Insécurité : façade verbale, inertie totale (Athégien été 2025)

Dans l’éditorial du précédent bulletin municipal, le Maire s’est livré à un exercice de communication formidable. Chaque mot était soigneusement choisi, dans le but inavoué de masquer l’absence du moindre résultat concret en matière de sécurité. Malheureusement, il ne suffit pas d’affirmer “je ne lâcherai rien” pour que la situation s’améliore. La réalité, c’est que la ville se dégrade, et que la municipalité ne contrôle plus rien.

Dans les faits, les Athégiens constatent l’impunité croissante des délinquants, notamment dans des quartiers autrefois paisibles comme Ozonville – à deux pas du commissariat ! Les “ réunions de sensibilisation dans les cages d’escalier ” font sourire : ce n’est pas via la pédagogie que l’on traite le vandalisme, les squats ou les agressions. Où sont les expulsions administratives ? Les arrêtés anti-regroupement ? Le soutien aux forces de l’ordre face aux délinquants ? Nulle part. Car il n’y a ni la volonté politique, ni le courage requis pour restaurer l’ordre.

Athis-Mons doit en finir avec cette vision molle de l’autorité, centrée sur la médiation plutôt que sur l’application ferme de la loi. Quand un quartier est livré à l’insécurité, il ne suffit pas de “rencontrer les locataires”. Il faut agir, y compris avec des décisions impopulaires mais nécessaires. C’est cela, assumer pleinement ses responsabilités. Malheureusement, enfermée dans son logiciel idéologique, la municipalité en a-t-elle encore conscience ?

 

Julien DUMAINE

https://rassembler-pour-athis-mons.fr/

Ferme de Mons : un protocole immobilier, mais pour quoi faire ?

Après cinq années d’inaction à Athis-Mons sur la plupart des projets d’envergure, la municipalité s’active désormais en tous sens et à grand renfort de communication pour valoriser ses projets d’urbanisme. Malheureusement, entre le discours politique et la réalité des dossiers, le décalage est grand…
Sur le sujet de la ferme de Mons, le litige vient certes d’être enfin soldé avec le propriétaire, toutefois la destination des terrains reste aujourd’hui peu claire en dehors de grandes déclarations de principe. Pourtant, le protocole transactionnel signé prévoit que la ville s’engage à proposer un projet sous quatre ans pour valoriser les parcelles.
Or, à ce jour, seul un projet de 24 logements sociaux avec Valophis est évoqué, qui concerne à peine 15% des terrains…. Quid des 85% restants ? Nul ne le sait. Ce qui n’empêche pas la municipalité de crier au triomphe sur “le sauvetage de la ferme de Mons…”

 

Urbanisme : La municipalité recule et adopte nos propositions

Dans le cadre de leur révision du Plan Local d’Urbanisme la ville d’Athis-Mons a souhaité introduire de nombreuses dispositions déraisonnables et peu applicables. A l’instar du dernier débat où elle souhaitait limiter à un maximum de 15% les extensions (soit pour une maison moyenne à Athis-Mons de 9 à 15m2 maximum) avant de renoncer, nous avons obtenu dernièrement une grande victoire !

Leur projet prévoyait la mise en place d’un retrait obligatoire de 6m des limites séparatives (ou 9m en cas de vue)… Or c’est méconnaitre la réalité du parcellaire pavillonnaire athégien, qui est composé de petits propriétaires avec une largeur de terrain de 10-11 mètres… rendant leur propre terrain inconstructible de fait, et interdisant toute opération future de démolition/reconstruction ou même d’extension (la chute de la valeur de leur maison était à prévoir…) !

Heureusement nous avons fini par être entendus, et le retrait obligatoire vient d’être réduit à 3m et 6m (avec vue) pour ce cas précis. Les intérêts de nombreux Athégiens ont été préservés !

On ne vous demande pas de comprendre, mais de payer ! (Athégien juin 2025)

En dépit des propos alarmistes véhiculés en permanence par la municipalité, le contexte général de la ville d’Athis-Mons demeure privilégié. Contrairement à de nombreuses communes qui font face à une réduction des dotations de l’état, celles de notre ville connaissent une augmentation continue. Si la commune se trouve confrontée à une dégradation de l’état de ses finances, la cause réside bien davantage dans l’utilisation faite des deniers publics.

 

En effet, avez-vous le sentiment que les 73 millions d’euros du budget annuel sont réellement dépensés avec sagesse, dans une ville qui semble se dégrader de jour en jour ? Faute d’offrir des services publics qui profitent à tous et non pas uniquement à des segments électoraux bien identifiés, la ville serait avisée de rendre leur argent aux contribuables qui en feront un meilleur usage.

 

En vérité, ceux-ci ont vu leur taxe foncière s’envoler sur le mandat, avec un montant brut qui s’est déjà accru de plus de 15% du fait de l’augmentation des bases, l’imposition étant un produit. Ainsi, pour ne pas augmenter les impôts il serait nécessaire de réduire le taux à due concurrence comme nous le demandons depuis des années. « Impossible ! Ridicule ! » tempêtent les socialistes. Pourtant, c’est bien ce que la ville voisine de Juvisy – qui a bien compris et exposé cette mécanique – vient de voter pour 2025. Les Athégiens, eux, faute d’une bonne gestion municipale, semblent condamnés à payer.

 

Julien DUMAINE

 

 

 

Régie publique de l’eau : mise au point

Dérangée par les arguments de l’opposition, la municipalité tente de la diaboliser en l’accusant de défendre les intérêts de la droite et du privé. C’est oublier que le Syndicat des Eaux d’Ile-de-France (SEDIF) que nous quittons est composé de communes de toutes sensibilités, y compris communistes. En revanche, c’est justement au sein de cette nouvelle régie publique que l’on retrouvera une seule tendance politique (la leur).

Selon nous il faut se baser sur l’expérience et la tradition plutôt que sur les choix dogmatiques. C’est pourquoi nous émettons des réserves sur le fait de quitter un système qui fonctionnait très bien, sans être hostiles à une gestion publique par principe… lorsque le jeu en vaut la chandelle. En réalité, privé ou public c’est l’intérêt des Athégiens qui doit prévaloir.

Enfin, nous rappelons qu’un modèle basé sur un niveau d’emprunt trop élevé n’est pas soutenable à long terme.