Athis-Mons : les opposants lancent la course aux municipales (Le Parisien 8 juin 2018)


L’opposition de centre-droit reçoit le renfort de deux élus et lance son offensive pour les municipales de 2020.

L’échéance est encore lointaine, mais la course à la mairie d’Athis-Mons vient d’être lancée. Même si les prochaines élections municipales n’auront lieu qu’au printemps 2020, une partie de l’opposition s’est déjà mise en ordre de marche. A la manœuvre, Julien Dumaine, jeune élu d’opposition (LREM) de 26 ans dont le groupe « Athis-Mons Espoir et Liberté » vient de recevoir le renfort de Kevin Rainha (LREM), ex-adjoint au maire, et du conseiller municipal Benoît Desavoye (DVD). Les deux hommes, anciens membres de la majorité, avaient déjà affirmé leur désaccord avec la maire (LR) Christine Rodier en créant leur propre groupe politique en début d’année.
Dans un courrier au ton résolument offensif, Julien Dumaine, lui aussi ancien adjoint de Christine Rodier, évoque l’arrivée de ces deux nouvelles « recrues » en attaquant la majorité municipale dont le bilan est, selon lui, « accablant ». Au fil de ce document, celui qui a fait scission il y a un an et demi accuse Christine Rodier, dont la majorité en conseil municipal ne se résume plus qu’à une voix depuis plusieurs mois, « d’appréhender chaque conseil municipal ». Au point de se contenter du minimum légal d’une séance par trimestre.

« Ce ralliement fait juste tomber les masques »

« Elle ne conserve son dernier carré de fidèles que grâce aux rémunérations qu’elle accorde », lance celui qui ne cache pas son intention de mener une liste « rassemblant des élus centristes, LREM et de droite », lors de la campagne des municipales de 2020. Ce groupe d’opposition, désormais constitué de huit membres, sera installé lors du conseil municipal de mercredi prochain.
« MM. Rainha et Desavoye faisaient déjà partie de l’opposition pour nous, puisqu’ils n’étaient plus dans le fonctionnement de l’exécutif depuis un an, rétorque le cabinet du maire. Ce ralliement au groupe de Julien Dumaine fait juste tomber les masques. Ils ont choisi de s’associer à un groupe politique qui avait accepté qu’un de ses membres (Michel Bourg) puisse porter un pouvoir pour une élue FN lors du conseil municipal du 13 décembre. »
Les hostilités sont ouvertes du côté d’Athis-Mons. Reste à savoir si la sortante se mêlera à la lutte pour défendre son fauteuil. « Pour l’heure, elle continue d’assumer son mandat, répond son cabinet. Si son projet municipal avance bien, il n’y a aucune raison qu’elle ne continue pas. »

A Evry, le centre commercial a vu le jour en même temps que la ville nouvelle (Le Parisien 20/02)

Evry 2 en 1975, il y a 43 ans, correspondait aux attentes des consommateurs. D’ailleurs celui qui en fait la promotion dajs le parisien est aujourd’hui président … de l’association locale des retraités.
Les investisseurs ont fait une affaire en or et ont largement rentabilisé cet investissement.
Hélas, ils ont eu les dents trop longues et la zone de chalandise n’est pas élastique à l’infini !

L’article du parisien nous apprend que sur 220 boutiques disponibles, seules 170 sont occupées. Soit 50 espaces vides… auxquels il faut ajouter les espaces vides de Thiais…
Ne peut-on pas faire une comparaison avec un projet athégien ?
Il faudrait tendre vers un projet plus écologique et protecteur de cet environnement déjà très pollué. Sport (comme cela était envisagé au départ) entouré de verdure : on a déjà la piscine. Il faut continuer.
Inspirons nous de nos voisins de Paray-Vieille-Poste, qui, intelligemment, ont aménagé un espace vert limitrophe de l’aéroport.

SERIE 2/10. Que sont devenus les lieux emblématiques de l’Essonne ? Alors que le département a fêté ses 50 ans, retour en images sur les lieux qui ont marqué son histoire. Aujourd’hui, gros plan sur le centre commercial Evry 2.

