Déplacement du City-Stade d’Ozonville vers Avaucourt

Déplacement du City-Stade d’Ozonville vers Avaucourt

Rappel suite à article de presse dans le Républicain :

Compte rendu du Conseil municipal du 26 septembre 2018 – Partie 3/4

DÉPLACEMENT DU CITY-STADE D’OZONVILLE VERS AVAUCOURT

Suite à la constitution d’une pétition, Madame le Maire a tenté de se défausser de sa responsabilité en arguant que la décision initiale revenait à nos élus, MM. Julien DUMAINE et Kevin RAINHA (ces noms ont été citées à pas moins de quatre reprises), bien qu’ils ne soient plus en poste depuis presque deux ans. Ceux-ci répondirent que ce projet n’avait pas été jugé opportun car le lieu d’implantation retenu se situait en plein sur le site de la fête des associations, ce qui implique un démontage/remontage annuel coûteux et provoquant une usure prématurée du matériel. Le coût de l’opération (90.000€ HT) est aussi mis en cause, notamment car elle ne prend pas en compte le démantèlement de l’existant (gratuites selon le Maire, car faites en régie, mais il s’agit d’heures de travail à défaut d’autres interventions à réaliser). De plus, la création d’un nouveau terrain de basket (20.000€) parait inapproprié à quelques mètres d’un nouveau city-stade qui permettra déjà d’exercer ce sport. Aucune réponse n’a été apportée, sauf à être en contradiction avec les plans présentés en séance. Annonce effectuée selon laquelle ce projet aurait été dans le programme électoral, ce qui est faux.
Madame le Maire n’a pas souhaité laisser la parole au public, malgré la présence de nombreux riverains et un mécontentement palpable.

L’espoir s’agrandit (Tribune Athégien été 2018)



Retrouvez ici la tribune de notre groupe telle que publiée sur le bulletin municipal de l’été 2018


Alors que la majorité municipale s’enferme dans son
isolement, de nouveaux élus ont décidé d’unir leurs forces aux nôtres afin de
proposer une voie alternative aux habitants. Nous pourrons désormais compter
sur le soutien d’un autre de ses adjoints, M. Kevin RAINHA et de M. Benoit
DESAVOYE
afin de préparer l’avenir.

L’étrange reniement concernant l’arrêt du bétonnage
est désormais un constat partagé par tous les Athégiens. En dehors du
fleurissement des bulles de vente, le projet de la Cité de l’Air, qui augmentera de plus de 10% la population
totale de la ville
, ne semble malheureusement pas être un bouquet final. En
effet, le plan local d’urbanisme (PLU) revenu devant le Conseil Municipal prévoit
la construction de pas moins de 3936
logements supplémentaires d’ici à 2020, soit l’équivalent de 6.5 fois la Cité
Bleue
(Edouard Vaillant). Du jamais vu. Dans l’enquête publique, même le
Préfet s’interroge sur la programmation.

Dans le même temps, le Département et la Région ont
fait disparaître le projet d’aménagement Thureau afin de ne pas compromettre la réalisation du pont Athis-Vigneux. Or,
ce projet devait selon le Maire permettre de financer et d’accueillir tous les
équipements publics (écoles, crèches…) induits par la hausse de population
prévue par la densification de la Cité de l’Air. Qu’en sera-t-il?

De même, le
Compte Administratif 2017
démontre que les critiques en matière de gestion
formulées par Mme Julienne GEOFFROY,
adjointe chargée des finances démissionnaire
, étaient fondées, avec des
investissements qui n’ont été réalisés que pour moitié dans certains comptes,
mais la souscription de la totalité de l’emprunt dès le début de l’année. En
somme: on endette la ville sans raison.
Julien DUMAINE – Laure LAFOND – Sydney FLEURY – Maryline
GRESSY – Michel BOURG – Julienne GEOFFROY – Kevin RAINHA – Benoit DESAVOYE

email :
athis.espoir.liberte@gmail.com

site web :
http://www.julien-dumaine.com

Facebook :
https://www.facebook.com/AthisMons.Espoir.et.Liberte/

Compte rendu du Conseil municipal du 13 juin 2018

La semaine dernière vit se tenir l’un des rares conseils municipaux accordés à la démocratie par le Maire d’Athis-Mons.
Afin de débuter par une note positive, celui-ci s’est prononcé à l’unanimité contre le projet de pont traversant la Seine. Après bien des hésitations [Voir: http://www.julien-dumaine.com/…/un-pont-trop-loin-lathegien…], Le Maire a choisi son camp.
Il y a peu d’occasion de se réjouir sous la mandature de Christine Rodier.
Il ne faut donc pas s’en priver.
Souhaitons que ce vœu des élus pèsera dans la décision finale.




