Lettre de fin de fonctions – Michel BOURG


Suite à la publication de son dernier article, vous êtes plusieurs à m’avoir questionné sur mon collègue Conseiller Municipal Michel BOURG, et ses attributions passées (délégué aux Anciens Combattants et à la Citoyenneté). Je me suis rendu compte que j’avais oublié de publier sa lettre d’explications adressée au Maire suite à son ralliement à notre groupe. Nul n’étant mieux placé que l’intéressé afin de répondre aux diverses interrogations, vous trouverez ainsi cette lettre reproduite ci-après. En complément, figure également en ligne la retranscription de son intervention en Conseil Municipal lors duquel il annonça son intention de nous rejoindre.

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Madame le Maire,
Permettez-moi de vous adresser ce courrier qui, je l’espère, retiendra
votre attention.
J’exprime tout d’abord un profond regret, celui de ne pas avoir pu vous
rencontrer depuis ma décision de rejoindre le groupe “Athis-Mons: Espoir
& Liberté” annoncée lors du Conseil Municipal du mercredi 22 mars
2017. J’ai avisé votre cabinet lundi dernier en milieu d’après-midi par email
d’un contretemps qui m’a contraint à reporter le rendez-vous que vous m’aviez
proposé. Restant depuis sans nouvelle de votre part, il m’a semblé toutefois
nécessaire de vous fournir par écrit quelques explications complémentaires
concernant ma décision.
Tout d’abord, j’ai été profondément choqué par l’attitude de certains élus
et autres émissaires à mon égard suite au Conseil Municipal du 1er février
2017 qui a vu à la stupéfaction générale  – dont la mienne -, l’élection
de M. DUMAINE à la Métropole qui se présenta face à vous. Comment, alors que
j’avais constamment soutenu votre action jusqu’ici, certains purent se permettre
de jeter la suspicion sur moi ? Jamais, ni avant, ni après notre élection
au printemps 2014 je n’ai manqué à mon indéfectible soutien envers votre
personne et mes collègues. Il est invraisemblable que des allégations directes
et même des appels téléphoniques m’aient été destinés à des fins
d’interrogatoire !
C’est donc dans une ambiance délétère que j’ai dû préparer malgré tout et
avec fébrilité nombre d’actions relevant directement de ma délégation dont j’ai
toujours été fier malgré l’intime conviction que le poste qui m’était confié
n’était pas à la hauteur de mon implication. Parmi ces actions, eut lieu la
cérémonie de la citoyenneté le 17 mars en salle Curie. Cet évènement, dont je
réclamais la tenue depuis plusieurs années, m’a été comme par miracle accordé à
la suite des évènements du 1er Février. Toutefois, c’était sans compter la
cohorte d’élus souhaitant se mettre en avant sur les photos, qui transformèrent
cette cérémonie en une véritable foire d’empoigne, empêchant ainsi toute
solennité. De plus, comme vous le savez, j’ai dû préparer l’assemblée générale
d’une association qui me tient à cœur, tout simplement car elle défend les
valeurs pour lesquelles je ne cesserai jamais de me battre, l’une de ses
devises étant «  Servir et non se servir ».
Or, depuis début Février, j’ai constaté des choses surprenantes de la part
de certains animateurs de cette Assemblée Générale, ce qui n’était pas sans
m’inquiéter. Surtout que les agissements se déroulaient en dehors de ma
présence. J’ai pour habitude de faire confiance. Je ne suis pas du genre à
contrôler les autres et le temps me manquait fortement par ailleurs. Comme vous
l’avez peut-être remarqué durant toutes ces années où nous nous connaissons,
mon engagement est total, peut-être excessif pour certains mais tellement
passionné et désintéressé. J’ai donc été parfaitement sidéré – et je me suis
permis respectueusement de vous marquer mon étonnement – lorsque vous m’avez
formulé le reproche de ne pas m’investir suffisamment dans mes fonctions municipales.
Celles-ci nécessitent, j’en conviens, d’être constamment au service de la
population mais cet investissement ne peut se réaliser sans la préservation
d’un minimum vital consacré à sa vie personnelle. J’étais bien loin de pouvoir
combler toutes les attentes de mes proches mais cela était malgré tout toléré
car j’ai la chance d’avoir une famille très compréhensive.
Toutefois, ce que je ne peux comprendre ni accepter, c’est cette absence
totale de confiance et de considération. J’ai été particulièrement abasourdi
par le climat violent  et malsain du dernier bureau municipal avant le
conseil du 22 mars. Trop, c’est trop, et ma décision est libre et personnelle.
Elle constitue l’aboutissement d’une période de réflexion à l’issue de laquelle
j’en suis venu au triste constat que finalement je n’apportais aucune valeur
ajoutée à l’équipe à laquelle j’étais pourtant fier d’appartenir. J’exprime
également le regret que vous vous soyez séparée d’élus de valeur que M.
GUISEPPONE et vous-même aviez choisis et qui  feront
cruellement défaut à la liste de la majorité municipale. Pour ma part, jusqu’en
Février, j’ignorais les intentions de M. DUMAINE mais petit à petit, tout à
fait objectivement, je me suis rendu compte que je partageais son diagnostic.
Initialement, devant un véritable déferlement de propos exagérés de votre part,
j’espérais un peu naïvement que cela cesse afin de ne pas offrir un spectacle
affligeant à la population et ainsi faire le jeu de nos adversaires politiques.
 Depuis, rien n’a cessé de se détériorer et j’en ai par conséquent tiré
les conclusions de mon propre départ. Désormais, je m’attèlerai à reconstruire
une équipe avec tous ceux qui sont animés par le respect de nos valeurs et de
nos engagements de campagne. Il faut impérativement que tout le monde prenne de
part et d’autre ses responsabilités politiques sans aucune autre préoccupation.
Je vous exprime en revanche la totale satisfaction que j’ai éprouvée au
cours de ces trois années passées à travailler en bonne intelligence avec les
différents services de l’événementiel, de la communication et de
l’administration avec lesquels j’étais en contact, dont celui des élections
ainsi que les différents secrétariats.
Veuillez croire, Madame le Maire, en l’expression de mes sentiments les
plus respectueux.
Michel BOURG
Conseiller Municipal
délégué aux Anciens Combattants et à la citoyenneté

