Julien Dumaine s’insurge contre les nouvelles embauches en mairie d’Athis-Mons, résultant du choix de doubler (!) le nombre de postes en direction. Il rappelle que ces salaires sont très élevés et pèsent sur le budget de la commune. Les cadres sont déjà bien trop nombreux et le besoin concernerait davantage le recrutement de personnels sur le terrain plutôt que dans les bureaux à se perdre en réunions inutiles. Notre argent serait sans doute mieux employé ailleurs…
Grande découverte dans le dossier du Conseil Municipal : projet de préemption de 4.7 millions d’euros pour 4 hectares en Bord de Seine ! Un exercice du droit de préemption est indiqué au 15 décembre, soit une petite semaine après le dernier Conseil Municipal où des conventions d’urbanisme étaient votées sur ce secteur bien qu’on nous garantissait alors qu’il n’y avait aucun projet immédiat envisagé (voir vidéos URBANISME précédentes). Julien Dumaine, comme ses collègues, demande davantage de concertation et de transparence sur ces questions majeures qui auraient pu faire l’objet d’une information à de multiples reprises (même si la transaction a été annulée) plutôt que de l’apprendre au hasard d’un dossier deux mois plus tard.
Après avoir balayé les critiques de l’extrême gauche sur le laboratoire français SANOFI – il est sans doute plus prudent de savoir abandonner plutôt que de sortir un vaccin qui n’est pas au point – Julien DUMAINE revient sur le “quoi qu’il en coûte” et démontre avec les chiffres disponibles pour notre ville, que la facture de la vaccination va commencer à être salée… Rien que pour la partie municipale, c’est près d’ 1h36mn de temps de travail pour une seule dose de vaccination… Le tout dans un cauchemar administratif national inefficace qui empêche un acheminement correct des doses. En gardant le même rythme, avec un bilan de 502 premières doses injectées sur les 100.000 administrés dépendant du centre, l’ensemble de la population concernée pourrait être vaccinée dans environ … 10 ans !
Bien qu’il y ait des éléments positifs sur le périscolaire, Julien Dumaine n’a pu se résoudre à adopter le nouveau règlement. A travers une explication de vote il préfère ne pas porter la moindre responsabilité morale dans l’abaissement à 13 ans de l’âge requis pour aller récupérer les enfants au centre. Si cela est sans doute plus pratique pour certaines familles, avec des enfants déjà autonomes, nous ne vivons malheureusement pas dans le monde des bisounours : l’actualité nous rappelle malheureusement trop souvent que d’ignobles prédateurs peuvent traîner en soirée à proximité des enfants…
Le débat se poursuit. Julien Dumaine rappelle que la multiplication des décisionnaires dilue la souveraineté de la ville et avantage les promoteurs qui peuvent jouer de la multiplicité des interlocuteurs. Il rappelle également que la ville d’Athis-Mons doit combattre le déclin et le sentiment de paupérisation qui se développe chez de nombreux Athegiens. Dans ces conditions, empiler du logement social n’apparaît pas pertinent, d’autant plus qu’il rappelle que les bailleurs sociaux ne sont pas de grands bienfaiteurs de l’humanité mais des centres de profits qui bénéficient de juteuses niches fiscales.