Athis-Mons : les commerçants poussés au départ par le futur chantier du tram (Le Parisien 31/12)

La mercerie le Dé d’Argent a fermé ses portes vendredi. Autour de cette véritable institution locale, d’autres commerces devront fermer leurs portes avant le début des travaux de prolongement de la ligne T7.

On aurait pu la croire dépitée et triste. Elle se dit pourtant « contente » de se lancer dans une nouvelle aventure. Vendredi, Danielle Londero a fermé définitivement les portes du Dé d’Argent, la mercerie qu’elle a tenue durant 29 ans au bord de la N7 à Athis-Mons. Cette propriétaire se trouvait sous le coup d’une expropriation en raison du futur chantier de prolongement de la ligne T7 du tramway. La ligne relie pour le moment Villejuif (Val-de-Marne) à Athis-Mons, mais doit s’allonger jusqu’à la gare de Juvisy d’ici 2021. Les travaux commenceront en 2018 selon la RATP.
Poussée dehors, Danielle fait preuve d’un dynamisme à toute épreuve. Elle a décidé de poursuivre son activité, mais d’une autre manière : elle sera bientôt itinérante. « Un graffeur de Viry-Châtillon va repeindre mon camping-car, comme cela on me verra de loin », sourit celle qui garera son véhicule réaménagé sur le marché de Gravilliers, à Athis-Mons, le premier dimanche du mois de février. « Je déplacerai ma boutique roulante au gré des communes qui m’accueilleront », explique-t-elle.

« C’est le flou le plus total »

Ses désormais anciens voisins n’ont pas le même optimisme. Certains devront bientôt mettre à leur tour la clé sous la porte avant que les travaux du T7 commencent. C’est le cas de Jean-Louis, 50 ans, qui vend et répare des télévisions depuis 32 ans. Autour de sa boutique, les appartements condamnés et les fenêtres murées laissent entrevoir le grand chambardement à venir.
« Pour l’instant, on ne sait rien de rien, c’est le flou le plus total, s’insurge le réparateur. J’espère juste que je serai dédommagé comme il se doit. » « Dans 95 % des cas, les choses se passent bien, assure Ile-de-France Mobilités. Nous prenons le temps de discuter pour trouver un accord à l’amiable et les gens sont bien indemnisés. »
Monique n’est pas commerçante. Mais, à 74 ans, elle espère aussi obtenir beaucoup des négociations financières à venir. Les premiers échanges n’ont pour le moment pas comblé cette propriétaire d’un immeuble de sept appartements, dont six en location.
« Je sais que je vais devoir partir à un moment donné, mais je ne veux pas que l’on me donne une poignée de cerises, fulmine-t-elle. J’ai travaillé toute ma vie pour ce bien, j’ai tout refait, la toiture, les appartements, il y a eu deux ravalements, je demande juste mon dû, c’est-à-dire l’équivalent de ce que je vais perdre. »
Marc n’aura pas à négocier. Pourtant situé à quelques pas de là, son magasin de moto ne figure pas sur le tracé du futur prolongement du tramway. Mais l’avenir ne s’annonce pas reluisant pour autant. « Cela va être le bazar pour bosser, avance-t-il. Ils annoncent plusieurs années de travaux. »
Organisation d’une table ronde au sujet des centaines de personnes réfugiées à la Citée de l’Air

Organisation d’une table ronde au sujet des centaines de personnes réfugiées à la Citée de l’Air

De: Conseillers municipaux de la ville d’Athis­Mons
A:
Christine Rodier, Maire d’Athis­Mons, Conseillère départemental.
Robin Reda, Député de la 7eme circonscription de l’Essonne, Conseiller municipal de Juvisy-­sur-­Orge.

Athis­-Mons, le 21 décembre 2017

Objet: Organisation d’une table ronde au sujet des centaines de personnes réfugiées à la Citée de l’Air

Monsieur le Député, Madame le Maire,

Face à la situation dramatique de centaines de personnes (hommes, femmes, enfants de tous âges) réfugiées dans la Citée de l’Air, nous vous invitons à organiser une table ronde sur ce sujet:
● en y conviant les différents acteurs de notre territoire et notamment ceux aidant les migrants de la Cité de l’Air.
● afin de trouver ensemble les solutions pour scolariser un maximum d’enfants dans les meilleures conditions pour tous.
● afin d’éviter toute expulsion sans relogement dans les conditions climatiques actuelles.

Nous comprenons les difficultés que peut rencontrer un Maire face à une situation d’une telle ampleur, c’est pourquoi nous sommes à la disposition de notre Maire et de notre Député pour trouver ensemble les meilleures solutions possibles avec tous les acteurs politiques, institutionnels et associatifs.

Nous vous prions d’agréer, Madame le Maire, Monsieur le Député, l’expression de notre haute considération.

● Michel Bourg, conseiller municipal d’Athis­Mons, Groupe Espoir & Liberté.
● Benoit Desavoye, conseiller municipal d’Athis­Mons, Groupe Divers Droite.
● Julien Dumaine, conseiller municipal d’Athis­Mons, Groupe Espoir & Liberté. Conseiller de la
Métropole du Grand Paris et conseiller territorial de l’EPT12
● Sydney Fleury, conseiller municipal d’Athis­Mons, Groupe Espoir & Liberté.
● Julienne Geoffroy, conseiller municipal d’Athis­Mons, Groupe Espoir & Liberté.
● Maryline Gressy, conseiller municipal d’Athis­Mons, Groupe Espoir & Liberté.
● Laure Lafond, conseiller municipal d’Athis­Mons, Groupe Espoir & Liberté.
● Kevin Rainha, Adjoint au maire d’Athis­Mons, Groupe Divers Droite.

Athis-Mons : la déchetterie devrait rouvrir mi-janvier (Le Parisien 17/12)

Athis-Mons : la déchetterie devrait rouvrir mi-janvier (Le Parisien 17/12)

Le Siredom, syndicat qui gère cet écocentre fermé depuis mars à la suite d’une pollution de l’air à la poudre d’aluminium, s’est rendu sur le site ce week-end pour régler les derniers détails.

Après 10 mois de fermeture forcée, les usagers n’y croyaient plus. Début 2018, la déchetterie d’Athis-Mons devrait rouvrir ses portes « en toute sécurité » après la pollution à la poudre d’aluminium subie en mars dernier émanant d’une société voisine. Le Siredom, le syndicat intercommunal qui exploite le site, a réglé les derniers détails ce week-end en ce sens. Son président Xavier Dugoin s’est rendu sur place samedi midi pour s’assurer que l’écocentre sera de nouveau accessible aux habitants dès la mi-janvier.
« Tous les signaux sont au vert, se réjouit Xavier Dugoin. La DRIEE (NDLR : direction régionale et interdépartementale de l’environnement et de l’énergienous a confirmé que tous les résultats d’analyses effectuées en avril et mai dernier étaient bons. Les inspecteurs se sont assurés que l’entreprise voisine à l’origine de la pollution avait procédé aux bons réglages de ses machines pour que cet épisode malheureux ne se renouvelle pas. »

L’une des plus importantes déchetteries du département

Car il a eu de grosses incidences pour les habitants des environs. Cette déchetterie d’Athis-Mons, située quai de l’Industrie, est l’une des plus fréquentées du département : 30 000 usagers s’y rendent chaque année. Pendant 10 mois, ils ont été renvoyés sur les « écocentres » de Morangis et Vigneux-sur-Seine.
« Mais ce n’est pas satisfaisant car ces déchetteries sont déjà saturées », poursuit Xavier Dugoin. Pendant sa visite samedi, le président du Siredom en a profité pour affiner les travaux qui seront réalisés. « Cette déchetterie n’est plus adaptée, estime Xavier Dugoin. Nous avons cherché un autre terrain, mais il n’y a plus de foncier disponible dans ce secteur. »
Les 4 000 m2 de la déchetterie vont donc être transformés pour devenir un « écocentre nouvelle génération » : 4 ou 5 quais de chargement, des bacs pour le compost et une benne pour les pneus. « Surtout, nous allons végétaliser le site », insiste Xavier Dugoin. Les travaux, qui doivent faire l’objet d’études et d’autorisations, ne démarreront pas avant mai 2018. En attendant, les usagers pourront de nouveau y accéder dans quelques semaines.

De Viry à Athis-Mons, les maires planchent sur les rythmes scolaires (Le Parisien 15/12)

Les six communes essonniennes du Grand Orly Seine-Bièvre doivent se prononcer sur un éventuel retour à la semaine de quatre jours.

Les six villes essonniennes du Grand Orly Seine-Bièvre ont en commun d’avoir conservé le cycle de quatre jours et demi de classe par semaine pour cette année scolaire 2017-2018. Toutes sont également en réflexion pour un retour à la semaine de quatre jours dès la prochaine rentrée. Même si le dernier mot reviendra pourtant à la direction académique. Elle donnera son feu vert, ou non, à l’organisation de ce retour proposé par les communes qui doivent se prononcer avant le mois de mars.
A Juvisy-sur-Orge, la municipalité a considérablement avancé sur cette modification des rythmes scolaires. Car dès le mois de juin 2017, une consultation avait été lancée auprès des parents d’élèves. Ces derniers s’étaient prononcés à 75 % pour un retour aux quatre jours hebdomadaires, qui sera effectif dès la rentrée prochaine.
AViry-Châtillon, les parents d’élèves ont dit oui à 77 % à la semaine de quatre jours. La ville planche désormais sur les modifications à apporter les mercredis dans les centres de loisirs. Une réflexion doit aussi être menée avec les clubs sportifs qui vont devoir réaménager leurs créneaux horaires du mercredi en cas de validation des nouveaux rythmes scolaires.
A Savigny et Paray-Vieille-Poste, les parents ont aussi voté en faveur d’un changement des rythmes à plus de 65 %. « 50 % des parents de la commune, environ, se sont prononcés. La question sera à l’ordre du jour du conseil municipal du 18 décembre », précise Alain Védère, maire (SE) de Paray.
Du côté de Morangis, le dossier est actif depuis le mois d’octobre. La concertation s’est doublée de réunions organisées sur chacun des trois groupes scolaires de la ville. Trois scénarios ont été retenus et doivent être soumis au vote des parents d’élèves et enseignants en février. « Il faudra choisir entre un maintien en l’état de l’organisation de la semaine, un retour complet à quatre jours ou une solution intermédiaire pour laquelle les écoles primaires reviendront à quatre jours hebdomadaires tandis que les maternelles conserveront un rythme de 4,5 jours », indique le cabinet du maire de Morangis.
Enfin, à Athis-Mons, des consultations ont aussi été engagées avec les parents d’élèves. Une fois leur position connue, la ville soumettra au vote la question des rythmes scolaires au sein de chaque conseil d’école.