SALON DE LA VOYANCE
Nos élus ont, dans l’analyse de la communication des décisions prises par le Maire demandé la raison du prêt gratuit de locaux sportifs et de matériel à une société de droit privé (donc destinée à faire des bénéfices), à l’occasion du salon de la voyance qui s’est tenu les 24 et 25 mars. Ils ont fait observer que ces situations sont très encadrées par les lois. Ils remarquent que la demande, l’autorisation et la transmission en sous-préfecture auraient eu lieu la veille de l’évènement délai très court dont tous les Athégiens aimeraient bénéficier ! Alors même que les outils de communication, notamment affichage public de la ville ont été mobilisés plusieurs semaines auparavant pour promouvoir cet événement source de bénéfices offerte à une société privée non athégienne.

Réponse du Maire
Rien sur la gratuité. Ce sujet ne relèverait pas du Conseil municipal. proposition de rencontrer M.Desavoye en tête à tête dans son bureau…
Commentaire
A quoi sert-il d’avoir voté un barème des tarifs de location des équipements sportifs municipaux en 2015, s’il est bafoué selon de mystérieux critères et dont façon dont on peut s’interroger par rapport aux lois en vigueur ?
Notons que la majorité municipale n’avait pas daigné répondre aux différentes questions contenues dans le courrier que nous leur avions adressé avant l’événement.
MARCHES FORAINS
Constat
ni le marché des Gravilliers, ni celui du Noyer Renard ne fonctionnent.
Regret du manque d’anticipation sur ce dossier et l’argent inutilement dépensé en cette occasion (200.000€ de travaux d’aménagements)
Réponse: Refus d’abandonner, reconnaissance du “mauvais conseil” consistant à tenir les deux marchés le même jour, et annonce d’animations trimestrielles pour lancer la fréquentation(Cout : 7500€HT)
Commentaire
Où sont les études commerciales qui permettraient de juger de la pertinence des actions menées ? Il ne suffit pas de consulter les voyantes du point précédent…
PLAN LOCAL D’URBANISME (PLU)
Après des années de finalisation et de contradictions relevées par le commissaire enquêteur, Christine Rodier sollicite enfin l’avis de Conseil Municipal avant transmission au T12 (Grand Orly Seine Bièvre).
L’obligation légale, comme nous l’avions indiqué en son temps [http://www.julien-dumaine.com/…/la-complexite-du-probleme-d…] de mettre à disposition un terrain pour les gens du voyage est sur le point d’être résolue
Remarquons:
* qu’il n’y a toujours pas de phasage relatif aux constructions massives réalisées sur la commune (avis partagé par le Préfet)
* que le plan d’exposition au bruit pour les constructions réalisées sur le plateau n’est pas actualisé (la faute à une volonté de déclasser la zone C pour construire davantage sur le plateau)
* que la qualité de l’air s’est dégradée autour des grands axes de circulation
* Que les données servant à l’élaboration du PLU sont anciennes, comme l’a fait remarquer le groupe socialiste (2012)
Du fait du bétonnage massif de la ville, l’équilibre logement/emploi est rompu. Il est urgent de penser désormais à créer des emplois à Athis-Mons (notre interprétation du SDRIF)
Demande de précision sur les équipements publics qui seront construits sur la ZAC de la Cité de l’Air, étant donné que le projet d’aménagement Thureau, qui devait les intégrer, a été annulé du fait du projet de pont soutenu par la Région et le Département.
Notons que M.Petetin, qui affirme avec vigueur que tout arbre détruit sur la commune sera replanté ne précise pas d’implantation pour les arbres détruits de la Cité de l’Air.
Absence de réponse à cette question.
Commentaire
Il est à noter que le groupe FN a voté en faveur du PLU, signifiant ainsi qu’ils partageaient les vues de la municipalité en matière d’urbanisme
Le PADD (projet d’aménagement et de développement durable) de la ville veut promouvoir le développement durable. Or, le bétonnage du plateau va considérablement faciliter le ruissellement des eaux vers le Val sans que rien ne soit prévu pour limiter le désastre à venir. Certes, il n’y aura pas d’inondation tous les ans mais elles seront de plus en plus nombreuses au cours des années à venir. Nous nous rappellerons longtemps des effets néfastes du bétonnage massif entrepris par un Maire, dont l’élection a reposé des promesses tout à fait contraires.
Le Maire se justifie désormais, annonçant qu’elle veut être un constructeur et non un bétonneur et nous a encouragé à vérifier la signification de ces mots dans un dictionnaire qu’elle se proposait d’offrir aux présidents de groupe. C’est chose faite :
Constructeur : Personne qui bâtit, construit.
Bétonneur : Personne spécialisée dans le travail du béton.
Dans la mesure où il n’a pas été annoncé de matériau atypique (bois, brique…) la différence semble ténue… surtout avec le projet de construire 3936 logements supplémentaires d’ici à 2020. Les équipements publics sont très insuffisants par rapport à cette nouvelle population qui arrive
GARANTIES D’EMPRUNT
La ville se porte caution des sociétés HLM qui construisent (ou acquièrent) des logements (ici rue Léon Blum). Cela ne paraît pas judicieux.
N remarquons que la ville ne garantit pas un total de 7 millions d’euros comme indiqué dans le rapport mais plutôt de 114 millions (détail présent au compte administratif)
Réponse
Le montant serait annuel. Cette pratique permet de réserver des logements sociaux distribués par la ville.
Commentaire
Il n’y a aucun intérêt à exprimer le volume de garanties d’emprunts de façon annuelle, car il s’agit d’un stock. Du reste, une simple vérification permet de vérifier que cela est complètement faux puisqu’une unique garantie a été souscrite à hauteur de 700.028 € au Conseil Municipal précédent (ajoutée à celle-ci de 2.253.000 on est loin du compte…)
De plus que les bénéficiaires des logements soient choisis par la ville, la préfecture, le bailleur ou le 1% patronal cela importe peu, du moment que les critères d’attribution sont transparents.



