Les leçons des européennes

Les leçons des européennes

Les élections européennes étant désormais derrière nous, la prochaine étape politique majeure sont les élections municipales de mars 2020.
Le groupe municipal Espoir & Liberté voit les mois à venir comme un condensé de ce que doit être un mandat, aussi il faut plus que jamais partir des besoins des habitants. En effet, si la qualité de vie sera centrale dans notre projet, l’approfondissement de notre méthode basée sur l’écoute et la participation sera tout aussi important. Celle-ci doit permettre d’entretenir le lien constant entre les élus et les citoyens qu’ils servent. Cette période sera donc pour nous l’occasion de continuer à transformer en une réalité cette conviction profonde qui nous a ainsi conduits à être les seuls organisateurs d’un Grand Débat sur Athis-Mons.
Les européennes ont beau être historiquement un scrutin un peu particulier, il n’en demeure pas moins que les étiquettes partisanes semblent de plus en plus perdre de leur sens pour les français. De nombreux partis sortent “sonnés” de cette élection ne sachant plus où s’installer sur l’échiquier pour retrouver le “chaland”. A force de parler de valeurs sans les expliciter ou les vivre, de choisir une ligne en fonction du dernier sondage paru, les apparatchiks ont été rejetés. C’est facilement compréhensible lorsque les différences paraissent aussi minces entre des partis au pouvoir depuis 30 ans avec des résultats si proches. L’échelon local n’échappe pas à la règle, avec une ville qui a été bétonnée successivement par la gauche puis par la droite en dépit des promesses.
Pour autant les clivages politiques – ou les partis – s’ils évoluent restent une réalité. Tout projet athégien d’envergure est rapidement dépendant de l’échelle intercommunale, départementale, régionale voire gouvernementale. L’isolement politique de notre maire actuel nous montre bien comment le tram n’a pas avancé d’un pouce lors de son mandat, ou comment nous sommes sous la menace d’un pont, là où Robin Reda a su nouer des contacts lui permettent de défendre au mieux l’intérêt des Juvisiens.
Une ville est en première ligne pour aider ses habitants au travers d’une politique sociale, pour favoriser l’intégration des personnes en difficulté.
La rigueur dans les budgets, le souci de compter chaque euro n’a de sens que pour mieux utiliser ses moyens pour la qualité de vie ou la solidarité.
Nous souhaitons constituer une liste citoyenne ET politique car nouer des alliances pour défendre les intérêts athégiens est vital.
C’est pourquoi nous souhaitons que notre liste incarne un large rassemblement de tous les démocrates qu’ils soient issus de la droite, du centre ou même de la gauche puisque nous n’avons jamais hésité à travailler avec des personnes classées à gauche sur de nombreux sujets sociaux, scolaires,….
Espoir de pouvoir vivre dans un cadre agréable bien que proche de Paris; Liberté de ne pas être enfermé dans des clivages politiques en partie factices à l’échelle d’une ville où le concret pousse au consensus. Telles seront nos ambitions pour Athis-Mons.

Hommage à Laure LAFOND

 

Aujourd’hui, notre cœur est lourd. Bien que le choc ait été absorbé, il demeure difficile de réaliser que Laure n’est plus.

