessons de nous interroger sur le coût de revient de la cantine. L’argument de la qualité semble être en contradiction avec ce que nous entendons régulièrement de la part des parents (baisse de quantité).

PROJET IMMOBILIER DE LA FERME THUREAU: GROS RISQUE FINANCIER POUR LA VILLE QUI NE SE PROTEGE PAS DU PROJET DU PONT

Un point d’attention majeur concerne le projet immobilier de la ferme Thureau.
On apprend que les terrains seront bien acquis par la ville mais finalement pas immédiatement revendus à l’aménageur en 2019, soit un manque à gagner pour la ville de 1.660 millions d’euros. On note que même sans cette recette attendue, l’impréparation budgétaire contraint la majorité municipale à annuler tout de même 320.000€ d’emprunt, preuve une fois encore que rien n’est fléché.
Nous alertons les athégiens sur ce sujet et sur les risques encourus par notre collectivité. En effet, la préfecture a rejeté la modification du plan d’urbanisme sur cette zone, du fait du projet de pont sur la Seine. Le Maire avait à l’époque en séance été bien en peine de démontrer comment seraient alors réalisés l’intégralité des équipements publics qui devaient accueillir la population du projet immobilier de la Cité de l’Air en réalisant le projet Thureau sur la base du PLU existant. Toutefois, il y a pire: Qu’est-ce qui empêchera la préfecture de bloquer la ville à nouveau, en refusant cette fois tout permis de construire sur la zone, au titre justement de ce projet de viaduc ? On le voit aujourd’hui avec le projet France Pierre sur les Bords de Seine, aucune hésitation à bloquer un projet malgré le fait que les immeubles soient déjà à moitié construits. Nous nous retrouverions avec des terrains inconstructibles sur les bras et invendables, qui auraient coûté à la collectivité plus d’un million et demi. De plus, entrant dans le domaine communal, nous nous priverions à l’avenir de l’intégralité des recettes fiscales liées à la taxe foncière sur les propriétés non bâties. L’achat de ces terrains aurait dû être l’affaire de l’aménageur (Eiffage).

Parlons chiffres…

Parlons chiffres…

Texte paru dans l’Athégien Juillet-Août 2019
Le Compte Administratif 2018 est tombé, et valide toutes nos craintes. 75% du budget prévu en investissement n’a pas été exécuté cette année, ce qui est ahurissant. Reports de travaux multiples, comme la rénovation du gymnase Hébert qui n’en finit pas.
Ce n’est pourtant pas faute de recettes, la ville s’étant même laissée surprendre par une hausse des dotations de l’Etat, engendrant l’annulation en catastrophe de l’intégralité de l’emprunt moins de 20 jours avant la fin de l’année.

Dans ce contexte, il serait souhaitable d’apporter un soutien financier aux associations historiques en difficulté qui apportent vie dans notre commune, notamment dans le secteur sportif ou solidaire.

Un geste devrait également être envisagé sur la fiscalité, car les contribuables ont bien du mal à accepter cette passivité de l’action publique.
Julien DUMAINE –
Sydney FLEURY – Maryline GRESSY – Michel BOURG – Julienne GEOFFROY – Kevin
RAINHA – Benoit DESAVOYE
 
email :
athis.espoir.liberte@gmail.com
 
site web :
http://www.julien-dumaine.com