19 Mai 2019 | éducation, enfance, jeunesse, Tribune Magazine municipal, urbanisme, environnement, transports

L’association Respire vient de publier une carte scolaire de la pollution de l’air en Ile-de-France. Celle-ci s’appuie sur les données récoltées par Airparif pour analyser la qualité de l’air autour des 15.250 établissements de la région (publics et privés, de la crèche au lycée).
Les résultats de cette étude rejoignent les alertes internationales lancées par l’UNICEF et sont préoccupants pour le Nord-Essonne. Athis-Mons ne fait malheureusement pas exception, notamment concernant les relevés de particules fines.
On le voit, au-delà des phénomènes environnementaux plus globaux, les enjeux de la pollution au niveau local demeurent importants pour la santé de nos enfants. La densification urbaine à outrance qui augmente toujours le nombre de véhicules en circulation et réduit les zones vertes n’y est sans doute pas étrangère.
Julien DUMAINE – Sydney FLEURY – Maryline GRESSY – Michel
BOURG – Julienne GEOFFROY – Kevin RAINHA – Benoit DESAVOYE
28 Avr 2019 | urbanisme, environnement, transports
Athis-Mons Espoir & Liberté était présent à la réunion de mobilisation contre le projet de Pont organisé par la Mairie, le 17 avril dernier.
Nous nous félicitons de l’unanimité à laquelle a fini par se ranger l’ensemble du Conseil Municipal contre ce projet et nous appelons, nous aussi, à la mobilisation des Athégiens pour exprimer leur opposition lors des réunions de concertation à venir.
La présentation détaillée du projet qui a été faite intégralement par le directeur du cabinet du Maire, suscite chez nous quelques questions:
● Il semble y avoir de nombreuses impossibilités et de grandes difficultés techniques autour du projet de pont tel que le conçoit le département. On pourrait se demander si il est légitime de s’inquiéter face à un projet qui semble si intrinsèquement voué à l’échec si on s’en tient à cette présentation.
● “Nous sommes seuls contre une vingtaine de communes qui sont pour” a alerté Christine Rodier comme le mentionne le Parisien dans son article relatant cette réunion. Il faut absolument se sortir de cette situation sans issue pour Athis-Mons.
Comment expliquer un pareil isolement ? Notre Maire Christine Rodier doit renouer le dialogue avec les maires et conseillers départementaux de la rive droite. Nous avons des arguments objectifs à faire valoir. Nous l’aiderons dans ce sens. Notre député Robin Reda doit aussi se mobiliser, ainsi que son binôme au Département Pascal Picard, qui ont probablement un accès privilégiés aux nombreux maires de la fédération départementale LR qu’ils dirigent. Christine Rodier apparaît bien isolée au sein même de son parti politique.
● Certains des documents présentés ne devaient pas être filmés, nous a expliqué le directeur de cabinet Bertrand Guillerm. C’est pour le moins surprenant. Nous estimons que le document qui nous a été présenté doit être porté à la connaissance de l’ensemble des Athégiens. La présentation du directeur de cabinet était claire et de qualité. Il est légitime que le plus grand nombre y ait accès. Au sein du bulletin municipal par exemple.
● le Conseil Départemental est présenté comme une entité qui nous serait extérieure. Nous y avons pourtant deux élus conseillers départementaux en la personne de notre Maire Christine Rodier et de Pascal Picard pour nous y représenter.
François Durovray, Président du Conseil Départemental déclare dans le Parisien : “Après
trois ans d’études d’une cinquantaine de projets, celui d’un pont routier apparaît comme la seule tenable.”
Nous avons demandé à nos représentants au Conseil départemental il y a déjà plusieurs mois d’obtenir ces études, sans aucune réponse de leur part. Il apparaîtrait qu’un projet à Viry, approuvé par son maire ait été également proposé. Où en est-il ?
Il est parfaitement anormal dans notre démocratie locale que des études, votées aussi par les Conseillers départementaux de notre canton, ne soient pas accessibles. Ces données représentent des millions d’euros d’argent public, auxquels les Athégiens ont le droit d’avoir accès. Nous sommes bien conscients qu’elles peuvent revêtir une certaine technicité, voire que certains éléments relèveraient d’une certaine confidentialité, mais des versions expurgées auraient dû être communiquées aux Athégiens depuis longtemps. La réunion de Christine Rodier visait à « tout comprendre pour mieux s’opposer ». L’objectif est clairement le bon, mais comment réellement comprendre dans cette opacité ?
Comme nous l’avons déjà écrit à nos Conseillers départementaux Christine Rodier et Pascal Picard, nous attendons leur soutien dans cette démarche qui relève de l’évidence démocratique. Nous les soutiendrons en retour pour appuyer cette demande en direction du Conseil Départemental et l’ensemble du Conseil Municipal sera une fois de plus unanime
sur le sujet.
Nous rappelons une fois de plus notre invitation faite à la Mairie d’établir son propre sondage des Athégiens via une commande auprès d’un institut indépendant afin de ne pas subir la communication déformée des promoteurs de ce projet.
Nous ne pouvons aussi nous contenter de constater que ceux-ci n’hésitent pas à financer par voie de subventions publiques des associations favorables au Pont. La ville d’Athis-Mons ne doit pas s’interdire de le faire aussi, par exemple en soutenant Athis-Pont Non, qui fait déjà un excellent travail.
Enfin, le ou les avocats conseils retenus par la ville doivent impérativement être de très grande qualité, Leurs compétences spécialisées seront un point clé afin de lutter contre le projet de pont. Il n’est pas interdit, comme le font de nombreux organismes face à des projets qu’ils jugent prioritaires de faire appel à plusieurs cabinets. Georges Tron l’a indiqué de façon très pertinente lors de cette réunion : la voie juridique sera décisive pour lutter contre ce projet.
