Athis-Mons : un kilomètre de berges réhabilitées (Le Parisien 08/08)

La promenade du Coteau des Vignes est inaugurée ce samedi.

Près d’un kilomètre de promenade au bord de l’eau rendue au public. Ce samedi, le tout nouveau cheminement piéton du Coteau des Vignes est inauguré à Athis-Mons. A 11 heures, Christine Rodier, maire (LR) de la commune, et François Cholley, président du Syndicat de l’Orge, vont officialiser la fin du chantier réalisé sur les rives de l’Orge.
Entamés il y a presqu’un an, ces travaux ont concerné 950 m de berges entièrement restaurées par les équipes du Syndicat de l’Orge. Ce chantier d’un montant total de 1,3 M€, financé par la ville, l’Agence de l’eau et Grand-Orly Seine Bièvre, a permis de requalifier ce lieu de promenade à plusieurs niveaux.
« Il existe un volet écologique et un autre basé sur la lutte contre les inondations, explique Emmanuel Pranal, responsable rivière et paysage au Syndicat de l’Orge. Nous avons enlevé 19 000 m3 de déblai, un volume très important, afin d’augmenter le lit de la rivière pour limiter les risques de débordement. » Le parking voisin a également été perméabilisé pour réduire les eaux de ruissellement en cas de pluie.
Par ailleurs, afin de préserver le retour de la faune et sa tranquillité, une grande partie du cheminement piéton a été décalé et éloigné des berges. « Nous sommes conscients que le public apprécie les balades au plus proche de l’eau. Sur ce chantier, nous étions sur une opération de restauration de rivière en zone urbaine et il a fallu réaliser quelques ouvrages destinés aux visiteurs. Pour qu’ils continuent à profiter de l’Orge, un belvédère a été aménagé. Il va permettre aux promeneurs de profiter de la nature sur cet espace précis, et de préserver la faune et la flore sur le reste de la promenade. »

Essonne : les 14 commissariats auront leur police du quotidien (Le Parisien 07/12)

La police de sécurité du quotidien sera mise en place début janvier dans tous les commissariats du département, avec des « expérimentations » sur les secteurs plus compliqués.

PSQ. Trois lettres pour « police de sécurité du quotidien » qui ont pour but de changer les rapports entre les forces de l’ordre et la population. Pour y arriver et mettre en place cette nouvelle version de la police de proximité voulue par Gérard Collomb, le ministre de l’Intérieur, la préfecture de l’Essonne a organisé des réunions dans les quatorze commissariats du département. Car ce jeudi matin, il a annoncé qu’ils accueilleront tous une PSQ. « Elle va nous permettre de reprendre du terrain et de revenir aux fondamentaux », explique Eric Morvan, le directeur général de la police nationale (DGPN).
Des missions différentes selon les secteurs. Si tous les commissariats auront leur PSQ, les missions seront différentes en fonction de ce que la préfecture appelle « les irritants ». C’est-à-dire ces spécificités locales qui parfois pourrissent la vie des habitants. Dans certains quartiers il s’agira du trafic de stupéfiants. Dans d’autres, les rodéos urbains seront dans le collimateur.
« Nous aurons plein de territoires d’expérimentation », insiste Josiane Chevalier, la préfète qui rebondit ainsi sur l’annonce d’expérimentations menées à l’échelle nationale dans une vingtaine de villes. La représentante de l’Etat continue : « A Palaiseau, par exemple, le commissaire a déjà dit aux patrouilles de prendre cinq minutes pour aller discuter avec les commerçants. L’idée est d’occuper le terrain pour effacer le sentiment d’insécurité et d’impuissance publique. »
30 fonctionnaires en renfort. Pour y arriver, Eric Morvan a annoncé l’arrivée en décembre de 30 fonctionnaires supplémentaires. Et la dynamisation de la réserve civile, de simples citoyens qui pourront épauler les agents sur le terrain quelques jours par mois. « Nous avons l’exemple de ce qui se fait en gendarmerie nationale », reprend le DGPN.
Pas d’activités prévues avec les jeunes. Quant au retour des matchs de foot entre jeunes et police dans les quartiers, en référence à la phrase prononcée en 2003 par Nicolas Sarkozy alors premier flic de France, il n’est pas prévu. La préfète estime que « les policiers incarnent une autorité qui se matérialise par une attitude et une distance ». En août dernier, lorsque l’association de policiers Raid aventure était venue organiser une manifestation sportive au milieu de la Grande Borne à Grigny, la représentante de l’Etat avait fait part de son mécontentement.
Pour les syndicats, c’est toujours le flou. « Nous ne sommes pas pour, et nous ne sommes pas contre cette nouvelle police. Nous attendons de voir. Et pour l’instant, nous n’avons aucune annonce concrète, réagit Claude Carillo du syndicat majoritaire Alliance. Nous avions demandé que l’existant soit renforcé. Qu’il y ait par exemple dans chaque commissariat un effectif minimum de fonctionnement avec un agent pour gérer le poste, un autre pour la garde à vue… Ce n’est pas le cas, nous sommes obligés de nous dédoubler et cela crée des situations de souffrance au travail. »
Le syndicaliste insiste : « L’Essonne doit être la priorité pour le gouvernement. C’est un département violent dans lequel on retrouve toutes les problématiques qu’il peut y avoir sur l’ensemble de la France. »

Un “bétonnage maîtrisé” ? (l’Athégien nov/dec, tribune Athis-Mons Espoir et Liberté)

Le dernier conseil municipal nous
apprenait que l’immeuble en construction rue René Charton serait intégralement
cédé à une société HLM. La ville a garanti les emprunts.
Cette opération est partie
intégrante d’un projet global de densification du plateau RN7 avec près de 1400
logements supplémentaires dont 350 sociaux. Secteur autrefois préservé par le
plan d’exposition au bruit de l’aéroport, le Maire l’a déclassé afin de
construire davantage.
Bords de Seine, Cité de l’Air,
rue Schuman… cette densification à venir et contraire à notre programme
électoral demeure l’une des raisons principales de notre départ de l’équipe du
Maire
Julien
DUMAINE – Laure LAFOND – Sydney FLEURY – Maryline GRESSY – Michel BOURG –
Julienne GEOFFROY

email :
athis.espoir.liberte@gmail.com

site web :
http://www.julien-dumaine.com

Athégien Septembre-Octobre 2017, Athis-Mons: Espoir & Liberté


Retrouvez ici la tribune de notre groupe tel que paru sur le dernier bulletin municipal (Septembre/Octobre). Les sujets traités peuvent paraître un peu en décalage avec l’actualité mais cela est essentiellement dû à la parution tardive du journal qui n’est pas sorti avant octobre (cette tribune ayant été rédigée en Août).

C’est
la rentrée !

Les nuisances
aéroportuaires ont rendu l’été difficile à ceux qui ne purent s’offrir des
vacances. Révélons-le : l’aéroport d’Orly est désormais en cours de
privatisation complète. Espérons que cela demeurera sans incidence sur la
fréquentation de notre couloir aérien. Nous continuerons à vous tenir informés
de l’actualité bien que Mme le Maire ait décidé de limiter le nombre de
conseils municipaux au minimum légal (un par trimestre). Enfin, suite à de
multiples volte-face, le rythme scolaire de 4 jours ne sera pas mis en place
malgré les annonces dans la presse et les conseils d’école. 104 communes de
l’Essonne y sont pourtant parvenues.

Julien
DUMAINE – Laure LAFOND – Sydney FLEURY – Maryline GRESSY – Michel BOURG –
Julienne GEOFFROY

email :
athis.espoir.liberte@gmail.com

site web :
http://www.julien-dumaine.com

Lettre de fin de fonctions – Michel BOURG


Suite à la publication de son dernier article, vous êtes plusieurs à m’avoir questionné sur mon collègue Conseiller Municipal Michel BOURG, et ses attributions passées (délégué aux Anciens Combattants et à la Citoyenneté). Je me suis rendu compte que j’avais oublié de publier sa lettre d’explications adressée au Maire suite à son ralliement à notre groupe. Nul n’étant mieux placé que l’intéressé afin de répondre aux diverses interrogations, vous trouverez ainsi cette lettre reproduite ci-après. En complément, figure également en ligne la retranscription de son intervention en Conseil Municipal lors duquel il annonça son intention de nous rejoindre.