EPICERIE SOCIALE ET SOLIDAIRE
Tout d’abord l’exposé de la délibération pose question:
“Les associations caritatives organisent aujourd’hui la distribution alimentaire sur la ville mais l’aspect éducatif n’est pas toujours pris en compte.
La municipalité souhaite intervenir selon d’autres modalités et moderniser l’octroi de l’aide alimentaire afin d’optimiser la réponse à sa population précarisée. Elle désire proposer un accompagnement éducatif afin de passer de l’aide alimentaire simple à un achat responsabilisé”.
Avec la fermeture des Restos du coeur que la ville a abandonné, les subventions supprimées pour la Conférence Saint-Vincent de Paul d’Athis-Mons et les incertitudes planant sur les autres associations, cette mention du rôle des associations caritatives est déjà très hasardeuse compte-tenu de la façon dont la ville les malmène.
La référence à l’éducation est plus que déplacée, les bénéficiaires apprécieront…
Notre ville va apprendre aux pauvres à mieux dépenser…cela serait éventuellement audible si la ville n’avait pas commencé par couper les vivres plusieurs mois avant que son épicerie n’ouvre.
Les nouveaux locaux ont été acquis pour la somme de 300 000€ : c’est 10 fois la subvention annuelle des « restos du cœur » !
Au lieu d’aider les associations la ville préfère payer des agents pour effectuer cette mission. La ville n’a pas du suivre ses cours d’achat responsabilisé…..
Nous nous abstenons de voter cette demande de subvention car nous ne voulons pas être complice de cette casse de la fraternité qui s’exprime via le travail des associations. Nous pensons que le Conseil départemental à mieux à faire de ces fonds que de suivre notre commune dans cette démarche de fonctionnarisation coûteuse de la solidarité.
Nous ne votons évidemment pas contre puisque cette épicerie viendra nous l’espérons compenser en partie les méfaits déjà visibles de l’abandon de certaines associations sur la commune.
SCOLAIRE: SEMAINE DE 4 JOURS
Nous avons voté en faveur du retour à la semaine de 4 jours conformément aux voeux majoritairement exprimé par les parents lors de la consultation.
53% des communes de l’Essonne ont réussi à opérer ce changement il y a déjà un an alors que notre Maire avait finalement indiqué que cette mise en oeuvre était impossible il y a un an.
Nous avons “profité” de cette délibération pour évoquer la semaine de “zéro jour”. C’est malheureusement la semaine que propose Christine Rodier et la majorité municipale à de nombreux enfants de la Cité de l’Air. Au mépris des lois et de la décision de justice, puisque la ville a été condamnée. La majorité municipale donne une bien triste image de notre commune, en bafouant ainsi les lois. Mépris affiché et assumé dans les communications vidéos et lettre aux athégiens.
Si la condamnation est tombée courant mars et que l’année scolaire touche à sa fin nous n’en oublions pas pour autant l’attitude honteuse de la majorité qui est allée jusqu’à proposer, acculée après sa condamnation, de mettre ses enfants dans des locaux à part, à nouveau au mépris de la décision de justice. Les autorités compétentes ont évidemment refusé cette solution une fois de plus discriminante.
En se montrant si hostile à l’accueil de ces étrangers, essentiellement d’origine syrienne, dans nos écoles la majorité municipale commet des actes xénophobes. Nous réprouvons vivement cette discrimination. Il est important que les athégiens aient bien conscience de cette attitude et le fait que le micro de notre élu ait été rapidement coupé ne nous empêchera pas de continuer à dénoncer cette politique nauséabonde.
Nous avions pourtant proposé des tables rondes et de la concertation pour trouver des solutions à cette situation (dont la scolarisation n’est qu’un aspect) dont nous n’avons jamais nié la complexité. Nous n’avons jamais obtenu de réponse ni du maire, ni de nos conseillers départementaux ni de notre député.

Privatisation d’ADP, quel impact pour nos villes ?





