Athis-Mons : la maire remanie son équipe d’adjoints (Le Parisien 9/02)

Les cartes ont été redistribuées au sein de la majorité où quatre nouveaux adjoints au maire ont été nommés.

Une nouvelle fois, le casting a été modifié parmi les élus d’Athis-Mons. Sans surprise, le conseil municipal s’est prononcé ce mercredi soir en faveur du retrait du statut d’adjoint au maire de Kévin Rainha (LRM). En désaccord avec la maire Christine Rodier (LR), le jeune élu va désormais siéger en tant que simple conseiller municipal.
Sa délégation aux Anciens Combattants lui avait été retirée fin janvier par arrêté du maire, quelques mois à peine après le retrait de sa première délégation, la Jeunesse et les Sports. « Cette suspension est intimement liée à ma prise de position au dernier conseil municipal à propos de la Cité de l’Air, un projet de densification contraire à nos engagements électoraux », a lancé le désormais ex-adjoint lors de la séance de mercredi.
Pour consolider ses troupes, sérieusement amoindries après les scissions successives de Julien Dumaine, Laure Lafond, Julienne Geoffroy ou Michel Bourg notamment, Christine Rodier a choisi de porter à nouveau à dix le nombre de ses adjoints. Il était tombé à sept suite aux secousses successives qu’a subies la majorité depuis le décès accidentel du 1er adjoint Antoine Guiseppone en décembre 2016.
Ce mercredi, quatre nouveaux maires adjoints ont donc été désignés. Pascal Petetin remplace Kévin Rainha en qualité de 7e adjoint et hérite des délégations au Cadre de vie, Environnement et Espace public. Carla Mesquita, 8e adjointe au maire est désormais en charge de la Petite enfance, Frédéric Neau est nommé 9e adjoint en charge des Finances. Enfin, Luisa Alfieri-Nieto complète la liste en qualité de 10e adjointe et obtient la charge des Affaires sociales.
Cette refonte de l’équipe municipale n’est pas sans impact sur le budget de la commune, puisque l’enveloppe dédiée aux indemnités et à la formation des élus passe de 262 000 euros en 2017 à 277 000 € pour le budget 2018. « Verser des indemnités aux élus n’est pas choquant en soi. Ce qui l’est, c’est le contexte, attaque l’opposant socialiste Jean-Jacques Grousseau. En effet, en parallèle à cette hausse de 15 000 euros, la majorité s’est prononcée pour une baisse de 4 % de l’enveloppe destinée au personnel communal, soit 1,1 M€ en moins, et a retiré 64 000 € au Centre communal d’action social (CCAS). » Sur ce point, le cabinet du maire n’a pas répondu à nos sollicitations.

Athis-Mons : remaniements à venir au sein de l’équipe municipale mercredi soir (Le Parisien 06/02)

Le conseil municipal qui se tiendra mercredi soir devrait être l’occasion d’un renouvellement parmi les élus d’Athis-Mons. Kevin Rainha (LR) devrait perdre son statut d’adjoint au maire, alors que quatre nouveaux adjoints doivent être désignés dans la foulée.

Autour du maire Christine Rodier (LR), les cartes vont être redistribuées. Ce mercredi, le conseil municipal d’Athis-Mons doit se prononcer sur le maintien de Kevin Rainha (LR) dans ses fonctions de 7e adjoint au maire. Sauf surprises, l’élu qui vient de se voir retirer sa délégation aux Anciens combattants devrait redevenir simple conseiller municipal à l’issue du vote.
En parallèle, quatre nouveaux élus doivent être nommés ce mercredi pour porter à nouveau à dix le nombre d’adjoints au maire. Après les différents désaccords et scissions survenus ces derniers mois au sein de la majorité, ce chiffre était tombé à sept.

 

 

« Il y aura un remaniement dans les délégations. L’objectif est de rendre la politique municipale plus efficace et plus lisible pour les habitants », indique le cabinet du maire.
De son côté, Kevin Rainha, 26 ans, ne se dit « pas surpris » par cette issue. « En début de mandat, j’ai hérité de la délégation Jeunesse et Sports, indique-t-il. Un nouveau gymnase devait être construit et j’en avais informé toutes les associations sportives. Seulement, au budget 2017, cette ligne ne figurait pas. Du coup, je n’ai pas voté ce budget. »

« Christine Rodier tente de consolider sa majorité en réalisant ces nouveaux changements »

Un geste qui scelle une forme de rupture avec la majorité. Mais, même si Kevin Rainha décide de former son propre groupe politique en compagnie d’un autre élu Benoît Desavoye, il ne se considère pas comme un opposant. « Nous sommes juste en marge, précise-t-il. En tout cas, je vais retrouver ma liberté de m’exprimer en redevenant simple conseiller. »
L’opposition de gauche avoue, elle, sa demi-surprise. « Ces points ont été ajoutés au dernier moment à l’ordre du jour, s’étonne Patrice Sac (PS). Christine Rodier tente de consolider sa majorité en réalisant ces nouveaux changements. » Sur les dix adjoints qu’elle avait nommés à l’issue de son élection en 2014, seuls quatre sont encore en fonction aux deux-tiers du mandat. Antoine Guiseppone, ex-1er adjoint, était lui décédé accidentellement fin 2016.