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Madame le Maire,
Permettez-moi de vous adresser ce courrier qui, je l’espère, retiendra
votre attention.
J’exprime tout d’abord un profond regret, celui de ne pas avoir pu vous
rencontrer depuis ma décision de rejoindre le groupe “Athis-Mons: Espoir
& Liberté” annoncée lors du Conseil Municipal du mercredi 22 mars
2017. J’ai avisé votre cabinet lundi dernier en milieu d’après-midi par email
d’un contretemps qui m’a contraint à reporter le rendez-vous que vous m’aviez
proposé. Restant depuis sans nouvelle de votre part, il m’a semblé toutefois
nécessaire de vous fournir par écrit quelques explications complémentaires
concernant ma décision.
Tout d’abord, j’ai été profondément choqué par l’attitude de certains élus
et autres émissaires à mon égard suite au Conseil Municipal du 1er février
2017 qui a vu à la stupéfaction générale  – dont la mienne -, l’élection
de M. DUMAINE à la Métropole qui se présenta face à vous. Comment, alors que
j’avais constamment soutenu votre action jusqu’ici, certains purent se permettre
de jeter la suspicion sur moi ? Jamais, ni avant, ni après notre élection
au printemps 2014 je n’ai manqué à mon indéfectible soutien envers votre
personne et mes collègues. Il est invraisemblable que des allégations directes
et même des appels téléphoniques m’aient été destinés à des fins
d’interrogatoire !
C’est donc dans une ambiance délétère que j’ai dû préparer malgré tout et
avec fébrilité nombre d’actions relevant directement de ma délégation dont j’ai
toujours été fier malgré l’intime conviction que le poste qui m’était confié
n’était pas à la hauteur de mon implication. Parmi ces actions, eut lieu la
cérémonie de la citoyenneté le 17 mars en salle Curie. Cet évènement, dont je
réclamais la tenue depuis plusieurs années, m’a été comme par miracle accordé à
la suite des évènements du 1er Février. Toutefois, c’était sans compter la
cohorte d’élus souhaitant se mettre en avant sur les photos, qui transformèrent
cette cérémonie en une véritable foire d’empoigne, empêchant ainsi toute
solennité. De plus, comme vous le savez, j’ai dû préparer l’assemblée générale
d’une association qui me tient à cœur, tout simplement car elle défend les
valeurs pour lesquelles je ne cesserai jamais de me battre, l’une de ses
devises étant «  Servir et non se servir ».
Or, depuis début Février, j’ai constaté des choses surprenantes de la part
de certains animateurs de cette Assemblée Générale, ce qui n’était pas sans
m’inquiéter. Surtout que les agissements se déroulaient en dehors de ma
présence. J’ai pour habitude de faire confiance. Je ne suis pas du genre à
contrôler les autres et le temps me manquait fortement par ailleurs. Comme vous
l’avez peut-être remarqué durant toutes ces années où nous nous connaissons,
mon engagement est total, peut-être excessif pour certains mais tellement
passionné et désintéressé. J’ai donc été parfaitement sidéré – et je me suis
permis respectueusement de vous marquer mon étonnement – lorsque vous m’avez
formulé le reproche de ne pas m’investir suffisamment dans mes fonctions municipales.
Celles-ci nécessitent, j’en conviens, d’être constamment au service de la
population mais cet investissement ne peut se réaliser sans la préservation
d’un minimum vital consacré à sa vie personnelle. J’étais bien loin de pouvoir
combler toutes les attentes de mes proches mais cela était malgré tout toléré
car j’ai la chance d’avoir une famille très compréhensive.
Toutefois, ce que je ne peux comprendre ni accepter, c’est cette absence
totale de confiance et de considération. J’ai été particulièrement abasourdi
par le climat violent  et malsain du dernier bureau municipal avant le
conseil du 22 mars. Trop, c’est trop, et ma décision est libre et personnelle.
Elle constitue l’aboutissement d’une période de réflexion à l’issue de laquelle
j’en suis venu au triste constat que finalement je n’apportais aucune valeur
ajoutée à l’équipe à laquelle j’étais pourtant fier d’appartenir. J’exprime
également le regret que vous vous soyez séparée d’élus de valeur que M.
GUISEPPONE et vous-même aviez choisis et qui  feront
cruellement défaut à la liste de la majorité municipale. Pour ma part, jusqu’en
Février, j’ignorais les intentions de M. DUMAINE mais petit à petit, tout à
fait objectivement, je me suis rendu compte que je partageais son diagnostic.
Initialement, devant un véritable déferlement de propos exagérés de votre part,
j’espérais un peu naïvement que cela cesse afin de ne pas offrir un spectacle
affligeant à la population et ainsi faire le jeu de nos adversaires politiques.
 Depuis, rien n’a cessé de se détériorer et j’en ai par conséquent tiré
les conclusions de mon propre départ. Désormais, je m’attèlerai à reconstruire
une équipe avec tous ceux qui sont animés par le respect de nos valeurs et de
nos engagements de campagne. Il faut impérativement que tout le monde prenne de
part et d’autre ses responsabilités politiques sans aucune autre préoccupation.
Je vous exprime en revanche la totale satisfaction que j’ai éprouvée au
cours de ces trois années passées à travailler en bonne intelligence avec les
différents services de l’événementiel, de la communication et de
l’administration avec lesquels j’étais en contact, dont celui des élections
ainsi que les différents secrétariats.
Veuillez croire, Madame le Maire, en l’expression de mes sentiments les
plus respectueux.
Michel BOURG
Conseiller Municipal
délégué aux Anciens Combattants et à la citoyenneté

