«Alors, c’est ici la soirée ?» Les fêtards, aux cheveux colorés, se succèdent par grappes ce vendredi soir depuis la gare avant de se faire recaler par les policiers en tenue civile. Une rave party devait se tenir dans un entrepôt inoccupé de plus de 1 000 m2 de la rue Edouard-Vaillant d’Athis-Mons (Essonne). Près d’un millier de personnes étaient attendues. Mais les conditions de sécurité et l’absence d’autorisation ont obligé les forces de l’ordre à mettre fin à cet événement avant même qu’il débute.
«J’ai fait de la route pour venir tenir le bar et je ne vais pas être payé», soupire l’un des jeunes retenus devant les grilles de cet entrepôt. Mais vers 23h30 heures, les organisateurs ne désespéraient pas d’obtenir une autorisation in extremis. Environ 150 personne attendaient sur place.
Le week-end dernier, une rave party, qui devait se tenir dans un parc de Saint-Germain-lès-Arpajon, avait déjà été empêchée par les forces de l’ordre. Quelque 400 personnes avaient erré toute la nuit à La Norville.
NOTE: L’événement a bien eu lieu et n’a été dispersé que très tard dans la nuit.
Athis-Mons : des dizaines de métiers et formations à découvrir samedi (Le Parisien 18/01)
Le rendez-vous est incontournable pour tous les lycéens et étudiants. La ville d’Athis-Mons accueille ce samedi matin un forum des métiers et de la formation. Cet événement se tient à la salle des fêtes et doit regrouper des représentants de divers corps de métiers ainsi que des spécialités de la formation. Les visiteurs pourront ainsi se renseigner sur des filières aussi diverses que l’hôtellerie, la médecine, le droit, l’action sociale, la construction, les métiers industriels ou la communication. A 10h30 et 11h30, les lycéens pourront aussi en apprendre plus sur Parcoursup, la nouvelle plateforme en ligne d’orientation post-bac, lors de deux conférences.
Salle des fêtes, 12, rue Edouard-Vaillant à Athis-Mons. Entrée gratuite. Samedi de 9h30 à 12h30.
source: http://www.leparisien.fr/essonne-91/athis-mons-des-dizaines-de-metiers-et-formations-a-decouvrir-samedi-18-01-2018-7508790.php
Athis-Mons : les policiers armés de Gopro (Le Républicain 05/01)
Dès janvier 2018, les policiers municipaux seront équipés de caméras piétons. Mesure révolutionnaire ou symbolique ?
La nouvelle sera officialisée lors de la cérémonie des vœux de la municipalité d’Athis-Mons le 16 janvier prochain. Les policiers municipaux disposeront d’un nouvel outil lors de leurs interpellations : des caméras piétons.
Yann Lesaux, chef de la police municipale d’Athis-Mons, évoque les différentes fonctions de cette acquisition. La prévention des incidents et l’office de preuve en cas de poursuite, mais aussi une portée pédagogique et d’apaisement. « Les images seront stockées et permettront d’améliorer la qualité de nos services » détaille-t-il.
Les caméras piétons ne seront pas déclenchées automatiquement. Mais comme l’indique Yann, « la ville dispose toujours de ses 35 caméras« . Une chiffre qui sera augmenté en 2018.
Athis-Mons : soufflé par la tempête, un arbre s’abat sur une maison ( Le Parisien 03/01)
Une femme a échappé miraculeusement à un accident ce mercredi matin. Elle nettoyait sa gouttière et venait de descendre de son échelle, lorsqu’un peuplier s’est abattu sur sa maison à l’endroit où elle se trouvait quelques instants plus tôt.
« J’ai eu très peur. » Deux heures après les plus violentes rafales de vent, Daniel, un habitant d’Athis-Mons, peine à se remettre de ses émotions. Vers 7 heures ce mercredi matin, un arbre s’est abattu sur sa maison, rue Caron, soufflée par la tempête Eleanor qui a fait de nombreux dégâts en Essonne.
Surtout, cet immense peuplier a failli tomber sur le crâne de sa femme, qui nettoyait la gouttière de leur véranda quelques instants plus tôt. « Je suis rentrée pour prendre le petit-déjeuner avec mes enfants, et deux minutes plus tard on a eu ce bruit et ce choc », raconte-t-elle, encore éberluée.
Une des branches principales a d’ailleurs balayé l’échelle sur laquelle cette mère de famille était montée. Elle a poursuivi sa course et a brisé le haut d’une véranda. Le tronc s’est, lui, encastré dans le toit-terrasse, faisant chuter deux étages plus bas les ruches qui y étaient entreposées. Le mur s’est en partie éboulé. La salle de bains située juste en dessous est inutilisable.
« Cela fait deux ans qu’on demande que cet arbre soit coupé »
« On en a ras le bol, cela fait deux ans qu’on demande que cet arbre soit coupé parce qu’il menace de tomber, soupire Daniel. Mais le promoteur qui a racheté ce terrain ne nous a jamais répondu. »
La parcelle a en effet été rachetée au moment du décès de l’ancienne propriétaire et découpée en trois lots. Celui comprenant la maison du voisin a trouvé preneur, mais pas encore les deux autres lots, dont celui qui comprenait le peuplier.
« Le problème c’est qu’on se retrouve face à des gens qui cherchent juste le profit et là, ça aurait pu très mal finir, je vais réfléchir et voir si on peut déposer une plainte, reprend Daniel. Si l’arbre était tombé un peu plus à gauche, il aurait terminé sa course dans la chambre du haut. On s’en sort très bien. »
Malgré tout, les dégâts matériels sont considérables. Les experts de l’assurance étaient attendus dans la journée pour faire le point sur l’étendue des travaux.

