Au Conseil Municipal, Julien Dumaine s’étonne du rétrécissement du nombre de projets envisagés par rapport aux promesses électorales. Pas grand chose en dehors de la création de directions. On ne voit finalement que des projets déjà prévus pour 2019-2020 mais avec du retard. Toutefois, alors que peu de projets majeurs sont lancés, les dépenses explosent… les frais de personnel ont augmenté de 10% par rapport à l’année “normale” de 2019 : + 3 millions d’euros ! La faute au recrutement de cadres… et autres embauches (+42 temps plein par rapport à 2019). Conséquence : les capacités de la ville à investir se dégradent, malgré des impôts maximum sur la classe moyenne. La capacité de désendettement était en 2019 de 3.8 années. En 2022 elle a déjà doublé avec 7.4 années… alors que rien n’est encore sorti de terre. Avec cette gestion, aura-t-on les moyens de réaliser les investissements de service publics lourds (notamment les écoles promises) rendus obligatoire du fait du bétonnage incontrôlé de notre commune ?
La folie dépensière s’accentue à Athis-Mons pour une année de plus. Le budget 2022 incluait pourtant une hausse des dotations de l’Etat (+300.000€) ainsi que des recettes fiscales (+500.000€) via l’augmentation (passée sous silence) de 3% des bases d’imposition foncières… ce qui ne suffit visiblement pas à absorber la politique de dépenses liées notamment aux embauches massives de cadres et à la multiplication des études. Preuve en est, notre capacité à investir (autofinancement) se réduit encore d’un million. Notre capacité de désendettement (à rembourser la dette) est donc déjà presque deux fois plus mauvaise qu’initialement – en seulement deux années de gestion – alors qu’aucun investissement majeur n’est encore sorti de terre.
Cette gestion dispendieuse qui fait croire à « l’argent magique » et ces politiques publiques toujours plus à gauche ont pour effet de changer le visage de la ville d’Athis-Mons. Elle ne sera bientôt plus celle que nous aimions. Le candidat d’extrême-gauche Jean-Luc Mélenchon y est ainsi arrivé en tête des élections présidentielles avec près de 39% des voix. Il est donc temps de se ressaisir avant qu’il ne soit trop tard et que notre commune ne finisse par sombrer définitivement dans la voie de l’extrémisme et de la démagogie.
A Athis-Mons, nous sommes d’accord, la ville est sale. Ce sont les conclusions d’un coûteux audit privé (à 17.000€) qui le disent. Nous disposons désormais d’un plan d’action, mais Julien Dumaine met en garde sur certains présupposés : on ne dépenserait pas assez… avec pourtant un budget de 1.200.000€ par an ! Plutôt que d’augmenter à l’infini les dépenses publiques – et à terme l’imposition des athégiens – on pourrait se questionner sur l’utilisation de cet argent : un budget pareil permettrait en réalité d’avoir une équipe d’entretien d’une cinquantaine de personnes…
Le 9 février dernier, la loi “3DS” achevait son parcours parlementaire. Celle-ci acte, dans son volet logement la prolongation de la loi SRU qui acquiert un caractère définitif. Elle fixe notamment un objectif de quotas de logements sociaux pour toutes les communes de France. Autrefois de 20%, il fut relevé à 25% au cours de la mandature socialiste de François Hollande.
A l’heure où ce débat suscite encore de vives polémiques nationales, il convient de rappeler qu’à Athis-Mons nous avons depuis bien longtemps dépassé ce seuil avec environ 37% de logements sociaux. La municipalité serait donc bien avisée de prendre la mesure du problème du déséquilibre social de notre commune, en voie de paupérisation depuis des années. Il ne sera bientôt plus possible de faire porter le poids de l’imposition locale aux seuls propriétaires – taxés à 47.42% – qui ne récoltent aucun bénéfice d’une action publique pour laquelle ils paient toujours le prix fort pour peu de résultats visibles.
Pour le moment, l’équipe municipale continue sur le chemin inverse : en témoignent les multiples garanties d’emprunt accordées séance après séance à des bailleurs sociaux pour des opérations immobilières pour lesquelles leurs élus avaient même parfois affiché une opposition de façade en période électorale.
Adieu à toi Raymond…Président de l’Amicale des Anciens Combattants d’Athis-Mons et ancien Maire-Adjoint de notre commune, il était également président Départemental de l’UFAC. Un maître de cérémonie inoubliable, à Athis-Mons comme à Evry.
Avec lui, c’est un véritable gaulliste de conviction qui s’en est allé. Un homme avant tout honnête, franc et chaleureux. Raymond GAMEL, c’était à lui seul l’incarnation d’un petit bout de France. Une France qu’on aime. Un homme amoureux de la bonne chère, du drapeau et de la franche rigolade. L’esprit campagnard qui refusait de disparaître dans une ville qui devenait chaque jour plus anonyme et grisâtre à mesure qu’elle croît. En somme, un homme qui forçait le respect.
Attaché au souvenir, à la mémoire, aux traditions, il en a attisé les braises ardentes jusqu’à son dernier souffle. Elles ne doivent pas s’éteindre avec lui. Notre tâche sera de poursuivre ce combat. Nous le ferons.
Repose en paix « vieux frère », auprès de ta bien-aimée.
Le détournement de la célèbre phrase de Descartes pourrait bien être le nouveau mantra de la municipalité. Le budget supplémentaire, usuellement simple moyen d’ajustement, rajoute cette année la somme colossale d’un million d’euros (!) en frais de personnels. Rappelons que ce chapitre était déjà en hausse de 300.000€ au budget principal. Si des dépenses exceptionnelles liées au COVID en justifient certes une partie, il n’est aujourd’hui plus possible de masquer la politique d’embauche à outrance de nouveaux cadres en mairie (les postes en direction ont doublé). Ceux-ci, particulièrement coûteux, iront rejoindre la horde de responsables encadrant depuis leurs bureaux des agents de terrain toujours moins nombreux.
A côté de cela, les familles athégiennes restent dans l’attente de la construction des écoles promises, bien qu’une nouvelle “étude de prospective” (dont nous connaissons déjà les résultats) ait été commandée par la ville pour en évaluer la nécessité. Il est à craindre que cette hausse des charges récurrentes ne grève les fonds propres de la commune et ne compromette sa capacité à investir. Jusqu’à maintenant, c’est le contribuable Athégien taxé à 47.42% qui épongeait cette gestion. Il aura d’ailleurs eu la bien mauvaise surprise de découvrir cette année une augmentation d’impôts supplémentaire d’environ 50€ au titre de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères…