Julien Dumaine se prononce contre la convention pour la scolarisation des enfants Athégiens des Bords de Seine à l’école Tomi Ungerer (Juvisy-sur-Orge), née d’une aventure urbanistique douteuse du passé visant à construire un quartier à cheval entre 2 communes. Aujourd’hui, il est exigé l’application d’un tarif hors commune (soit 9.20€/ repas !!! + tarif étude surveillée) pour près de 81 enfants à la rentrée prochaine et 155 au final ! Même si la ville ne refacture pas directement aux concernés, il est anormal que le contribuable athégien paie pour scolariser ses enfants dans une école qui avait été financée à hauteur de 3.5 millions par Athis-Mons (charge foncière ZAC) !
Au Conseil Municipal, à travers l’analyse du tableau des effectifs, Julien Dumaine rappelle son opposition à la multiplication du recrutement de cadres en mairie, déjà trop nombreux. Au-delà de la direction générale déjà pléthorique que l’on retrouve, on note la création d’un nouveau poste d’ingénieur principal afin d’assurer les missions d’un agent qui ne l’était pas (+1000€/mois HC). On comprend mieux les +425.000€/an de frais de personnels prévisionnels ! Note positive : les vacataires de la ville, qui sont des travailleurs précaires, vont pouvoir être embauchés et ainsi accéder à un contrat de travail fixe afin de stabiliser leur situation. Toutefois, l’objectif de passer de 77 vacataires actuellement à … 0 paraît un peu ambitieux, surtout pour tenir l’annonce faite “d’aucun surcoût”. Heureusement que le contribuable athégien taxé à 47,42 % est là !
Julien Dumaine se félicite de la mise en place de cette mesure en faveur du pouvoir d’achat des Athégiens en proposant la mise en place de commandes groupées pour les particuliers. Une très bonne initiative dont il rappelle qu’elle a surtout fait ses preuves à … Paray-Vieille-Poste ! Rendons à César ce qui est à César et continuons d’appliquer les mesures de nos voisins et amis paraysiens de la droite et du centre 😉 !
Alors que le projet immobilier France Pierre situé en Bord de Seine déchaînait les passions pendant la campagne électorale (permis bloqué par la préfecture), Julien Dumaine regrette que l’opposition ne soit plus aussi franche aujourd’hui. Alors que le permis a été relancé, la ville propose même aujourd’hui d’accorder une garantie d’emprunt de 10 millions d’euros pour y réaliser 69 logements sociaux. C’est un très mauvais message envoyé aux Athégiens puisque la ville se porte ainsi garante d’un projet qu’elle prétendait combattre en période électorale…
Julien Dumaine nous offre son analyse sur le budget d’Athis-Mons et évoque l’explosion sans précédent des dépenses de fonctionnement. Il est facile de se targuer de bloquer la fiscalité, lorsqu’elle est déjà au maximum et que l’on emprunte énormément avec 6 millions d’euros ! Les dépenses liées au COVID (centre de vaccination à 200.000€) sont incontestables, mais sont largement financées par la hausse des dotations et de la fiscalité en tout genre (+800.000€). Cette hausse est bien plus sûrement liée aux embauches, avec le recrutement de nombreux cadres (+425.000€). La comparaison des entrées/départs permet de mettre en lumière l’augmentation rien qu’en 2020 : +25 personnes. Pour réduire le chômage, il faut attirer des emplois et donc baisser la fiscalité, pas embaucher tout le monde à la mairie (ce qui entraînera une hausse d’impôts à terme…) Nous ne pouvons plus continuer ainsi avec seulement 43% des foyers fiscaux qui sont imposables et paient pour tout le monde. N’aggravons plus cette fracture sociale et fiscale.
Alors que se poursuit le débat sur la fiscalité locale écrasante, Julien Dumaine remet les choses à leur place en rappelant qu’il dénonce cette situation depuis des années. Il effectue un rappel historique sur l’héritage socialiste et notamment sur la taxe intercommunale de 11.31%, à l’époque 2ème plus élevée de France ! Il est certain qu’il faut mettre le poids de l’imposition en regard aux services publics offerts… mais sommes nous à Athis-Mons mieux lotis à qu’à Massy, Corbeil ou Choisy-le-Roi, pourtant moins imposées ?🤨 Et pourquoi avoir renforcé les intercommunalités, si c’est pour rembaucher encore du personnel dans les communes membres?