Alors que la municipalité se réjouissait de l’augmentation des recettes de la ville, Julien Dumaine rappelle que celle-ci est assez exceptionnelle, la plupart des communes devant faire face à “l’effet ciseaux” du fait de la diminution des dotations de l’État, en parallèle de l’augmentation des dépenses liées à l’inflation.
Étant donné que nous sommes privilégiés en la matière (les dotations ne baissent pas), une bonne gestion, basée sur la maitrise des dépenses de fonctionnement doit permettre d’accroitre progressivement les budgets d’investissements, au contraire de la politique suivie. En effet, les dépenses d’investissement (équipements et aménagements) se font en une seule fois et ne se répercutent pas sur tous les exercices futurs. Cela n’obère donc pas les capacités financières futures contrairement par exemple aux embauches, dont le coût du nouveau salaire viendra peser sur tous les exercices suivants.
Rappelons encore que les recettes proviennent essentiellement… des poches des Athégiens ! Le taux d’imposition, de 47.42% est déjà proche du maximum, et le sujet de l’augmentation de bases n’est plus à négliger ces dernières années où elles ont explosé. En effet, sur la feuille d’imposition le bilan est le même, et commence à peser lourdement (+ de 15% sur le mandat)…