Bien plus qu’un centre commercial, Evry 2 joue le rôle d’un cœur de ville. Créé en même temps que la ville nouvelle, l’établissement poursuit sa vocation depuis son inauguration, le 19 mars 1975 : celle d’offrir « un lieu de vie, d’échanges et de rencontres » aux 52 000 habitants de la commune.
« Quand le centre commercial a ouvert, c’était la révolution ! », se souvient Pierre Maze, l’actuel président de l’Union des retraités d’Evry et ancien gérant de l’espace cinéma du centre pendant vingt-cinq ans. Les habitants du vieil Evry ne l’ont pas vu d’un bon œil mais à cette époque, les clients venaient de loin pour le bowling ou la boîte de nuit. »
Dès sa création, le centre commercial de l’Agora multiplie les partenariats. « Conscient de sa position unique de « Place du Village », Evry 2 s’est naturellement investie dans un rôle culturel et citoyen, témoigne l’actuelle direction. Le centre se transforme régulièrement en lieu de culture grand public avec des expositions, des manifestations culturelles ou encore avec des actions citoyennes comme la lutte contre le sida. » « Il se passait plein de choses, abonde Pierre Maze. Et grâce au théâtre, il y avait toujours des spectacles. »

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Pour l’inauguration, des activités avaient été aménagées dans le centre commercial. /DR

Boosté par les Nouvelles galeries et Euromarché (NDLR : les galeries Lafayette ont quitté le centre pour Carré-Sénart en Seine-et-Marneet Euromarché a été remplacé par Carrefour), le centre commercial Evry connaît un départ en trombe avec 140 boutiques. « J’avais 13 ans lors de l’inauguration, se rappelle Malik Messadi, l’actuel gérant de la boutique Western Candy. C’était un événement, c’est comme si Disneyland arrivait à Evry ». Trois ans plus tard, le jeune homme décroche un petit boulot à Intersport La Hutte.

170 boutiques occupées sur 220 disponibles

« Le centre commercial montait en puissance, j’ai enchaîné avec un contrat dans un magasin de décoration, renchérit-il. Tous les employés se côtoyaient, c’est comme cela que j’ai fait la connaissance du gérant de Western Candy. On a travaillé plus de 20 ans ensemble puis il m’a cédé des parts. Moi, le gamin de 13 ans qui traînait à l’Agora, je suis devenu le gérant de la boutique. C’est incroyable ! »
Aujourd’hui, le centre commercial doit faire face à la concurrence accrue du Carré Sénart. Sur les 220 boutiques disponibles, seules 170 sont aujourd’hui occupées. « Nous sommes en restructuration, assure la direction. Ces espaces disponibles ont vocation à accueillir des enseignes à la recherche de grandes surfaces. » Prochainement, un pôle restauration, qui donnera sur la place des Terrasses, viendra étoffer l’offre gastronomique.

Athis-Mons : la maire remanie son équipe d’adjoints (Le Parisien 9/02)

Les cartes ont été redistribuées au sein de la majorité où quatre nouveaux adjoints au maire ont été nommés.