La dernière batterie de conseils municipaux fut l’occasion pour les maires du Nord-Essonne de réagir à l’actualité en proposant une motion relative à la privatisation d’Aéroports de Paris (ADP). Ce texte devait être proposé à toutes les villes. Toutes ou presque…

Athis-Mons fit une fois de plus exception à la règle en annulant ledit Conseil Municipal, portant à quatre le nombre de mois séparant le dernier Conseil de celui prévu en juin (nouveau record battu). Quoiqu’il en soit, nous avions tout de même analysé le sujet pour vous, et avec l’aide d’autres élus locaux avions envisagé un projet de motion alternative, bien moins polémique. 
Je vous laisse le découvrir, précédé d’un court argumentaire.



                                                                                ***


Le débat sur les privatisations, y compris des entreprises
aéroportuaires n’est pas bien neuf: le gouvernement BALLADUR en avait effectué
la mise en bourse sous prétexte d’assurer la respiration du service public dans
un contexte concurrentiel. Rappelons que c’est le Président CHIRAC qui
transforma, en 2005, l’établissement public en Société Anonyme et fit déclasser
les terrains du domaine public.

En l’espèce, il ne faut pas négliger l’impact positif du
développement économique apporté par l’aéroport, et le bassin d’emplois qui en
résulte pour notre territoire. Aussi, requérir un
“durcissement de la réglementation touchant à l’organisation du
trafic aérien
” parait clairement exagéré, l’application du couvre-feu
en l’état étant parfaitement satisfaisant.
Il est assez regrettable que nos municipalités soient amenés à
s’aligner sur les slogans apposés sur les banderoles de la CGT. Cela résulte d’une
vision dogmatique qui confond le législateur et l’actionnaire.

Pour preuve, le plafonnement des créneaux annuels et le couvre-feu
sont tous deux fixés par voie d’arrêté ministériel (respectivement datés de
1994 et 1958) et n’ont donc aucun lien avec le statut de l’entreprise. Soyons
clairs, société publique ou privée, c’est au gouv
ernement qu’il revient de maintenir
ou d’abroger ces dispositions.

La même logique rend inepte l’argumentation sur les impératifs de
sécurité nationale, car on voit mal comment une entreprise même privée pourrait
s’y soustraire. La loi s’applique à tous sur le sol national, et pas uniquement
sur les biens appartenant à la puissance publique. Ainsi, l’Etat punit l’auteur
d’un cambriolage subi par un particulier à travers le Code Pénal, bien qu’il ne
soit pas forcément propriétaire du logement visé.

Aussi, il apparaît plus judicieux d’envisager un texte de motion
qui – au delà du statut d’ADP -, attire bien davantage l’attention des pouvoirs
publics sur la nécessité de respecter le cadre de vie et la tranquillité des
habitants, notamment concernant les nuisances sonores générées par l’activité
tout en défendant l’intérêt économique du bassin d’emploi que l’aéroport
représente pour nous.

Nous vous proposons donc ce projet alternatif, qui reprend les
contours de la motion précédente tout en l’expurgeant de ses passages inutilement
démagogiques afin de privilégier une attitude réaliste et ne pas céder à
l’agitation autour de cette question tout en demeurant dans notre rôle d’élus
municipaux.
———————————————————————————————————
Pont
n°3 de l’ordre du jour : Motion commune des Villes d’Athis-Mons,
Juvisy-sur-Orge,
Savigny-sur-Orge et Viry-Châtillon contre la privatisation de
l’entreprise Aéroports de Paris
Proposition de rédaction alternative 

Depuis
de nombreuses semaines les rumeurs se multiplient au sujet de la volonté du
gouvernement de céder la participation de l’Etat au capital de plusieurs
grandes entreprises françaises dont Aéroport de Paris (ADP). Ces rumeurs, qui
n’en sont plus, vont se concrétiser avec la présentation du projet de la PACTE
(Plan d’Actions pour la Croissance et la Transformation des Entreprises) en
Conseil des Ministres, le 18 avril prochain.
La
tenue des Assises du Transport Aérien le 20 mars 2018 a confirmé cette
possibilité concernant cette entreprise détenue à majorité par L’Etat français
(50.6%)
Avec
près de 100 millions de passagers annuels, les aéroports parisiens
(Paris-Charles de Gaulle, Orly, Le Bourget et Beauvais) sont des places
stratégiques, des outils de rayonnement français à l’échelle mondiale
indispensables au développement économique de la région Ile-de-France.  Agrandi et modernisé, bientôt connecté par le
métro à Paris via la ligne 14, l’aéroport d’Orly constitue un élément
structurant du système aéroportuaire de la métropole régionale.
Si
l’aéroport d’Orly représente un véritable atout de développement et
d’attractivité pour nos territoires, il est également source de nuisances pour
la population. Ainsi, depuis quelques années, son essor est suivi avec
attention afin de permettre de trouver le juste équilibre entre défense des
droits des riverains, lutte contre les nuisances générées par l’activité
aérienne et l’assurance que les habitants bénéficient des retombées économiques
liées à l’activité aéroportuaire.
Avec
plus de 25% des employés directs de l’aéroport d’Orly présents sur le
département de l’Essonne habitant les communes de la circonscription, il est
légitime que les élus locaux s’intéressent à cette question.
Le
bouleversement de la structure de cette entreprise étant attendue,
l’exploitation de nouveaux couloirs aériens peut potentiellement représenter
une menace pour l’environnement, la santé et la préservation du cadre de vie de
nos concitoyens. Aujourd’hui, l’Etat limite ces risques en limitant les
mouvements de vol à 250.000 par an et via l’instauration d’un couvre-feu entre
23h30 et 6h00.
Le
Conseil Municipal

Considérant le projet du gouvernement de reconsidérer le maintien de sa
participation majoritaire au sein du groupe ADP et les inquiétudes, même
infondées, soulevées par les riverains
 – Considérant qu’un maintien pérenne des
dispositions existantes (couvre-feu, limitation des mouvements) est nécessaire
à la qualité de vie de notre territoire,
ALERTE le gouvernement sur la
nécessité de maintenir en l’état la réglementation sur l’organisation du trafic
aérien.

Entrée de ville: projet iconique ou projet ironique ?

Entrée de ville: projet iconique ou projet ironique ?

Athégien, vous avez forcément entendu parler de ce fameux “projet d’entrée de ville”.
Vous avez raté la réunion publique ? Vous n’y comprenez rien ? Qu’est-ce que c’est que cette histoire de soucoupes volantes futuristes ? De cinéma multiplexe ? VIRGIL…le poète romain peut-être ? N’ayez crainte. Je vous ai concocté un petit article sur le sujet.

Présentation du projet d’entrée de ville le15 février 2018 19h30 salle du Conseil

Le Maire ne s’est pas risquée à un exposé magistral. C’est essentiellement Patrick Stephan, président de l’agence Virgil, l’investisseur privé de cette opération, qui est venu défendre son projet devant les Athégiens. Un projet qui est plutôt apparu comme aventureux: nombre d’incertitudes voire d’incohérences ont été mises en lumière en cours de réunion.
Le projet, dénommé “Concorde Plaza ” (le terme “Plaza”, étant particulièrement à la mode chez les investisseurs, y compris à l’étranger dans les zones sous influence économique française comme le récent “sea plaza” situé à Dakar) est, en fait, un centre commercial avec des commerces, des restaurants et un cinéma .
C’est le pendant de Belle Epine, mais en Essonne. 24 000 m2 de commerces qui deviendraient l’identité visuelle de notre ville.

Des commerces, un cinéma, des restaurants. Mais où sont les consommateurs ?

Autour de nous, la concurrence est rude. A Thiais Village dont les boutiques vivotent et changent sans cesse d’enseigne, l’attractivité est assurée par le géant IKEA. En l’espèce (et à défaut d’un équipement sportif d’envergure initialement envisagé), ce serait notre bon vieux Carrefour qui serait chargé d’appâter le client. Faut-il rappeler que la santé financière des hypermarchés n’est plus ce qu’elle était depuis quelques années ? En matière de locomotive, on a sans doute vu mieux.

En fait de commerces, Patrick Stéphan a, également, évoqué l’installation d’une moyenne surface. Il ne lui aura pas échappé que les consommateurs délaissent les hypers et retournent vers les petites et moyennes surfaces. Mais ce débouché n’empiéterait-il pas sur la zone de chalandise de ce même Carrefour d’Athis-Mons ? Certains l’ont soulevé, une surface commerciale supplémentaire pourrait porter le coup de grâce au boucher, boulanger, tabac…du centre-ville.
Ce a quoi il fut répondu que ce nouveau centre commercial serait notre nouveau centre-ville. Au de sa situation géographique  (coincé à la frontière de la zone aéroportuaire), l’affirmation est pour le moins osée.

Les enseignes, déjà choisies, n’ont pas été communiquées. Certains Athégiens se sont inquiétés d’un choix de commerces qui accentuerait encore la paupérisation de notre ville. A cela, Patrick Stephan insiste sur la mixité entre commerces premium et d’autres, beaucoup moins premium. Rien de très original en vue… La doublure de Belle Epine ?
Il espère surtout que les passagers d’Orly viendront jusqu’à la zone commerciale d’Athis Mons. Il les appelle les « transits » ignorant, hélas, que les clients d’un aéroport s’appellent des passagers et que les passagers en transit ne sortent pas de l’aéroport. Pour preuve, l’Aéroville (centre commercial proche de l’aéroport Charles de Gaulle) escomptait que les passagers et les 80.000 salariés de l’aéroport se précipiteraient dans ses boutiques mais ne fait que vivoter, victime de cette erreur d’appréciation et de la cannibalisation qu’exercent entre eux tous ces centres commerciaux construits trop près les uns des autres.