Les pilleurs de boîtes aux lettres écumaient l’Essonne (Le Parisien 10/12)

Après une traque menée par les policiers de Savigny, six hommes ont été interpellés ces derniers jours. Ils ouvraient les boîtes aux lettres, volant les colis, mais aussi des clés pour cambrioler des appartements ou voler des voitures.

Rue Barbara à Morangis (Essonne). Un quartier tout neuf. Mais des boîtes aux lettres qui ne ferment plus dans plusieurs halls. Cette petite artère était le terrain de jeu privilégié d’une équipe qui avait fait du vol de colis son activité principale. Après une minutieuse enquête menée par les policiers de Savigny-sur-Orge, six hommes ont été interpellés à Saulx-les-Chartreux, Athis-Mons et Savigny ces derniers jours.
Quatorze victimes ont été recensées entre fin septembre et fin novembre, rien que dans cette petite artère de Morangis. «Mais on suppose qu’ils se sont attaqués à un nombre bien plus grand encore de boîtes aux lettres, glisse une source proche du dossier. Car la plupart des gens qui se faisaient voler des colis croyaient simplement avoir été oubliés. Et ils appelaient le service client du site de vente en ligne pour se faire à nouveau livrer.»
Pas de préjudice, et donc pas de plainte pour alerter les services de police. Mais cette équipe a finalement commencé à rentrer dans leur radar en s’emparant des clés d’une Clio laissée dans une boîte aux lettres. Ils ont ensuite dérobé le véhicule. Une caméra a été installée par le syndicat de copropriété de la rue Barbara à Morangis. Peu après, c’est un appartement qui a été visité alors que le locataire avait lui aussi laissé ses clés dans sa boîte. Il s’est fait délester de près de 4 000 euros de matériel hi-fi.

«On conseille plutôt de se faire livrer dans un point relais que chez soi»

Dans les colis, cible principale de ce gang : des capsules de café, des vêtements, des téléphones, des cadeaux de Noël pour enfants… «On conseille plutôt de se faire livrer dans un point relais que chez soi. Et surtout de ne jamais rendre les clés ou les papiers d’identité de quelqu’un en les laissant dans une boîte aux lettres», recommandent les forces de l’ordre.
La récurrence des vols permet aux enquêteurs qui scrutent les images de remarquer que deux hommes reviennent régulièrement. Ils pénètrent dans les halls en tirant fort sur les portes aimantées qu’ils dégradaient. Un complice était toujours dehors pour faire le guet en faisant semblant de téléphoner.
Au 4 rue Barbara, les locataires excédés avaient même collé une affiche : «Attention aux vols». «On ne se faisait plus livrer chez nous, soupire une mère de famille qui s’est fait détourner des vêtements de marque. J’avais également acheté des livres sur eBay. Le vendeur m’a certifié qu’il avait tout envoyé avec facture à l’appui. Et moi, je ne les ai jamais reçus.»
Les policiers ont diffusé l’image des voleurs présumés. Leurs collègues des commissariats voisins reconnaissent alors deux jeunes d’Athis. Une surveillance téléphonique est lancée et une planque est mise en place à Morangis le 27 novembre. Mais ce jour-là, les deux meneurs sont interpellés en flagrant délit après s’être battus avec un gardien d’immeuble à Chilly-Mazarin.
Lors des perquisitions, les enquêteurs découvrent chez l’un des suspects un chéquier volé dans une boîte aux lettres à Saulx-les-Chartreux. «C’est la preuve qu’ils écumaient l’Essonne», reprend une source proche du dossier. L’un d’entre eux, chauffeur Uber, se déplaçait pour commettre ses forfaits avec son véhicule professionnel. Il a donc été saisi de manière préventive. Relâchés, ces hommes âgés de 20 à 25 ans, seront présentés pour ces faits au tribunal d’Evry en mars.