Référent LR d’Athis-Mons

Essonne : prison ferme pour les voleurs de câbles qui pillaient les stades (Le Parisien 13/10)

Les prévenus ont volé en 2015 plusieurs centaines de mètres de câbles électriques dans une quinzaine de stades de la région, surtout en Essonne.

Leur spécialité, le vol de câbles dans des stades. Cette équipe, originaire de Roumanie, opérait de nuit dans ces lieux désertés, ouvrait les trappes d’accès et volait plusieurs centaines de mètres de câbles électriques à chaque opération. Ce vendredi soir, les sept prévenus (un huitième est mineur) ont été condamnés à des peines allant d’un mois de prison à deux ans, pour une quinzaine de vols et tentatives de vols par le tribunal correctionnel d’Evry. Ils devront rembourser les 130 000 de préjudices.
Les faits s’étalent d’avril à octobre 2015. Les villes de Courcouronnes, Draveil, Longjumeau, Evry, Yerres, Saint-Pierre-du-Perray, Brétigny-sur-Orge, Vigneux-sur-Seine mais aussi Melun (Seine-et-Marne), Antony (Hauts-de-Seine), Saint-Brice-sous-Forêt (Val-d’Oise) et Paris ont été touchées. A chaque fois le préjudice est de plusieurs milliers d’euros, 4 800 € pour 120 m de câbles à Yerres, 10 000 € à Courcouronnes, jusqu’à 35 200 € pour Evry. Sans compter les matchs annulés faute d’éclairage.
Tous les prévenus vivaient dans un campement à Athis-Mons. « On avait peur, mais on n’avait pas le choix, se justifie Stan, 37 ans. Il y avait des enfants qui pleuraient car ils n’avaient rien à manger. » « On peut travailler aussi », lui rétorque le président du tribunal. « J’ai cherché du travail… », souffle Stan, en détention provisoire depuis deux ans comme trois de ses complices. Les trois autres n’étaient pas présents à l’audience.
« C’est le dossier de la misère », estime Me Bourdet, avocat de la défense, qui rappelle les conditions de ces vols. « Ils y passaient 5 heures à 6 heures par nuit, dans des conditions de danger extrême et de très grande pénibilité, vous imaginez ! », s’exclame l’avocat. A l’époque, la tonne de cuivre se revendait environ 5 000 €. Les prévenus ont assuré qu’ils n’avaient pas tiré plus de quelques centaines d’euros chacun de leurs larcins.
Fin septembre 2015, la sûreté départementale de l’Essonne, qui venait de récupérer l’enquête, avait mis en œuvre de gros moyens afin de stopper les agissements de cette équipe qui commençait à affoler les élus. Filatures nocturnes, géolocalisation des téléphones des suspects, mise en place de mouchards sur leurs voitures, jusqu’aux interpellations en flagrant délit le 10 octobre 2015 après un ultime vol au stade de Brétigny-sur-Orge.

