Intervention M. Michel BOURG Conseil Municipal du 22 mars 2017


Madame le
Maire,

Je vous
remercie de me permettre de prendre la parole.

Je
ne vous cache pas ma surprise, pour ne pas dire plus, concernant l’inscription
de ce point à l’ordre du jour du conseil municipal de ce mercredi 22 mars 2017.
Vous avez pris la décision unilatérale de ne conserver que huit postes
d’Adjoint au Maire au lieu de dix auparavant. Le 14 mars dernier, cette
délibération a été examinée en commission au dernier moment car présentée sur
table. Vous avez alors déclaré qu’aucun élu ne souhaitait postuler aux
fonctions vacantes. Ne faisant pas partie de cette commission, je n’ai été
informé à aucun moment d’un quelconque appel à candidature par qui que ce soit !

Etant
élu depuis près de trois ans dans le groupe majoritaire “Tous Pour
Athis” et engagé depuis près de 10 ans à vos côtés et à ceux de M. Antoine
Guiseppone à la mémoire duquel je rends à nouveau hommage, j’ai toujours
défendu avec loyauté les idées et les valeurs républicaines et démocratiques
auxquelles je continue de croire. Si j’ai souhaité figurer dans la liste que
vous conduisiez, c’était dans le but de permettre à notre liste de la Droite et
du Centre de rendre cette fierté à notre famille politique écartée depuis trop
longtemps, 24 ans, de la gestion d’Ahis-Mons. Notre équipe toute entière
s’engageait, dans un programme d’alternance et de renouveau, auprès des
athégiens qui n’en pouvaient plus du bétonnage intensif, de la dégradation de
leur cadre de vie, de la spirale fiscale et du clientélisme effréné. En avril
2014, un souffle nouveau, un air de printemps se propagea dans notre cité
créant une grande surprise dans le paysage politique nord essonnien à la suite de
notre victoire obtenu grâce au dynamisme d’une jeune équipe évoluant sous le
regard de notre regretté M. Antoine Guiseppone.

C’est
avec une réelle fierté d’appartenir à votre équipe que j’ai pu agir. Agir dans
le cadre de ma délégation du monde combattant et de la Citoyenneté, à la défense
des valeurs républicaines de la France, trop souvent mises à mal par les temps
actuels. Agir également pour la défense de 
la mémoire de notre histoire nationale, notamment auprès des jeunes
générations, bref, agir pour la défense des valeurs patriotiques trop longtemps
abandonnées par une partie de nos élites dont l’une des premières missions serait
pourtant de les promouvoir.

Par
conséquent, je demeure très fermement attaché aux notions de justice, de
reconnaissance et de méritocratie. Pour moi, la notion d’élu, c’est d’être
avant tout au service de l’intérêt public, de la population qui nous a élu au
suffrage universel et par conséquent de tenir nos engagements électoraux en
mettant en œuvre un programme différent de celui de nos prédécesseurs. Or,
aujourd’hui, force est pour moi de le constater, tel n’est pas le cas. Au sein
de notre équipe de la Droite et du Centre, l’élu est constamment supplanté par
un pouvoir administratif dont le résultat – lorsqu’il y en a un – s’éloigne
constamment de la politique pour laquelle il s’était engagé. La solidarité
nécessaire d’une équipe pour gagner les combats électoraux à venir ne peut se fonder
sur le simple opportunisme de tel ou tel. Tout élu doit être exemplaire, gage nécessaire
à sa crédibilité. Il doit également y avoir une ligne politique. J’invite
ardemment tous les élus de mon équipe pour laquelle j’ai une réelle estime à se
ressaisir rapidement, quitte à se remettre en cause, avant qu’il ne soit trop
tard. C’est en privilégiant la réelle défense des valeurs pour lesquelles ils
se sont engagés que ces élus pourront espérer continuer à conserver la
considération des athégiens.

En
conséquence, je vous informe, Madame le Maire, que je rejoins le groupe Athis-Mons:
« Espoir & Liberté» de M. Julien Dumaine. Je demande donc à tous mes
collègues actuellement de la majorité municipale à faire preuve de courage
politique en me suivant à rejoindre le groupe : « Athis-Mons, Espoir
& Liberté de M. Julien Dumaine.

