Hommage à Jackie CASTAILLET – M. BOURG






Monsieur Jackie Castaillet
nous a quitté le 24 décembre dernier à 87 ans. Dès 19 ans, ce solide gaillard, passionné
de rugby, à l’accent catalan, roulant les r, s’engagea dans la Marine où il
effectua 17 années notamment à bord du Georges Leygues puis à la base
sous-marine de Mers-el-Kébir. Après de nombreuses années passées en Algérie
durant les « événements » qui le marquèrent, il rentra en métropole
et s’installa à Athis-Mons en 1966 avec Jacqueline, également militaire, épousée
en 1964 puis  ils fondèrent une famille.

Il participa de 1983 à 1989 à l’équipe municipale de M. L’Helguen, au côté de
M. Guiseppone qui appréciera son attachement aux valeurs incarnées par l’UNC
lors de la fondation de la section en 2009. C’est avec énergie et sans
concessions qu’il développera celle-ci pour défendre le patriotisme et les
valeurs fondatrices de la nation, si absentes, constatait-il, parmi les jeunes
générations. Président, dès la fondation, il envisageait l’an dernier de passer
le flambeau à une nouvelle équipe mais les tensions apparues au sein de
l’association l’encouragèrent à se représenter. Brillamment réélu, il
s’efforcera de rassembler, avec son ami, M. Gamel, solide et attachant
président de l’Amicale des Anciens Combattants, le monde Combattant athégien. 

Par
sa clairvoyance, il permettra le renouvellement et le rajeunissement de sa
fidèle équipe pour préparer sa dixième assemblée générale dans la perspective
du centenaire de l’UNC et de la Grande Guerre durant laquelle combattit son
père qui lui transmit cette flamme du patriotisme.


M. Jackie Castaillet, né
dans les Pyrénées Orientales (Canohes) le 19-11-1930.

Il incorpore la Marine en
septembre 1949 jusqu’en mai 1966.

Il embarque en 1950 sur le
Georges Leygues ; service TER Oran ; Arzew, Oran, Marine Paris ;
école des Fourriers, base sous-marine de Mers el Kébir, BAN Nimes Garon.

Marié en 1954.

Habite Athis-Mons dès 1966.
Il demeure depuis quelques années à Juvisy/Orge.

Adjoint au Maire d’Athis-Mons chargé des
Sports de 1983 à 1989.

Fonde l’UNC d’Athis-Mons le
21-09-2009.
Il se distinguera par la
volonté de commémorer à Athis-Mons le 5 décembre (Hommages aux Français Morts
pour la France en Algérie et durant les combats du Maroc et de la Tunisie de
1952 à 1964). 
Il appréciera la décision de commémorer cette date par la
nouvelle municipalité dès 2014.

Il encouragera toutes les
actions mémorielles avec la participation des collégiens et des Anciens
Combattants. 

Il regrettera de ne pouvoir participer en octobre 2016 à la visite
des lieux de combats de Verdun.

Il s’enthousiasmait du
projet du Centenaire de l’UNC athégienne de commémorer en 2018 le sacrifice du
capitaine Brialy en 2014 et auquel la municipalité rendit hommage le 23
novembre 1918. 



Michel BOURG



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A Savigny-le-Temple, le Sedif va créer une eau potable ultra-pure pour l’Essonne et le Val-de-Marne.(Le Parisien 04/02)

Une eau potable sans aucun résidu de micropolluants sortira bientôt de l’usine du Sedif à Sénart grâce à une technique de pointe, utilisée pour dessaler l’eau de mer. Elle alimentera les robinets de cinq villes de l’Essonne et du Val-de-Marne.

Plus aucune trace de pesticides, de perturbateurs endocriniens, de résidus de médicaments, de chlore et plus de calcaire qui entartre les appareils ménagers. Une eau potable ultra-pure sortira prochainement des robinets des habitants d’Athis-Mons et Juvisy-sur-Orge (Essonne), Villeneuve-le-Roi, Rungis et Ablon-sur-Seine (Val-de-Marne). Elle sera produite à Savigny-le-Temple dans l’usine d’Arvigny du Syndicat des eaux d’Ile-de-France (Sedif).
Les travaux préparatoires y démarrent ce mois de février pour installer un système traitant l’eau issue de la nappe calcaire du Champigny par « osmose inverse basse pression ». Cette technique est la plus aboutie pour filtrer l’eau. A l’aide de membres extrêmement fines en polymères, elle retire absolument toutes les micropolluants, au-delà des normes donc, même les minéraux. Elle ne laisse que la molécule d’eau, l’H2O. « Cela ressemble un peu à l’eau déminéralisée que vous mettez dans le fer à repasser, résume Anne-Laure Colon, chargée de mission au Sedif. C’est la technique utilisée pour dessaler l’eau de mer. »
« C’est le top du top pour garantir une eau de qualité exceptionnelle, sans plus aucun résidu de médicaments, d’hormones… », confirme Jacques Place, directeur de l’Eau au Département de Seine-et-Marne. Il n’y aura plus besoin non plus d’ajouter du chlore dans les tuyaux après filtration, comme aujourd’hui, car toutes les bactéries ont été retirées par les membranes.