A l’heure du e-commerce et de l’agressivité commerciale d’un Amazon, les centres commerciaux sont-ils encore concurrentiels ? Tous les leaders de la grande distribution ont des accords avec un e-commercial: Auchan avec Alibaba, Google avec Wal-Mart… Il se murmure même qu’Amazon s’apprêterait à racheter Carrefour. Nous allons bien vers la fin des centres commerciaux… Où se trouve l’étude sur la zone de chalandise du nouveau centre commercial ? Où sont les prévisions de rentabilité à court, moyen et long terme ?

Mais, le projet se veut avoir un atout majeur en poche : le cinéma de 1500 places sur 6000 m2… qui viendra donc en concurrence avec ceux de Belle Epine et de l’Agora …
La question de la survie à long terme d’un tel cinéma se pose. Avec le développement de Netflix, OCS, Amazon et du streaming, le moment d’ajouter un cinéma qui a toutes les chances de vivoter est-il bien choisi ? Au niveau national, la fréquentation des cinémas est en chute régulière depuis quelques années déjà.
Au delà d’Athis-Mons, nos villes proches disposent de cinémas locaux qui projettent des films récents à un prix abordable (je pense au Calypso de Viry-Châtillon). Leur arrêt de mort pourrait être signé. Les intervenants semblaient mal informés et balayèrent cet argument pensant que ceux-ci n’étaient réservés qu’aux seuls films d’art et d’essai…

Au surplus, à aucun moment n’a été pris en considération l’attractivité des salles parisiennes, dans l’espérance naïve qu’un cinéma à Athis-Mons retiendra nos jeunes, alors que de magnifiques salles sont à portée de RER (et donc de pass navigo  dézoné le week-end, les jours fériés et pendant les vacances scolaires, mais il est vrai que bien peu d’élus se sont aventurés à emprunter les transports en commun). Bref, à terme, la rentabilité de ce cinéma n’est pas garantie. Où est donc l’étude de marché ?
Enfin, les autorisations pour ce type d’équipement peuvent être longues à venir…Massy a attendu 7 ans !

Ce centre commercial modifiera durablement la circulation.

Patrick Stephan précise que le plan de circulation a été étudié avec des spécialistes. Le Maire confirme que les ingénieurs d’ADP ont aussi étudié le problème. Rappelons que si les ingénieurs d’ADP sont des as de la construction d’aéroports dans le monde, ils ne sont moins spécialisés dans l’étude de la circulation en banlieue parisienne. La situation embouteillée autour d’Orly et de Roissy paraît en tous les cas en témoigner.
Il me semble que l’opposition socialiste a par ailleurs demandé fort judicieusement si le plan de circulation tenait compte de la réflexion de l’Etat sur la circulation dans cette zone (RN7) et si la configuration de la zone commerciale n’allait pas condamner des améliorations futures envisagées par les pouvoirs publics. Il est apparu clairement que Patrick Stephan ignorait totalement ces projets.
En dépit de nombreuses questions posées par les Athégiens présents, il n’a pas pu être garanti que les entrées et sorties du centre commercial  n’allaient pas empirer les embouteillages quotidiens de la RN7 localisés précisément surcette zone de 16h00 à 20h00 (sans parler de la pollution supplémentaire générée).  De plus, la coordination avec le contournement sud d’Orly semble avoir été ignorée.
Quid de l’étude d’impact précise de ce centre commercial sur la circulation ?

L’emploi

500 emplois envisagés. On imagine qu’il s’agit d’emplois ne nécessitant que peu de formation mais il s’agit sans doute de l’un des points forts du projet.

Calendrier

Patrick Stephan espère déposer les permis de construire en septembre. Il pense qu’il aura aussi toutes les autorisations de la CDAC en septembre également. L’optimisme n’a jamais tué personne …heureusement, puisqu’il s’agit là d’un opérateur privé, nous avons davantage de raisons d’être confiant. Rappelons que la ville a déjà mis deux ans pour lancer une simple maîtrise d’oeuvre pour son épicerie sociale  (concernant uniquement des travaux de réaménagement intérieur)…
Début des travaux en février 2019 donc. Le projet comportant plusieurs zones, on ignore encore quelle zone aura la primeur des constructions. En tout état de cause, la zone dite “îlot Charlie”, qui appartient à ADP sera la dernière à être construite.
Devant les questions pointues des Athégiens, le Maire a révélé son dernier argument : un pôle médical sera installé dans le centre commercial. Comme à Belle Epine, donc. Mais pas inutile dans le contexte d’offre de soins athégien.

Bilan

Commerces, cinémas, pôle médical : ce projet est sujet à de profondes incertitudes quant à son caractère viable et semble s’affranchir d’études complémentaires. Pour des raisons de calendrier électoral, Le Maire est pressée. pourtant, si le centre commercial se révélait être un échec- comme ce n’est pas impossible pour un projet qui appartient à un autre temps – , la paupérisation de notre ville en serait malheureusement consolidée. On parlera alors de ghettoïsation de cette ville limitrophe d’un aéroport.
Mention honorable pour le lapsus du jour : en évoquant la circulation liée au centre commercial, le Maire a parlé du franchissement de Seine qui drainerait de nouveaux consommateurs. Elle a également confirmé sa volonté de bétonnage du quartier RN7 qui s’ajoute donc à celui de la Cité de l’Air (mais cette fois, ce n’était pas un lapsus).