AGRESSION PHYSIQUE ET INTIMIDATION D’UNE ELUE D’ATHIS-MONS A L’OCCASION DU CONSEIL MUNICIPAL DU 22 MARS 2017



Le
Conseil Municipal du 22 mars dernier s’est tenu dans une ambiance délétère avec
d’importantes pressions dans la salle et de nombreuses menaces et insultes à
destination des membres de notre groupe, sans toutefois que Madame le Maire ne
réagisse en dépit de sa responsabilité dans la Police de l’Assemblée.

Un
certain nombre d’individus, dont certaines personnes peu recommandables étaient
présents dans le public à des fins d’intimidation pour le vote du budget 2017.
Cette opération fut sans doute un succès, puisque ce dernier parvint à être
adopté (à une voix près) grâce au soutien objectif des élus socialistes.
Ceux-ci ont en effet refusé l’adoption d’un vote à bulletin secret en dépit du
climat tendu dans lequel s’est déroulée la séance et qui a pu tenir certains
élus de l’assemblée dans la peur de représailles immédiates.

Mais
les faits les plus graves ont été commis quelques minutes avant le début de la
séance et juste devant l’entrée de la salle Curie où se tenait le Conseil. En
effet, une élue de notre nouveau groupe politique, Mme
Maryline GRESSY a été victime de violences, menaces et insultes.

Pendant
ce temps, les élus du groupe majoritaire, préalablement retenus en réunion à
l’Hôtel de Ville, étaient invités à entrer dans la salle par la porte de
derrière pour la première fois depuis trois ans, sans doute car certains
risquaient de ne pas cautionner ce genre de méthodes.

Du
fait de l’importance critique des délibérations à l’ordre du jour, notre
collègue a su faire preuve d’un grand courage en parvenant à siéger et à
conserver les apparences en dépit d’un choc psychologique qui l’amena à annuler
toutes ses prises de parole.

Mme
Maryline GRESSY, conseillère municipale de notre groupe indépendant de la
majorité : « Athis-Mons : Espoir & Liberté » a
immédiatement déposé plainte au commissariat d’Athis-Mons pour agression
physique et menaces verbales sur personnalité publique. Une expertise médicale
réalisée par la suite a révélé les lésions suivantes : « Contracture réactionnelle au niveau
paracervical gauche avec cervicalgie et douleur irradiant jusqu’au trapèze et
épaule gauche, avec limitation de l’amplitude de l’abduction du bras gauche et
de la rotation tête. Choc psychologique avec insomnie et peur de
représailles »
ayant entrainé une incapacité temporaire de travail
(ITT) de quatre jours.

Une
main courante a été également déposée le lendemain par notre président de
groupe suite à de nouvelles tentatives d’intimidations sur lui-même.

Nous
condamnons fermement et sans réserve ces méthodes mafieuses parfaitement
inqualifiables qui ne font que démontrer une fois de plus une absence totale
d’arguments politiques. Madame le Maire, qui prétend lutter contre
l’insécurité, serait bien avisée de présenter des excuses publiques pour ces
agissements qui proviennent d’individus issus de son entourage immédiat.
Ceux-ci dégradent en effet fortement l’image de notre ville et de ce qui reste
de son équipe, qui de par leur silence se font complice de ces agissements.
Athis-Mons : une élue d’opposition dépose plainte pour agression (Le Parisien 27/03/2017)

Athis-Mons : une élue d’opposition dépose plainte pour agression (Le Parisien 27/03/2017)





Une plainte pour « agression physique et menaces verbales » a été déposée auprès du commissariat d’Athis-Mons à l’issue du conseil municipal de mercredi dernier. La conseillère municipale Maryline Gressy, membre du groupe politique lancé par le dissident Julien Dumaine, aurait été victime de violences et insultes avant la séance. Même si elle a pu siéger, l’élue souffrirait de douleurs au niveau du dos et de l’épaule, et aurait subi un choc psychologique lui ayant occasionné quatre jours d’incapacité temporaire de travail (ITT). Cette agression est l’œuvre « d’individus issus de l’entourage immédiat du maire », dénonce Julien Dumaine qui évoque des « méthodes mafieuses ». De son côté, Christine Rodier s’étonne. « Mme Gressy est restée durant toute la séance, souriant voire s’esclaffant aux échanges verbaux. Une personne agressée ne va-t-elle pas directement au commissariat ? Une enquête est ouverte qui permettra de connaitre toute la vérité sur ce sujet. »