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« Le chantier — 34 M€ — se déroulera en 2019 et 2020 pour une mise en service en 2021 », annonce Anne-Laure Colon. Entre 22 000 et 50 000 m³ d’eau ultra propre seront produits par jour à l’usine d’Arvigny à partir de sept forages à Voisenon et Vert-Saint-Denis puisant l’eau dans la nappe du Champigny.
Le liquide qui en sortira sera tellement pur que l’exploitant devra ajouter 30 % d’eau purifiée selon la méthode actuelle (charbon actif et chlore) pour la rendre réellement buvable.
Seuls hics : les micropolluants retirés par les membranes sont rejetés dans la Seine après la filtration ; et l’osmose inverse basse pression est une technique très chère. « En investissement comme en exploitation, confirme Jacques Place. Peu de monde peut s’offrir un tel équipement. C’est inaccessible à nos petits syndicats de l’eau seine-et-marnais par exemple. » Mais le Sedif n’augmentera pas le prix au robinet pour autant, assure le syndicat. Au contraire : le consommateur pourrait même en sortir gagnant puisque la forte réduction du calcaire dans l’eau diminuera ses dépenses liées à l’entartrage des appareils (surconsommation, remplacement…).
Une fois que la technique sera rodée à Savigny-le-Temple, le Sedif souhaite l’installer dans ses usines géantes de Choisy-le-Roi (Val-de-Marne) et Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis) qui alimentent une grande partie du sud, de l’est et du nord de l’Ile-de-France.

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Savigny-le-Temple, mardi 30 janvier. Les travaux préparatoires commencent en février. Le chantier est prévu en 2019-2020 pour une mise en service de cette eau ultra pure en 2021. LP/Marine Legrand

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Méry-sur-Oise (Val-d’Oise). Voici à quoi ressembleront à peu près les tuyaux avec membranes filtrant l’eau à Savigny. Cette usine du Sedif a une technologie un peu équivalente mais pas aussi efficace que ce qu’assurera l’osmose inverse basse pression à Sénart. SEDIF


source: http://www.leparisien.fr/savigny-le-temple-77176/a-savigny-le-temple-le-sedif-va-creer-une-eau-potable-ultra-pure-pour-l-essonne-et-le-val-de-marne-04-02-2018-7540575.php

Bonne Année ! (l’Athégien Janvier/Février 2018)




Retrouvez ici la tribune de notre groupe tel qu’il devrait apparaître sur le bulletin municipal de Janvier/Février. Celui-ci n’étant pas encore sorti au 31 Janvier, et le but de cette publication étant notamment de vous présenter nos vœux, il nous a paru pertinent d’anticiper la parution du journal de la ville afin de ne pas vous souhaiter la bonne année en retard !

Bonne
année !
Nos résolutions :
défendre une commune dans laquelle la densification ne serait pas une fatalité
et préserver notre qualité de vie.

Une commune attentive aux plus démunis, où les Restos du Cœur seront un jour à
nouveau les bienvenus.

Une commune préparant l’avenir de ses enfants – y compris ceux qui échappèrent
à la guerre – plutôt que de les laisser livrés à eux-mêmes.

Une commune qui sait se rendre
attractive
aux entreprises et à la culture afin que les athégiens en
récoltent les fruits.
En résumé, défendre
jusqu’au bout le projet et les valeurs
pour lesquels leur confiance nous a été accordée
et dont l’action
municipale a fini par s’écarter.
Julien DUMAINE – Laure LAFOND – Sydney FLEURY – Maryline
GRESSY – Michel BOURG – Julienne GEOFFROY

email :
athis.espoir.liberte@gmail.com

site web : http://www.julien-dumaine.com

Athis-Mons : une soirée réunit 1 500 personnes au lieu de 500, la mairie va porter plainte (Le Parisien 23/01)

Une fête a été annulée ce week-end à Athis-Mons après que la police a découvert que 1 500 personnes y participaient au lieu des 500 annoncés.