A Savigny-le-Temple, le Sedif va créer une eau potable ultra-pure pour l’Essonne et le Val-de-Marne.(Le Parisien 04/02)

Une eau potable sans aucun résidu de micropolluants sortira bientôt de l’usine du Sedif à Sénart grâce à une technique de pointe, utilisée pour dessaler l’eau de mer. Elle alimentera les robinets de cinq villes de l’Essonne et du Val-de-Marne.

Plus aucune trace de pesticides, de perturbateurs endocriniens, de résidus de médicaments, de chlore et plus de calcaire qui entartre les appareils ménagers. Une eau potable ultra-pure sortira prochainement des robinets des habitants d’Athis-Mons et Juvisy-sur-Orge (Essonne), Villeneuve-le-Roi, Rungis et Ablon-sur-Seine (Val-de-Marne). Elle sera produite à Savigny-le-Temple dans l’usine d’Arvigny du Syndicat des eaux d’Ile-de-France (Sedif).
Les travaux préparatoires y démarrent ce mois de février pour installer un système traitant l’eau issue de la nappe calcaire du Champigny par « osmose inverse basse pression ». Cette technique est la plus aboutie pour filtrer l’eau. A l’aide de membres extrêmement fines en polymères, elle retire absolument toutes les micropolluants, au-delà des normes donc, même les minéraux. Elle ne laisse que la molécule d’eau, l’H2O. « Cela ressemble un peu à l’eau déminéralisée que vous mettez dans le fer à repasser, résume Anne-Laure Colon, chargée de mission au Sedif. C’est la technique utilisée pour dessaler l’eau de mer. »
« C’est le top du top pour garantir une eau de qualité exceptionnelle, sans plus aucun résidu de médicaments, d’hormones… », confirme Jacques Place, directeur de l’Eau au Département de Seine-et-Marne. Il n’y aura plus besoin non plus d’ajouter du chlore dans les tuyaux après filtration, comme aujourd’hui, car toutes les bactéries ont été retirées par les membranes.

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« Le chantier — 34 M€ — se déroulera en 2019 et 2020 pour une mise en service en 2021 », annonce Anne-Laure Colon. Entre 22 000 et 50 000 m³ d’eau ultra propre seront produits par jour à l’usine d’Arvigny à partir de sept forages à Voisenon et Vert-Saint-Denis puisant l’eau dans la nappe du Champigny.
Le liquide qui en sortira sera tellement pur que l’exploitant devra ajouter 30 % d’eau purifiée selon la méthode actuelle (charbon actif et chlore) pour la rendre réellement buvable.
Seuls hics : les micropolluants retirés par les membranes sont rejetés dans la Seine après la filtration ; et l’osmose inverse basse pression est une technique très chère. « En investissement comme en exploitation, confirme Jacques Place. Peu de monde peut s’offrir un tel équipement. C’est inaccessible à nos petits syndicats de l’eau seine-et-marnais par exemple. » Mais le Sedif n’augmentera pas le prix au robinet pour autant, assure le syndicat. Au contraire : le consommateur pourrait même en sortir gagnant puisque la forte réduction du calcaire dans l’eau diminuera ses dépenses liées à l’entartrage des appareils (surconsommation, remplacement…).
Une fois que la technique sera rodée à Savigny-le-Temple, le Sedif souhaite l’installer dans ses usines géantes de Choisy-le-Roi (Val-de-Marne) et Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis) qui alimentent une grande partie du sud, de l’est et du nord de l’Ile-de-France.

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Savigny-le-Temple, mardi 30 janvier. Les travaux préparatoires commencent en février. Le chantier est prévu en 2019-2020 pour une mise en service de cette eau ultra pure en 2021. LP/Marine Legrand

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Méry-sur-Oise (Val-d’Oise). Voici à quoi ressembleront à peu près les tuyaux avec membranes filtrant l’eau à Savigny. Cette usine du Sedif a une technologie un peu équivalente mais pas aussi efficace que ce qu’assurera l’osmose inverse basse pression à Sénart. SEDIF


source: http://www.leparisien.fr/savigny-le-temple-77176/a-savigny-le-temple-le-sedif-va-creer-une-eau-potable-ultra-pure-pour-l-essonne-et-le-val-de-marne-04-02-2018-7540575.php