Commentaire: Plutôt que de condamner, de se dissocier ou de présenter des excuses publiques, le Maire préfère mettre en doute la réalité des faits. Inadmissible. Plus d’informations à venir.




source: http://m.leparisien.fr/amp/essonne-91/athis-mons-une-elue-d-opposition-depose-plainte-pour-agression-27-03-2017-6800481.php

Athis-Mons : la majorité municipale au bord de l’implosion (Le Parisien 23/03/2017)

Ace rythme-là, la maire d’Athis-Mons, Christine Rodier (LR), n’aura bientôt plus de majorité. Deux nouveaux élus de son camp ont quitté le navire lors du conseil municipal organisé ce mercredi soir. Ce départ porte au nombre de sept les défections enregistrées dans la majorité depuis début février et la création du groupe « Athis-Mons Espoir et Liberté » par l’ancien adjoint entré en dissidence, Julien Dumaine.
Dès l’ouverture de la séance, une chaise vide attire l’attention : Julienne Geoffroy, adjointe en charge des finances, ne siège pas à la droite du maire… le jour du vote du budget. Mais c’est d’abord Michel Bourg, délégué aux anciens combattants et à la citoyenneté, qui envoie la première salve. Au micro, il annonce son ralliement aux frondeurs. La maire accueille cette annonce sans broncher.
Une heure plus tard, au moment du vote du budget, Julien Dumaine lève la main pour prendre la parole. Il lit une lettre confiée par Julienne Geoffroy. Elle y explique en détail les raisons de sa démission, sa « mise à l’écart sur la préparation du budget », « l’autoritarisme de la maire » et « l’opacité de l’administration ». Christine Rodier sort de ses gonds et interrompt sèchement le frondeur : « c’est faux ! Elle n’a jamais été là pour travailler sur ce dossier. Je n’accepte pas ces insultes envers les services. »

Julien Dumaine (à droite), ancien adjoint, mène la fronde contre la maire d’Athis-Mons. (LP/R.C.)
L’élu de 24 ans tente de reprendre le fil de la brûlante missive mais il est de nouveau coupé par la maire : « vous êtes quelqu’un d’irrespectueux. Tout ça parce que vous n’avez pas eu le poste de premier adjoint ! Je vais vous dire : je ne le regrette pas ! » Le public s’en mêle et prend violemment à partie Julien Dumaine : « traître ! Tu devrais avoir honte ! Tu es bien habillé mais tu n’es pas un gentilhomme ! »
Après 20 minutes de cacophonie et de grande tension, les débats reprennent. Le budget, légèrement supérieur à l’an passé et sans augmentation des impôts locaux, est enfin soumis au vote. Il est adopté à une toute petite voix près. Kévin Rainha, pourtant encore dans la majorité, a voté contre…
A la sortie du conseil, Julien Dumaine fait les comptes : « nous sommes désormais six dans le groupe, sûrement sept avec Julienne Geoffroy, c’est quasi sûr. » Christine Rodier, impassible, garde le cap : « je me battrai jusqu’au bout pour mener à bien mon projet ». Elle devra pour cela stopper rapidement l’hémorragie des départs dans son propre camp.
Un projet de 365 logements en accession à la propriété

Au milieu des passes d’armes entre la maire Christine Rodier (LR) et les frondeurs, le conseil municipal d’Athis-Mons a réussi à adopter mercredi soir l’acquisition de plusieurs terrains pour un montant de plus de 1,6 M€ dans le secteur de la ferme de Mons. Les terrains seront ensuite revendus au promoteur Logic-immo, qui prévoit la création de 365 logements disponibles à l’accession à la propriété, dont une partie sera à caractère social. Les futurs immeubles de deux à quatre étages s’élèveront notamment le long de la rue Henri-Dunant et de la rue Robert Schuman. Le programme prévoit aussi l’implantation de commerces de proximité.
François Garcia (PS), ancien maire et opposant, s’inquiète que ce projet dénature « le côté village de la commune, auquel les habitants sont très attachés ». « Ce quartier restera dans l’esprit du vieux Mons. La ferme, dont la charpente date du XVe siècle, sera rénovée », tient à rassurer Christine Rodier. Par ailleurs, la ville a vendu à un autre promoteur un immeuble inoccupé situé rue François-Mitterrand. 40 logements, accessibles aussi à la propriété, y sont prévus.