La fête organisée ce vendredi à Athis-Mons a été un temps menacée. Puis validée. Avant d’être finalement interrompue définitivement par les forces de l’ordre. Car l’organisateur de l’événement avait loué de manière légale l’entrepôt situé près de la gare RER où il devait se dérouler. Qui plus est, il avait aussi annoncé moins de 500 invités, ce qui lui permettait de ne pas avoir à demander d’autorisation à la mairie ou à la préfecture.
Mais relayé dès les jours précédents sur les réseaux sociaux en tant que « rave-party », cet événement avait attiré l’attention des policiers du commissariat local, qui ont donc bloqué l’accès vendredi soir aux fêtards, avant de se rendre à l’évidence : pour 500 convives, sur invitation, l’organisateur était « dans les clous ».
La soirée a donc pu se dérouler, mais le volume sonore a dérangé de nombreux voisins qui ont appelé au 17. Les policiers sont donc intervenus vers 4h30 pour faire cesser le tapage nocturne. C’est là qu’ils ont découvert que plus de 1 500 danseurs occupaient les lieux et que d’autres groupes arrivaient encore par vagues successives.
Une réunion avec la police, la municipalité et la préfecture est prévue ce mardi. « Nous allons déposer plainte pour l’organisation d’une rave-party sauvage », indique d’ailleurs le cabinet de la maire (LR) d’Athis-Mons. Une enquête est d’ailleurs ouverte depuis dimanche pour tapage nocturne et organisation d’une rave-party sans autorisation. Du matériel de sonorisation a été saisi ce week-end.

Essonne : les quartiers fondent pour les glaces Oscar (Le Parisien 23/01)

Depuis ce lundi, et la mise en ligne d’un documentaire sur le site Streetpress, Nanou fait le buzz sur les réseaux sociaux. Depuis 34 ans, elle perpétue la tradition familiale des glaces Oscar… un glacier ambulant fondé par son grand-père.

Sa petite musique trotte encore dans toutes les têtes. Depuis ce lundi, et la mise en ligne d’un reportage sur le site Streetpress, le glacier star des quartiers et des camps de gens du voyage en Essonne et dans le Val-de-Marne fait le buzz sur Internet. Au volant de son camion bigarré, Nadine, que tout le monde appelle « Nanou », perpétue une tradition familiale née il y a plus 50 ans.
« J’ai découvert les glaces Oscar lorsque j’étais en reportage à Grigny, confie le journaliste Matthieu Bidan qui réalisé le documentaire avec sa collègue Inès Belgacem. Des personnes différentes m’en ont parlé à plusieurs reprises, je me suis dit qu’il y avait une belle histoire à raconter. »
La belle histoire commence de manière tragique, au milieu des années 1970 à Savigny-sur-Orge. « Mon grand-père est décédé au tout début de l’aventure, raconte Nanou. Ma grand-mère, qui allait chercher le lait à la laiterie d’à côté pour fabriquer ses glaces, a choisi de lui rendre hommage en utilisant son prénom. »
Au fil des années, la charrette de la grand-mère se transforme en camionnette. « Quand mon père est arrivé d’Italie, il a travaillé comme maçon, poursuit-elle. Il a travaillé sur de nombreux chantiers comme, par exemple, celui des Grands ensembles à Massy. c’est là qu’il s’est dit qu’il fallait rendre les glaces accessibles à tout le monde. » Le concept des glaces Oscar était né.
De Savigny-sur-Orge à Grigny, en passant par Athis-Mons mais aussi Vitry-sur-Seine, Choisy-le-Roi ou encore Thiais dans le Val-de-Marne, Nanou multiplie les arrêts dans les quartiers réputés sensibles et sur les campements des gens du voyage. « Il ne m’est jamais rien arrivé, assure-t-elle. Tout le monde sait que je viens pour donner du plaisir. »
Pour réaliser son film, Matthieu Bidan a dû suivre son rythme effréné. « Nadine file de cité en cité et sur place, elle ne reste que très peu de temps, détaille-t-il. Il fallait faire vite pour tourner les images. »

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« Nanou » compte même des clients célèbres, elle pose ici aux côtés du chanteur Kendji Girac./DR

« Tous les anciens ont connu les glaces Oscar »

A Grigny, dans le quartier de la Grande-Borne, le glacier « express » est encore dans toutes les mémoires. « Tous les anciens ont connu les glaces Oscar, s’exclame Kizo, un des « grands frères » du quartier. Quand on était petits, on voulait tous notre glace. Alors, dès qu’on voyait le camion arriver ou dès qu’on entendait la musique, on montait en vitesse voir nos parents pour qu’ils nous donnent une pièce. Il fallait faire vite car le camion ne restait pas longtemps. »
Avec ses glaces « pas chères », Oscar est rapidement devenu la star de la Grande Borne. « A l’époque, les seuls qui entraient dans le quartier, c’était les pompiers, la police, les ambulances… et les glaces Oscar », ajoute celui qui a créé le No Joke Training, une discipline qui mêle musculation, sports de combat et endurance.
Au début des années 2000, les glaces Osacr ont compté jusqu’à dix camions pour assurer toutes les tournées. Aujourd’hui, Nanou perpétue seule la tradition. « Je fais ce métier depuis mes 16 ans, glisse la quinquagénaire avec nostalgie. Les glaces Oscar, c’est un peu comme mon deuxième enfant. »