Ile-de-France : Cinq lignes du Noctilien renforcées (France Bleu 16/10)

A partir de ce lundi, les lignes N22, N41, N44, N62, N63 seront renforcées. Le nombre de passage par heure est augmenté.
Jusqu’à 2 fois plus de bus la semaine et 3 fois plus de bus le week-end, la fréquence de 5 lignes de Noctilien N22, N41, N44, N62, N63 est renforcée à partir de ce lundi.

La N22, PARIS (Châtelet) – JUVISY-SUR-ORGE (Juvisy-sur-Orge RER)

La ligne N22 dessert les communes de Paris, Villejuif, Thiais, Chevilly-Larue, Orly / Paray, Athis-Mons et Juvisy-sur-Orge.

La ligne N22 est une ligne du sous réseau Noctilien qui relie le Châtelet à Juvisy-sur-Orge RER. - Aucun(e)La ligne N22 est une ligne du sous réseau Noctilien qui relie le Châtelet à Juvisy-sur-Orge RER. – stif

Renfort de la fréquence de la N22 la nuit, du lundi au dimanche, toute l’année, afin d’assurer 3 passages par heures et par sens.

La N41, PARIS (Gare de l’Est) VILLEPARISIS – MITRY-MORY (Villeparisis – Mitry-le-Neuf RER)

La ligne N41 dessert les communes de Paris, Pantin, Bobigny, Bondy, Les Pavillons-sous-Bois, Livry-Gargan, Sevran, Tremblay-en-France, Villepinte, Vaujours et Mitry-Mory.

 La ligne N41 est une ligne du sous réseau Noctilien qui relie la Gare de l’Est à Villeparisis Mitry-le-Neuf. - Aucun(e)La ligne N41 est une ligne du sous réseau Noctilien qui relie la Gare de l’Est à Villeparisis Mitry-le-Neuf. – stif

Renfort de la fréquence de la ligne N41 la nuit :
• du lundi au vendredi, toute l’année, afin d’assurer 2 passages par heures et par sens,
• le samedi et dimanche, toute l’année, afin d’assurer 3 passages par heures et par sens.

La N44, PARIS (Gare de l’Est) – SARCELLES (Gare de Garges – Sarcelles)

La ligne N44 est une ligne du sous réseau Noctilien qui relie la Gare de l’Est à Garges - Sarcelles - Aucun(e)La ligne N44 est une ligne du sous réseau Noctilien qui relie la Gare de l’Est à Garges – Sarcelles – Stif

Ligne N62, PARIS (Gare Montparnasse) – LE-PLESSIS-ROBINSON (Robinson RER)

La ligne N62 dessert les communes de Paris, Issy-les-Moulineaux, Vanves, Clamart, Châtillon et Le Plessis Robinson.

La ligne N44 est une ligne du sous réseau Noctilien qui relie la Gare de l’Est à Garges - Sarcelles - Aucun(e)La ligne N44 est une ligne du sous réseau Noctilien qui relie la Gare de l’Est à Garges – Sarcelles – Stif

Renfort de la fréquence de la ligne N62 la nuit :
• du lundi au vendredi, toute l’année, afin d’assurer 2 passages par heure et par sens
• le samedi et dimanche, toute l’année, afin d’assurer 3 passages par heure et par sens

Ligne N63 PARIS (Gare Montparnasse) – MASSY-PALAISEAU (Massy-Palaiseau RER)

La ligne N63 dessert les communes de Paris, Malakoff, Châtillon, Fontenay-aux-Roses, Châtenay-Malabry, Verrière le Buisson et Massy.

La ligne N63 est une ligne du sous réseau Noctilien qui relie la Gare Montparnasse à Massy-Palaiseau - Aucun(e)La ligne N63 est une ligne du sous réseau Noctilien qui relie la Gare Montparnasse à Massy-Palaiseau – Stif

Renfort de la fréquence de la ligne N63 la nuit :
• du lundi au vendredi, toute l’année, afin d’assurer 2 passages par heure et par sens.
• le samedi et dimanche, toute l’année, afin d’assurer 3 passages par heure et par sens.

Essonne : de gros retards dans la distribution du courrier (Le Parisien 12/10)

Stéphane Beaudet, le maire (LR) de Courcouronnes monte au créneau contre La Poste. Dans sa commune, de nombreux habitants, dont il fait partie, ont reçu des courriers envoyés il y a trois semaines.