Conclusion

En vérité, rien de bien neuf sous le soleil. Rappelons que l’équipe précédente avait déjà un projet à faible valeur ajoutée sur l’ancien stade Barran (un groupe hôtelier, 151 logements sociaux et un KFC). Ici, et contrairement à ce qu’a pu affirmer le Maire dans son discours des vœux, ce projet n’a pas été travaillé “ces dernières semaines”, mais est essentiellement le fruit du travail de l’ancien directeur technique de la ville. Malheureusement, celle-ci est parvenue à dénaturer le projet initial jusqu’à lui en retirer tout intérêt. Il devait comporter une très forte dominante loisirs, et s’appuyer notamment sur un équipement sportif de premier plan, le Palais des Sports, dont le financement était assuré à hauteur de 7.5 millions d’euros par la vente de l’ancien stade de rugby évoqué plus haut. Un tel équipement, pourtant promis et vendu à de nombreuses associations aurait été le fleuron de la ville et une véritable “locomotive” (davantage qu’un hypermarché) pour un projet d’envergure, surtout qu’il avait été pressenti pour être le siège national de la fédération française de Karaté.
Ce directeur technique, limogé par le Maire il y a un an (l’une des raisons de la fin de mes fonctions d’Adjoint), avait notamment été accusé de faire rêver les élus. L’ironie du sort voudrait que le Maire, qui cherche aujourd’hui à faire rêver les Athégiens, se soit condamnée au même destin.

Julien DUMAINE
Conseiller Métropolitain – Conseiller Territorial – Conseiller Municipal

VIRGIL, société par actions simplifiée est en activité depuis 35 ans.
Installée 14 rue de Bassano à PARIS 16 (75116), elle est spécialisée dans le secteur d’activité des agences immobilières. Son effectif est compris entre 6 et 9
salariés. Sur l’année 2015 elle réalise un chiffre d’affaires de 1 164 200,00 €.  Le total du bilan a diminué de 5,67 % entre 2014 et 2015.
Patrick STEPHAN, est président de la société VIRGIL.

Fin des fonctions d’Adjoint au Maire de M. Kévin RAINHA – intervention en Conseil Municipal

Le dernier Conseil Municipal vit – mais nous commençons à y être habitués – le Maire se séparer de l’un de ses adjoints. Celui-ci a saisi l’occasion pour se fendre d’une bien belle tirade afin d’exprimer le fond de sa pensée concernant la gestion municipale (âmes sensibles s’abstenir). Il est regrettable qu’en raison des intempéries (chutes de neige), la presse n’ait pas été en mesure d’effectuer une retransmission de l’événementToutefois, son intervention ayant été diffusée sous format papier, vous la trouverez reproduite ci-dessous (avec son aimable autorisation):

Madame le Maire, une fois n’est pas coutume j’ai reçu par courrier recommandé une lettre datée du 26 Janvier me notifiant le retrait de ma délégation, sans aucun entretien ni contact préalable. Je l’ai découvert en même temps que la réception de mon dossier du Conseil Municipal, qui d’ailleurs ne comportait pas tous ces points afin qu’ils ne puissent faire l’objet d’un examen en commission. La manœuvre est grossière.

Les Athégiens ont été nombreux à pointer votre inaction au début de la période de crues. Qu’ils soient rassurés. Vous étiez à l’œuvre sur une mission prioritaire: préparer mon éviction. Mais aussi, nous le verrons plus tard, distribuer de nouveaux postes à vos partisans, car à Athis-Mons, le critère d’appartenance à la majorité est le fait d’être rémunéré ou non afin d’acheter leur silence et leur voix au Conseil Municipal.

Toutefois, j’ai cette fois-ci eu droit à une lettre d’accompagnement à laquelle je souhaiterais apporter quelques réponses.

Effectivement, comme vous l’écrivez, j’ai été élu en 2014 sur la liste “Tous pour Athis” afin de mettre en œuvre un projet de ville approuvé par les habitants dans les urnes. Je tiens d’abord à rappeler que dans le cadre des élections municipales, j’ai été démarché ainsi que plusieurs autres élus, par M. Antoine GUISEPPONE afin d’unir nos forces pour la ville, ayant initialement l’ambition de proposer aux Athégiens une liste indépendante.  Mais le problème avec ce fameux “projet de ville approuvé par les habitants dans les urnes”, c’est que nous nous en écartons de jour en jour, et j’imagine que cette nouvelle suspension est intimement liée à ma prise de position au Conseil Municipal dernier à propos de la Cité de l’Air, un projet de densification contraire à nos engagements électoraux qui – je le rappelle – n’a été adopté qu’à une voix près.

