Mélanie LAMOUR, conseillère municipale missionnée aux animaux dans la ville, quitte la majorité et rejoint Julien DUMAINE !

 

A l’approche des élections de 2026, les équilibres se modifient au Conseil Municipal d’Athis- Mons. M. Olivier FINEL, candidat en 2020 mais inactif depuis quelques années vient de démissionner pour laisser sa place à sa seconde de liste, Mme Hélène COLLOMB.

Mais le changement le plus remarquable est sans aucun doute le ralliement de l’un des membres de l’exécutif vers l’opposition municipale. Ainsi, Mme Mélanie LAMOUR, actuellement en charge des animaux dans la ville, a choisi d’intégrer le groupe « Rassembler pour Athis-Mons » mené par Julien DUMAINE.

En effet, élue en 2020 avec Jean-Jacques GROUSSEAU, elle s’est malheureusement aperçue que la délégation n’avait été mise en place qu’à des fins de communication électorale et n’était pas une priorité (budget supprimé, pas de formation des salariés ni de locaux adaptés…) Plus généralement, elle indique que contrairement aux promesses de renouvellement, les élus qui n’étaient pas encartés et plus particulièrement sa personne ont progressivement été écartés de la prise de décision, et à peine consultés sur les dossiers stratégiques.

Résidente de la Cité de l’Air depuis 1997, elle a toujours lutté pour préserver ce poumon vert de la commune. Elle déplore qu’aujourd’hui, les habitants soient peu informés de l’état d’avancement réel du projet urbain prévu sur ce quartier, au-delà des effets d’annonce.

Au contraire, elle affirme que Julien DUMAINE porte un diagnostic lucide sur la politique municipale et rappelle qu’il avait été l’un des premiers à évoquer le thème de la protection animale à Athis-Mons. Son travail sérieux dans l’opposition fait qu’il incarne aujourd’hui une personnalité crédible pour proposer une alternative en 2026. C’est pour ces raisons qu’elle a décidé de rejoindre son équipe, afin que le bien-être animal dépasse enfin le stade de la promesse électorale pour devenir une politique municipale à part entière.

L’installation du nouveau groupe aura lieu dès le Conseil Municipal du 15 octobre.

 

Des millions pour les bailleurs… sans contrepartie ?

Depuis le début du mandat, ce sont des millions d’euros qui sont signés à chaque Conseil Municipal pour des bailleurs sociaux, au travers de garanties d’emprunt pour réaliser diverses opérations immobilières.

Problème, celles-ci sont accordées presque automatiquement et sans aucune contrepartie ! Dernier exemple en date, près de 10 millions d’euros ont été signés pour Essonne Habitat… alors même que le Maire nous expliquait quelques heures plus tôt rencontrer des difficultés avec ce bailleur, jugé peu réactif dans la résolution des problèmes de sécurité à Ozonville !

Nous déplorons que ce puissant levier de négociation ne soit jamais utilisé afin de durcir le dialogue avec les bailleurs sociaux, qui doivent remplir leurs obligations auprès des Athégiens et non juste encaisser loyers et charges (dont l’évaluation est parfois douteuse). Nous avons donc suggéré le report de cette délibération. La mairie n’a pas donné suite, préférant obtenir des droits de réservation dans ces logements sociaux, plutôt que de privilégier le bien-être des résidents actuels.

 

Derniers conseils municipaux (tribune Athégien septembre/octobre 2025)

Avec l’ouverture de la période pré-électorale, notre éditorial doit se restreindre. Nous nous limitons donc à retracer nos explications de vote au Conseil Municipal.

Concernant le devenir de la Cité de l’Air, une convention de partenariat a été signée. Nous nous sommes abstenus sur le sujet car nous sommes très loin de l’aboutissement de ce dossier, aucune évaluation financière n’ayant encore été menée. Or, les travaux de voirie et surtout d’assainissement y sont considérables, et avaient été estimés à 12 millions d’euros lors du mandat précédent.

Une grande partie du patrimoine de la ville vient d’être vendu (entrée de ville). Un aménageur avait été sollicité en 2022 pour un projet d’ensemble, mais a déposé le bilan. La municipalité a décidé d’une série de ventes individuelles : + de 15.000 m2 au promoteur Carré Haussmann pour un prix moyen de 176€/m2 ; + de 11.000 m2 pour la société Team Players à 88€/m2 ; + de 18.000m2 pour le lieu de culte et la ville de Paray-Vieille-Poste à 87€/m2.

Pour mémoire, le prix moyen d’un terrain à Athis-Mons se situe autour de 600€/m2, et une façade commerciale qui donnerait sur la RN7 est de nature à y ajouter une valeur non négligeable. De plus, à l’exception de la grande mosquée, aucun permis n’a été déposé en amont de la vente par les futurs propriétaires empêchant toute visibilité sur des projets aboutis. Nous sommes les seuls à avoir voté contre toutes ces opérations, au vu de ces éléments.

Julien DUMAINE

 

Cimetière d’Athis-Mons : Quel avenir ?

Au Conseil Municipal, Julien DUMAINE rappelle que le problème des places au sein du cimetière d’Athis-Mons est toujours d’actualité. La ville est contrainte par l’héritage du passé, où nous n’étions alors qu’un village où les concessions étaient accordées à titre perpétuel. En conséquence, environ le quart de celles-ci est toujours inamovible et ne peut faire l’objet de reprise. Rappelons l’existence d’un projet d’agrandissement sur la parcelle voisine, qui date de plus de dix ans et qu’il serait souhaitable de dépoussiérer.

Par ailleurs, avec l’interdiction des produits phytosanitaires, l’entretien du cimetière et de ses allées est devenu pénible et chronophage. La municipalité a donc décidé de procéder à une nouvelle embauche. S’il ne s’agit assurément pas du poste le plus inutile qui aura été créé sur le mandat, nous rappelons qu’il est préférable d’étudier prioritairement le redéploiement d’effectifs existants et la mutualisation entre les services afin d’éviter l’inflation du budget municipal.

Le cimetière communal n’est pas seulement un lieu de sépulture, il est un espace de mémoire collective, où chaque génération rend hommage à celles qui l’ont précédée. Il appartient à la collectivité de garantir l’accessibilité, la sécurité et la sérénité de ces espaces, car ils concernent tôt ou tard tous les habitants.

 

Quelle stratégie budgétaire adopter pour Athis-Mons ?

Alors que la municipalité se réjouissait de l’augmentation des recettes de la ville, Julien Dumaine rappelle que celle-ci est assez exceptionnelle, la plupart des communes devant faire face à “l’effet ciseaux” du fait de la diminution des dotations de l’État, en parallèle de l’augmentation des dépenses liées à l’inflation.

Étant donné que nous sommes privilégiés en la matière (les dotations ne baissent pas), une bonne gestion, basée sur la maitrise des dépenses de fonctionnement doit permettre d’accroitre progressivement les budgets d’investissements, au contraire de la politique suivie. En effet, les dépenses d’investissement (équipements et aménagements) se font en une seule fois et ne se répercutent pas sur tous les exercices futurs. Cela n’obère donc pas les capacités financières futures contrairement par exemple aux embauches, dont le coût du nouveau salaire viendra peser sur tous les exercices suivants.

Rappelons encore que les recettes proviennent essentiellement… des poches des Athégiens ! Le taux d’imposition, de 47.42% est déjà proche du maximum, et le sujet de l’augmentation de bases n’est plus à négliger ces dernières années où elles ont explosé. En effet, sur la feuille d’imposition le bilan est le même, et commence à peser lourdement (+ de 15% sur le mandat)…