Il est en colère contre La Poste. Ce mardi matin, Stéphane Beaudet, maire (LR) de Courcouronnes a posté un message sur Facebook pour faire part de son « ras-le-bol ». En cause, des courriers qu’il a reçus lundi à son domicile et qui avaient été postés vingt jours auparavant dans des boîtes aux lettres de la ville voisine d’Evry.
« Nous nous réunissons avec les communes voisines pour frapper fort, prévient l’élu. Je suis navré d’en arriver là car La Poste, partenaire de l’AMIF (NDLR : association des maires d’Ile-de-France qu’il préside) depuis un an, est une entreprise dont chacun peut comprendre qu’elle doit se restructurer et se réinventer, ses métiers mutant profondément. Mais pas au détriment du service, non pas offert mais payé par les clients. »
« Une absence de personnel liée au rhume ou à la gastro »
Selon Stéphane Beaudet, « dans certains quartiers, il y a un jour sur deux de distribution ». « Cela peut poser des soucis pour les impôts qui appliquent 10 % de majoration pour les retards de paiement. Pareil pour les amendes. La Poste doit assurer un service. Il y a un problème de ressources humaines, ce n’est pas normal. Une dame me disait que son fils, qui a fêté son anniversaire il y a un mois, n’a toujours pas reçu la carte de ses grands-parents. Tout le monde n’utilise pas Internet… » Quant aux actions qu’il entend mener, l’édile ne souhaite pas en dire davantage pour l’heure.
Le maire de Courcouronnes en colère
Et le problème n’est pas limité à Courcouronnes. Pierre, un trentenaire demeurant à Athis-Mons, a eu récemment la mauvaise surprise de recevoir une contravention relevée par un radar fixe avec la date limite de paiement dépassée de plusieurs jours… « J’ai contesté et, heureusement, je suis tombé sur des gens compréhensifs. Le retard montait l’amende à 375 €… Finalement, j’ai eu un rendez-vous au commissariat et j’ai expliqué la situation. J’ai juste dû payer 90 €. »
Selon différents témoignages des soucis similaires ont aussi été rencontrés par des habitants de Soisy-sur-Seine et Bondoufle. Du côté de La Poste, on explique que ces retards conséquents « sont dus à une problématique ponctuelle liée à une absence de personnel liée au rhume ou à la gastro ». Et de préciser : « 100 % du courrier reçu sur nos sites a été distribué. »

source : http://www.leparisien.fr/essonne-91/essonne-de-gros-retards-dans-la-distribution-du-courrier-11-10-2017-7323885.php

Quand la “droite” célèbre le bolchévisme à Athis-Mons – Michel BOURG


Aujourd’hui, c’est au tour de notre ami Michel BOURG (conseiller municipal autrefois délégué aux anciens combattants et à la citoyenneté) de revenir sur les échanges ayant eu lieu au cours du dernier Conseil Municipal d’Athis-Mons. A l’image de Julienne GEOFFROY, qui se concentrait plutôt sur sa spécialité – les chiffres-, il accompagne cette fois-ci le lecteur dans le monde des idées en évoquant certaines incohérences idéologiques qu’il n’a pas manqué de faire remarquer en séance.

A l’occasion du conseil municipal du
20 septembre dernier, je n’ai pas manqué de m’étonner d’une décision prise par Madame
le Maire (n°173), concernant la mise à disposition d’une salle pour célébrer le
centenaire du 7 novembre 1917. J’ai tout d’abord interpellé Madame le Maire et
son équipe (du moins ce qu’il en reste) quant à cet événement, afin de
m’assurer qu’ils en avaient bien pris la mesure historique. J’ai été navré
d’avoir pour seule réponse une série de quolibets, parfois risibles (il a été
affirmé que je confondais avec la révolution d’octobre 1917, alors qu’il s’agit
justement du même événement…). Il aurait été plus simple pour certains
d’avouer qu’ils ne le savaient pas, bien qu’il s’agisse d’une date importante
de l’histoire mondiale.