Tous ces combats menés ensemble finirent en effet par faire de nous des amis personnels, bien davantage que de simples collègues siégeant au sein de la même assemblée délibérante.
Nous nous rencontrâmes à l’occasion des élections municipales de 2014. Elus Adjoints au Maire ensemble, elle devint ma collègue, héritant du portefeuille de la Petite Enfance et des Droits des Femmes.
Elle fut parmi les tous premiers élus qui me rejoignirent, abandonnant ainsi son poste et redevenant simple conseillère municipale lorsqu’en 2017 nous opérâmes à la scission de l’équipe municipale, déclarant ainsi notre indépendance vis-à-vis du Maire.
Pourtant, tous se résolurent à lui reconnaitre son engagement ainsi que le professionnalisme qui la caractérisait dans l’exercice des fonctions qui avaient été les siennes. Très rationnelle, elle favorisait l’organisation et la fixation d’objectifs chiffrés aux grands discours généraux.
En vérité, Laure servirait volontiers de modèle. Un modèle pour faire mentir ceux qui soutiennent qu’une femme ne peut en aucun cas être l’égal d’un homme sur le plan professionnel.
Elle occupait des fonctions de cadre dans le bâtiment, métier pourtant on ne peut plus masculin. A la tête de plusieurs agences d’intérim, sa condition de femme ne l’a jamais empêchée de se faire respecter par ses équipes.
Mais Laure n’était pas pour autant dépourvue de féminité. Elle l’a d’ailleurs démontré en endossant des fonctions municipales dans des secteurs traditionnellement plus féminisés, et avait également exercé comme esthéticienne, une autre de ses passions. Femme par ailleurs sportive, on lui donnait volontiers quelques années de moins que son âge.
Laure était une femme indépendante. Son animal de compagnie – une chatte prénommée “Minette” – partageait en la matière un certain nombre de traits de caractères avec elle.
Ironiquement, c’est ce félin qui me fit découvrir mon allergie pour ces petites bêtes à l’occasion d’une garde estivale.
Son esprit curieux et rebelle la poussait à avancer dans sa quête de la vérité. Elle lisait beaucoup et souhaitait décrypter le monde qui l’entourait, y compris sur les doctrines religieuses contemporaines. Nous tînmes donc assez fréquemment des débats parfois interminables, souvent enflammés, mais toujours très plaisants autour d’un bon verre de vin – de Bourgogne pardi !
Mais surtout, elle avait une sainte horreur de l’injustice et c’est sans doute ce qui en faisait quelqu’un de profondément bon.
Alors même si tu n’es plus là, nous continuerons à refaire le monde. Un monde plus juste en s’efforçant de faire le bien autour de soi.

 

2019: l’année du contribuable ? (Tribune Athégien Janvier 2019)


Le
budget supplémentaire 2018 a définitivement écarté le préjugé d’un désengagement
de l’Etat.  En effet, nos dotations
ont augmenté de près de 400.000€ l’an passé
, et la hausse devrait se
poursuivre en 2019.

Cela
conduisit la ville à annuler le 12 décembre tous les emprunts 2018. Pour
autant, ce montant ne correspond pas à celui de la hausse des dotations, ce qui
démontre que la ville inscrit des
montants d’emprunts sans toutefois les destiner à des projets précis et/ou
reporte les travaux prévus chaque année.

Nous
avons donc réitéré le souhait dans le Rapport d’Orientation Budgétaire que
cette aubaine financière soit exploitée pour réduire les impôts communaux, car si le taux se maintient, le montant payé par le contribuable
augmente tous les ans du fait de l’augmentation des bases.

Espérant être entendus, nous vous
présentons nos meilleurs vœux pour cette nouvelle année. 

Julien DUMAINE – Laure LAFOND – Sydney FLEURY – Maryline
GRESSY – Michel BOURG – Julienne GEOFFROY – Kevin RAINHA – Benoit DESAVOYE

email :
athis.espoir.liberte@gmail.com

site web :
http://www.julien-dumaine.com

Hausse de la population Athégienne : les chiffres

Avec l’une des plus fortes augmentations de population du département sur les 5 dernières années, nul ne pourra plus nier la poursuite d’un développement immobilier spectaculaire à Athis Mons. 
Celui-ci peut être qualifié de bétonnage, dans la mesure où la plupart des projets sont caractérisés par la réalisation d’immeubles isolés, sans aucune vision d’ensemble. De plus, cette nouvelle population sera coûteuse en termes d’équipements publics (écoles, crèches…) dont la planification se fait encore attendre.
Cela est d’autant plus inquiétant que les plus gros projets immobiliers ne sont pas encore sortis de terre (1.400 logements sur la cité de l’air, projet en continuité de la ZAC Bords de Seine, projet de la ferme Thureau/Schumann).
Il est temps de mettre un frein aux ambitions immobilières incontrôlées sur la commune. La fin du betonnage ne doit plus demeurer une vaine promesse électorale mais devenir une réalité tangible pour les Athégiens, qui constatent au quotidien le changement de visage de notre ville.  

Moins de ressources ou mauvaise gestion ?