Le toit de la véranda de Daniel a été enfoncé. C’est l’endroit exact où sa femme avait posé son échelle et commençait à nettoyer la gouttière.

Le haut du mur de la maison s’est écroulé sous la violence du choc.

La vue de l’autre côté de la maison permet de voir la véranda sur laquelle s’est abattu le peuplier.

Installée comme les autres sur le toit-terrasse de la maison, même la ruche la moins touchée est dans un piteux état.
La police municipale d’Athis-Mons bientôt dotée de caméras piéton (Le Parisien 03/01)
Attaché à la poitrine ou a l’épaule, le dispositif d’enregistrement vidéo et sonore sera utilisé dès la semaine prochaine, dans un cadre très réglementé.
Un bâton de défense, une bombe lacrymogène, un revolver et bientôt, une caméra piéton. Certains agents de la police municipale (PM) d’Athis-Mons patrouilleront en ville dès la semaine prochaine équipés de ce dispositif d’enregistrement vidéo et audio.
Sur les treize hommes et femmes qui composent ces forces de l’ordre locales, seuls trois responsables seront habilités à porter, sur la poitrine ou au niveau de l’épaule, l’un de ces boîtiers. L’un d’eux sera toujours présent lors d’une patrouille. « Leur utilisation est soumise à autorisation de la Commission nationale de l’informatique et des libertés, mais aussi de la préfecture », souligne-t-on à la police municipale d’Athis-Mons.
Une utilisation très réglementée
Sous-entendu pour ceux qui en doutent : ces caméras ne seront pas activées à tort et à travers, mais selon un cadre et une procédure réglementés de bout en bout. Leur usage ne sera pas systématique mais décidé en fonction de la teneur des interventions effectuées sur la voie publique, « notamment quand les esprits commencent à s’échauffer », glisse un agent. Les vidéos, transférées sur un appareil de stockage, seront conservées sur une durée ne pouvant pas excéder six mois. Ces fichiers pourront être utilisés, si nécessaire, par un officier de police judiciaire.
Complémentaires des caméras fixes de vidéoprotection, les caméras piéton apportent, selon leurs promoteurs, une aide aux patrouilles dans la constatation des infractions. Elles permettront aussi de désamorcer des situations de conflit ou de confrontation.
« Les contrevenants ont un comportement tout à fait différent quand ils savent qu’ils sont filmés »
« Il est prouvé que les contrevenants ont un comportement tout à fait différent vis-à-vis des agents quand ils savent qu’ils sont filmés », indique un responsable de la PM d’Athis-Mons. En précisant que « l’enregistrement est une action irréversible, l’agent ne peut techniquement pas effacer la vidéo. »
De son côté, la mairie d’Athis-Mons voit dans ce nouvel outil « un vrai moyen d’apaisement et de transparence dans le travail quotidien des agents en proie de plus en plus régulièrement aux incivilités et aux tensions dans les contrôles. »