Car en effet, il s’agit bel et bien de
la révolution bolchévique menée par Lénine et ayant amené à l’avènement du
communisme en Russie.
En tant qu’enfant de la guerre froide,
je m’étonnerai et m’interrogerai toujours sur de semblables excès de zèle dont
font preuve nombre de responsables locaux ou nationaux de notre propre famille
politique à l’égard de cette idéologie, pourtant censée être aux antipodes de
nos valeurs. J’entends bien qu’au vingt-et-unième siècle il faut enfin que les
esprits éclairés sachent évoquer le sujet de façon dépassionnée, afin de
comprendre ou pardonner, toutefois, imaginerait-t-on un instant, un éventuel
premier magistrat issu de la gauche signer en 2033 une convention pour
commémorer dans la langue de Goethe le centenaire du 30 janvier 1933 ? 
Ancien élu aux anciens combattants et
au devoir de Mémoire, je suis particulièrement attaché à ne jamais oublier les
victimes de tous les totalitarismes.  De
plus, je n’oublie que nous traversons actuellement un autre centenaire – celui
de la première guerre mondiale – pour laquelle les conséquences de cette
révolution coûtèrent cher à nos poilus au front. L’armistice de Brest-Litovsk
libéra les troupes allemandes du front de l’Est, qui repartirent immédiatement
à l’offensive sur le sol de France dans quelques-uns des assauts les plus
meurtriers de l’histoire !
Comme l’a rappelé ensuite mon collègue
Julien DUMAINE, il y a peut-être de la part de Madame le Maire une certaine
inconstance dans le domaine : on se souvient, pourtant, qu’il n’y a pas si
longtemps elle s’était opposée au dépôt d’une gerbe au cours d’une
manifestation patriotique sous le motif qu’elle était déposée par le Parti
Communiste Français.
C’est un choix politique. Mais comment
expliquer alors qu’il fut décidé d’interdire de commémorer les faits de
résistance par les communistes en France et dans le même temps
“célébrer” – car c’est le terme – l’action des bolchéviques à
l’étranger à travers ce centenaire de la révolution d’octobre 1917 ?
A cette allure, il sera bientôt
interdit un futur meeting de Jean-Luc Mélenchon sur la ville pour mieux
recevoir le lendemain Kim-Jong-Un et sa délégation officielle.

Ainsi, à l’image de beaucoup d’autres
sujets, cela n’est pas seulement regrettable, mais aussi étrangement
incohérent.


Michel BOURG, Conseiller Municipal


Bientôt des uniformes ignifugés en test dans un commissariat de l’Essonne ( Le Parisien 06/10)

Grande première en France, 25 policiers du commissariat d’Athis-Mons (Essonne) vont être équipés de la nouvelle tenue antifeu. Cette phase de test devrait durer un an.

Jusque-là, seuls les membres des brigades anticriminalité (Bac) possédaient des tenues contre le feu. Les uniformes classiques de la police n’étaient pas ignifugés. Mais en réponse à l’attaque aux cocktails Molotov de la Grande Borne, le 8 octobre 2016, l’administration a planché sur le sujet. Et au commissariat d’Athis-Mons (Essonne), les 25 policiers vont être équipés de polos, pantalons et blousons pour faire face au feu. Une grande première en France. Cette phase de test devrait durer un an.


Des crédits exceptionnels (112 000 euros en 2016, 142 000 euros en 2017) ont aussi été débloqués après le drame pour équiper les fonctionnaires de l’Essonne. Des armes lourdes, des boucliers pour faire face au terrorisme ont pu être distribués dans les commissariats du département. Mais les agents ont aussi bénéficié du «petit matériel» qui leur manquait : 112 sacs de transport de munitions, 487 lampes de tailles diverses, 400 gilets de protection, 200 porte-radios. Ce qui correspond pour chaque accessoire à près de 50 % du matériel existant jusque-là.
En revanche, du côté des effectifs, le compte n’y est pas selon les syndicats de police. Au lendemain de l’attaque de Viry, le ministre de l’Intérieur de l’époque Bernard Cazeneuve avait pourtant promis 100 gardiens de la paix supplémentaires dans l’Essonne. «L’administration tient compte des policiers obtenus par la préfète avant les tentatives d’assassinats», martèle Claude Carillo, du syndicat Alliance. En effet, ces 30 fonctionnaires actés en juin ont été affectés au 1er novembre.


«Nous voulons que ces promesses soient tenues», reprend le syndicat Alliance. Car si les moyens humains ont été mis sur Grigny et ont permis des résultats, c’est au détriment des villes voisines qui voient les trafics augmenter. Par ailleurs, le budget de fonctionnement des commissariats est toujours trop bas. Sans compter la vétusté des locaux. Le laboratoire de la police judiciaire d’Evry est d’ailleurs toujours fermé à cause d’un problème de ventilation.

Commentaire : Il y a un an jour pour jour, 4 policiers étaient grièvement blessés dans une embuscade au cocktail Molotov tendue à Viry-Châtillon. Je ne sais si cette réponse de l’état (matériels) est la plus appropriée au problème, mais saluons toutefois cet investissement bienvenu.