Référent LR d’Athis-Mons

Quand la “droite” célèbre le bolchévisme à Athis-Mons – Michel BOURG


Aujourd’hui, c’est au tour de notre ami Michel BOURG (conseiller municipal autrefois délégué aux anciens combattants et à la citoyenneté) de revenir sur les échanges ayant eu lieu au cours du dernier Conseil Municipal d’Athis-Mons. A l’image de Julienne GEOFFROY, qui se concentrait plutôt sur sa spécialité – les chiffres-, il accompagne cette fois-ci le lecteur dans le monde des idées en évoquant certaines incohérences idéologiques qu’il n’a pas manqué de faire remarquer en séance.

A l’occasion du conseil municipal du
20 septembre dernier, je n’ai pas manqué de m’étonner d’une décision prise par Madame
le Maire (n°173), concernant la mise à disposition d’une salle pour célébrer le
centenaire du 7 novembre 1917. J’ai tout d’abord interpellé Madame le Maire et
son équipe (du moins ce qu’il en reste) quant à cet événement, afin de
m’assurer qu’ils en avaient bien pris la mesure historique. J’ai été navré
d’avoir pour seule réponse une série de quolibets, parfois risibles (il a été
affirmé que je confondais avec la révolution d’octobre 1917, alors qu’il s’agit
justement du même événement…). Il aurait été plus simple pour certains
d’avouer qu’ils ne le savaient pas, bien qu’il s’agisse d’une date importante
de l’histoire mondiale.

Car en effet, il s’agit bel et bien de
la révolution bolchévique menée par Lénine et ayant amené à l’avènement du
communisme en Russie.
En tant qu’enfant de la guerre froide,
je m’étonnerai et m’interrogerai toujours sur de semblables excès de zèle dont
font preuve nombre de responsables locaux ou nationaux de notre propre famille
politique à l’égard de cette idéologie, pourtant censée être aux antipodes de
nos valeurs. J’entends bien qu’au vingt-et-unième siècle il faut enfin que les
esprits éclairés sachent évoquer le sujet de façon dépassionnée, afin de
comprendre ou pardonner, toutefois, imaginerait-t-on un instant, un éventuel
premier magistrat issu de la gauche signer en 2033 une convention pour
commémorer dans la langue de Goethe le centenaire du 30 janvier 1933 ? 
Ancien élu aux anciens combattants et
au devoir de Mémoire, je suis particulièrement attaché à ne jamais oublier les
victimes de tous les totalitarismes.  De
plus, je n’oublie que nous traversons actuellement un autre centenaire – celui
de la première guerre mondiale – pour laquelle les conséquences de cette
révolution coûtèrent cher à nos poilus au front. L’armistice de Brest-Litovsk
libéra les troupes allemandes du front de l’Est, qui repartirent immédiatement
à l’offensive sur le sol de France dans quelques-uns des assauts les plus
meurtriers de l’histoire !
Comme l’a rappelé ensuite mon collègue
Julien DUMAINE, il y a peut-être de la part de Madame le Maire une certaine
inconstance dans le domaine : on se souvient, pourtant, qu’il n’y a pas si
longtemps elle s’était opposée au dépôt d’une gerbe au cours d’une
manifestation patriotique sous le motif qu’elle était déposée par le Parti
Communiste Français.
C’est un choix politique. Mais comment
expliquer alors qu’il fut décidé d’interdire de commémorer les faits de
résistance par les communistes en France et dans le même temps
“célébrer” – car c’est le terme – l’action des bolchéviques à
l’étranger à travers ce centenaire de la révolution d’octobre 1917 ?
A cette allure, il sera bientôt
interdit un futur meeting de Jean-Luc Mélenchon sur la ville pour mieux
recevoir le lendemain Kim-Jong-Un et sa délégation officielle.

Ainsi, à l’image de beaucoup d’autres
sujets, cela n’est pas seulement regrettable, mais aussi étrangement
incohérent.


Michel BOURG, Conseiller Municipal