Enfin, nous remercions Georges Tron, Ancien Ministre, pour son intervention, son soutien et la qualité des conseils prodigués à l’occasion de cet évènement ainsi que le Président d’Athis Pont Non, Dominique Gobourg, pour son intervention et l’ensemble du travail réalisé au quotidien par son équipe. Saluons également la présence de Robin Reda, Député, bien
que nous attendions quelques clarifications sur sa position quelque peu ambigüe.
16 Mar 2019 | solidarité, Tribune Magazine municipal
L’étude de Bruitparif, observatoire en Ile-de-France, vient de paraître. Elle révèle que 90% des habitants de la Métropole souffrent d’une exposition aux décibels supérieure à celle recommandée par l’Organisation Mondiale de la Santé.
Athis-Mons ne fait pas exception à la règle avec la présence de moyens de transports nombreux: ferroviaire, aérien et routier.
L’analyse détaillée de ce rapport estime à 13.60 le nombre de mois en bonne santé perdus sur notre ville en raison de ces nuisances. Au-delà des troubles auditifs, le sommeil est perturbé et les maladies cardio-vasculaires favorisées.
A ceux-ci se doublent les effets sur la santé induits par la dégradation de la qualité de l’air. Ces éléments prouvent que la densification urbaine se heurte à des questions de santé publique et pose le problème de l’exposition d’un nombre croissant d’habitants dans des zones déjà très peuplées.
Julien DUMAINE – Laure LAFOND – Sydney FLEURY – Maryline
GRESSY – Michel BOURG – Julienne GEOFFROY – Kevin RAINHA – Benoit DESAVOYE
28 Fév 2019 | Non classé |
Aujourd’hui, notre cœur est lourd. Bien que le choc ait été absorbé, il demeure difficile de réaliser que Laure n’est plus.
Tous ces combats menés ensemble finirent en effet par faire de nous des amis personnels, bien davantage que de simples collègues siégeant au sein de la même assemblée délibérante.
Nous nous rencontrâmes à l’occasion des élections municipales de 2014. Elus Adjoints au Maire ensemble, elle devint ma collègue, héritant du portefeuille de la Petite Enfance et des Droits des Femmes.
Elle fut parmi les tous premiers élus qui me rejoignirent, abandonnant ainsi son poste et redevenant simple conseillère municipale lorsqu’en 2017 nous opérâmes à la scission de l’équipe municipale, déclarant ainsi notre indépendance vis-à-vis du Maire.
Pourtant, tous se résolurent à lui reconnaitre son engagement ainsi que le professionnalisme qui la caractérisait dans l’exercice des fonctions qui avaient été les siennes. Très rationnelle, elle favorisait l’organisation et la fixation d’objectifs chiffrés aux grands discours généraux.
En vérité, Laure servirait volontiers de modèle. Un modèle pour faire mentir ceux qui soutiennent qu’une femme ne peut en aucun cas être l’égal d’un homme sur le plan professionnel.
Elle occupait des fonctions de cadre dans le bâtiment, métier pourtant on ne peut plus masculin. A la tête de plusieurs agences d’intérim, sa condition de femme ne l’a jamais empêchée de se faire respecter par ses équipes.
Mais Laure n’était pas pour autant dépourvue de féminité. Elle l’a d’ailleurs démontré en endossant des fonctions municipales dans des secteurs traditionnellement plus féminisés, et avait également exercé comme esthéticienne, une autre de ses passions. Femme par ailleurs sportive, on lui donnait volontiers quelques années de moins que son âge.
Laure était une femme indépendante. Son animal de compagnie – une chatte prénommée “Minette” – partageait en la matière un certain nombre de traits de caractères avec elle.
Ironiquement, c’est ce félin qui me fit découvrir mon allergie pour ces petites bêtes à l’occasion d’une garde estivale.
Son esprit curieux et rebelle la poussait à avancer dans sa quête de la vérité. Elle lisait beaucoup et souhaitait décrypter le monde qui l’entourait, y compris sur les doctrines religieuses contemporaines. Nous tînmes donc assez fréquemment des débats parfois interminables, souvent enflammés, mais toujours très plaisants autour d’un bon verre de vin – de Bourgogne pardi !
Mais surtout, elle avait une sainte horreur de l’injustice et c’est sans doute ce qui en faisait quelqu’un de profondément bon.
Alors même si tu n’es plus là, nous continuerons à refaire le monde. Un monde plus juste en s’efforçant de faire le bien autour de soi.
28 Fév 2019 | Tribune Magazine municipal
La presse s’est faite l’écho du projet que nous avons présenté à Aéroports De Paris.
Les élus locaux doivent s’investir pour trouver des solutions d’emploi pour les habitants et pas seulement signer toujours plus de permis de construire.
Avec près de 30 000 salariés sur la plateforme riveraine, il est anormal que le taux de chômage soit exceptionnellement élevé alors que le monde aérien est en croissance exponentielle.
La formation est aujourd’hui privilégiée à proximité de l’aéroport Ch. de Gaulle, difficile d’accès pour nos jeunes.
Toutefois, ADP poursuit le développement de celui d’Orly (réunion des halls sud et ouest,
prolongation des transports en commun…). Il convient donc de l’accompagner en formant aux métiers aéroportuaires les populations, afin qu’elles perçoivent la proximité de l’aéroport d’Orly comme une chance plutôt qu’un vecteur de nuisances.
Julien DUMAINE – Laure LAFOND – Sydney FLEURY – Maryline
GRESSY – Michel BOURG – Julienne GEOFFROY – Kevin RAINHA – Benoit DESAVOYE
email :
athis.espoir.liberte@gmail.com
site web :
http://www.julien-dumaine.com