Et j’insiste sur le terme “nouvelle suspension”. En effet, vous écriviez “Pour un certain nombre de raisons, votre qualité d’Adjoint au Maire et une délégation vous ont été maintenues”. Je pense qu’il est important que chacun ici sache que j’ai été privé en avril dernier de ma délégation à la jeunesse, aux sports et aux loisirs de façon manifestement illégale. Aussi, suite à mon recours au Tribunal Administratif de Versailles, vous vous êtes sentie contrainte de me réintégrer. Vous aviez en effet tenté de me rétrograder directement au rang de conseiller municipal, sans passer par un vote au conseil. Il est vrai que vous deviez être encore sous le choc de votre défaite face à M. Julien DUMAINE lors de l’élection au Conseil Métropolitain, le jour où vous aviez décidé de vous en séparer en tant qu’Adjoint au Maire. De plus vous m’aviez confié à l’époque ne pas souhaiter “passer pour la méchante aux yeux de la presse et des Athégiens”, vous escomptiez sans doute également racheter mon soutien au travers de l’indemnité associée, malheureusement je n’échange pas ma liberté pour un plat de lentille, que manifestement certains semblent ici apprécier.

Ce que vous semblez me reprocher par dessus tout serait “[ma] liberté et [mon] indépendance”. Choses qui ne datent pourtant pas d’aujourd’hui. En effet, il semble que pour vous réfléchir ce soit déjà désobéir. Ainsi, vous refusez tout compromis de majorité plurielle et toute différence de point de vue. Il est vrai que la liberté et l’indépendance sont des concepts qui vous sont assez étrangers. Un jour, il serait bon qu’au lieu d’hurler au complot, vous procédiez à votre propre remise en question. En effet, cela fait vingt ans, soit durant l’intégralité de votre carrière politique, qu’à vous entendre vous êtes entourée de traîtres ou d’ennemis. D’abord le concurrent Jacques GERING à partir de 2001 et tous ceux qui le suivirent; puis Christine DEPRET (qui a monté sa liste en 2008 et 2014); vous avez également tant écœuré votre ancienne tête de liste Jean-Claude GERMAN qu’il s’est rallié à l’équipe municipale socialiste; vous avez même réussi à provoquer une scission dans l’opposition avec Mme BIDAUD et M. ARMIRAIL entre 2008 et 2014. Ce qui s’est produit aujourd’hui avec vos anciens adjoints et conseillers Mesdames LAFOND, GEOFFROY, GRESSY et Messieurs DUMAINE, FLEURY, ETIENNE, BOURG (et j’oublie tous ceux qui ont démissionné plus tôt) n’est donc pas étonnant car il y a de nombreux précédents qui révèlent une incapacité manifeste à voir dans une simple divergence autre chose qu’un complot contre vous. Mais vous continuerez sans doute dans la victimisation puisqu’aujourd’hui, avec une équipe fragile à bien des égards, vous poursuivez la “chasse aux sorcières” et continuez de vous séparer de vos éléments les moins dociles.

Sur un autre plan, je tiens à préciser que j’ai été honoré d’exercer mes fonctions pendant près d’un an auprès des Anciens Combattants de la ville d’Athis-Mons (bien que vous m’ayez accordé cette délégation en punition, pensant qu’il s’agissait d’une voie de garage). J’ai appris à mieux connaître un certain nombre de personnalités très importantes et estimables par leur œuvre pour notre commune. Je profite de l’occasion qui m’est donnée pour dénoncer la situation très inconfortable dans laquelle vous m’avez placé lors des obsèques de M. Jackie CASTAILLET, Président de l’Union Nationale des Combattants (Athis-Mons) et Ancien Adjoint au Maire de 1983 à 1989, survenues le mois dernier. Que répondre à ceux qui s’interrogeaient sur votre absence et votre non représentation ? Au-delà, c’est aussi un manque de respect flagrant pour une personne qui a milité dans votre association depuis toujours et jusqu’à une date récente. Mes pensées ce soir vont à sa famille et à ses amis.

Ne nourrissant pas d’attachement particulier vis-à-vis d’un titre quelconque, ce qui n’a par ailleurs jamais cessé de vous étonner, je n’ai pas de consigne de vote particulière à donner. Je pense ne pas avoir à rougir de mon bilan d’Adjoint au Maire au service de la population, sur les deux domaines de compétences qui m’ont été confiés successivement pendant trois ans et demi. Toutefois, je reconnais n’avoir jamais fait partie de la petite cour qui vous entoure, et qui comme sous Louis XIV, en viendraient presque aux mains afin d’avoir le privilège de vous apporter votre mouchoir du matin. Il faut dire aussi que nous ne venons pas vraiment du même monde.

Et, puisqu’il nous faut, je cite, “clarifier la situation, tant pour les élus de la majorité et de l’opposition que les habitants”, je précise, une fois encore, que je ne souhaite plus être associé à votre action, par fidélité aux valeurs qui sont les miennes et qui sont partagées par tous ceux qui n’oublient pas d’où ils viennent.


Kevin RAINHA