Notre dernier éditorial au sein du bulletin municipal
“l’Athégien” semble avoir fait mouche. Cet espace d’expression
restreint a inspiré une page entière d’expression du Maire, en introduction du
journal.
Nous évoquions en effet la possibilité historique pour la ville de procéder
à un geste vis-à-vis du contribuable, proposition qui n’a pas trouvé un écho
favorable.
Pour s’en défendre, le Maire se vante de maintenir des impôts locaux
stables (mais revalorisés tous les ans par l’augmentation des bases), tout en
se plaignant d’une baisse de dotation constante, et du “désengagement de l’Etat”. Il s’agit de servir un
discours répandu dans les collectivités territoriales, pensant que beaucoup y souscriront par méconnaissance de la spécificité de notre budget
communal.
Non seulement les dotations ne baissent pas à Athis-Mons, mais elles
augmentent.  Avec une hausse de 19.8% des
dotations reçues entre 2017 et 2018, on se demande plutôt comment la Ville
d’Athis-Mons a géré une telle manne financière !*
En effet, on ne la retrouve pas vraiment dans les politiques publiques en
faveur des habitants. Du point de vue des investissements et de la réalisation
des équipements, les projets sont au point mort, à l’exact opposé des diverses
opérations immobilières qui fleurissent sur la ville. Pour preuve, un grand
nombre de projets pour lesquels des crédits avaient été inscrits en 2017
(Epicerie sociale, réaménagement du terrain de l’Aunette, centre de loisirs
Jean Jaurès, gymnase Hébert) n’ont pas vu le jour cette année non plus, ou bien
ont démarré en fin d’année 2018. Et même sur les petites dépenses, la
communication du Compte Administratif 2017 nous permet de constater un taux de
réalisation faible sur les travaux d’entretien et achats de matériels courants
(écoles, bâtiments publics) (compte 213:
181k€ sur 437k€ inscrits; compte 218: 190k€ sur 490k€ inscrits).
En clair, la ville qui n’a que peu de projets majeurs d’améliorations de la
qualité de vie des athégiens ( projet d’un Plan Pluriannuel d’Investissement
officiellement abandonné, annonce faite en Conseil Municipal)  n’est pas en mesure de réaliser concrètement
les quelques projets qu’elle a. En témoignent notamment les Athégiens en
situation de précarité qui attendent depuis plusieurs années maintenant une
épicerie sociale depuis que la mairie a coupé sa subvention aux Restos du Cœur.
C’est pourquoi, en vertu de ces recettes supplémentaires et de l’absence
d’amélioration notable dans les services à la population, notre groupe avait
proposé une baisse des impôts afin de restituer leur argent aux Athégiens, sans
aucun doute capables d’en faire un meilleur usage. Notons que cela ne
compromettrait pas le fonctionnement habituel de la ville.
Toutefois, il nous faut reconnaître que ces recettes supplémentaires
versées par l’Etat sont en réalité bien utiles: elles parviennent tout juste à
éponger les erreurs de gestion du Maire, notamment en matière d’endettement.
*=  Quant à ceux qui se demandent
comment une telle situation a été possible, cette hausse est notamment liée aux
mécanismes de péréquation. En clair, la situation d’Athis-Mons se dégrade et la
ville s’appauvrit. Les autres communes paient donc davantage pour nous aider à
travers la redistribution d’Etat.



Quelques ressources en ligne pour les curieux :
Dotations 2017
91027 – ATHIS-MONS          2 060 923
Dotations 2018
91027 – ATHIS-MONS          2 469 571
Données source
2017
2018
Détail 2018
dans la partie en bas de
page:
Accéder à la
répartition des dotations pour l’ensemble des collectivités territoriales
choisir
Liste des dotations
communales  
choisir FSRIF: Solde
de la commune

Le droit d’expression des élus d’opposition bafoué

Le droit d’expression des élus d’opposition bafoué

Le droit d’expression des élus d’opposition bafoué

A plusieurs reprises, le Maire n’a pas respecté le droit d’expression des élus n’appartenant pas à son groupe. Nous lui avons donc envoyé un courrier afin de lui rappeler l’état du droit concernant l’expression des élus d’opposition avant saisie du tribunal administratif