Une nouvelle fois, le casting a été modifié parmi les élus d’Athis-Mons. Sans surprise, le conseil municipal s’est prononcé ce mercredi soir en faveur du retrait du statut d’adjoint au maire de Kévin Rainha (LRM). En désaccord avec la maire Christine Rodier (LR), le jeune élu va désormais siéger en tant que simple conseiller municipal.
Sa délégation aux Anciens Combattants lui avait été retirée fin janvier par arrêté du maire, quelques mois à peine après le retrait de sa première délégation, la Jeunesse et les Sports. « Cette suspension est intimement liée à ma prise de position au dernier conseil municipal à propos de la Cité de l’Air, un projet de densification contraire à nos engagements électoraux », a lancé le désormais ex-adjoint lors de la séance de mercredi.
Pour consolider ses troupes, sérieusement amoindries après les scissions successives de Julien Dumaine, Laure Lafond, Julienne Geoffroy ou Michel Bourg notamment, Christine Rodier a choisi de porter à nouveau à dix le nombre de ses adjoints. Il était tombé à sept suite aux secousses successives qu’a subies la majorité depuis le décès accidentel du 1er adjoint Antoine Guiseppone en décembre 2016.
Ce mercredi, quatre nouveaux maires adjoints ont donc été désignés. Pascal Petetin remplace Kévin Rainha en qualité de 7e adjoint et hérite des délégations au Cadre de vie, Environnement et Espace public. Carla Mesquita, 8e adjointe au maire est désormais en charge de la Petite enfance, Frédéric Neau est nommé 9e adjoint en charge des Finances. Enfin, Luisa Alfieri-Nieto complète la liste en qualité de 10e adjointe et obtient la charge des Affaires sociales.
Cette refonte de l’équipe municipale n’est pas sans impact sur le budget de la commune, puisque l’enveloppe dédiée aux indemnités et à la formation des élus passe de 262 000 euros en 2017 à 277 000 € pour le budget 2018. « Verser des indemnités aux élus n’est pas choquant en soi. Ce qui l’est, c’est le contexte, attaque l’opposant socialiste Jean-Jacques Grousseau. En effet, en parallèle à cette hausse de 15 000 euros, la majorité s’est prononcée pour une baisse de 4 % de l’enveloppe destinée au personnel communal, soit 1,1 M€ en moins, et a retiré 64 000 € au Centre communal d’action social (CCAS). » Sur ce point, le cabinet du maire n’a pas répondu à nos sollicitations.

Athis-Mons : remaniements à venir au sein de l’équipe municipale mercredi soir (Le Parisien 06/02)

Le conseil municipal qui se tiendra mercredi soir devrait être l’occasion d’un renouvellement parmi les élus d’Athis-Mons. Kevin Rainha (LREM) devrait perdre son statut d’adjoint au maire, alors que quatre nouveaux adjoints doivent être désignés dans la foulée.

Autour du maire Christine Rodier (LR), les cartes vont être redistribuées. Ce mercredi, le conseil municipal d’Athis-Mons doit se prononcer sur le maintien de Kevin Rainha (LREM) dans ses fonctions de 7e adjoint au maire. Sauf surprises, l’élu qui vient de se voir retirer sa délégation aux Anciens combattants devrait redevenir simple conseiller municipal à l’issue du vote.
En parallèle, quatre nouveaux élus doivent être nommés ce mercredi pour porter à nouveau à dix le nombre d’adjoints au maire. Après les différents désaccords et scissions survenus ces derniers mois au sein de la majorité, ce chiffre était tombé à sept.

« Il y aura un remaniement dans les délégations. L’objectif est de rendre la politique municipale plus efficace et plus lisible pour les habitants », indique le cabinet du maire.
De son côté, Kevin Rainha, 26 ans, ne se dit « pas surpris » par cette issue. « En début de mandat, j’ai hérité de la délégation Jeunesse et Sports, indique-t-il. Un nouveau gymnase devait être construit et j’en avais informé toutes les associations sportives. Seulement, au budget 2017, cette ligne ne figurait pas. Du coup, je n’ai pas voté ce budget. »

« Christine Rodier tente de consolider sa majorité en réalisant ces nouveaux changements »

Un geste qui scelle une forme de rupture avec la majorité. Mais, même si Kevin Rainha décide de former son propre groupe politique en compagnie d’un autre élu Benoît Desavoye, il ne se considère pas comme un opposant. « Nous sommes juste en marge, précise-t-il. En tout cas, je vais retrouver ma liberté de m’exprimer en redevenant simple conseiller. »
L’opposition de gauche avoue, elle, sa demi-surprise. « Ces points ont été ajoutés au dernier moment à l’ordre du jour, s’étonne Patrice Sac (PS). Christine Rodier tente de consolider sa majorité en réalisant ces nouveaux changements. » Sur les dix adjoints qu’elle avait nommés à l’issue de son élection en 2014, seuls quatre sont encore en fonction aux deux-tiers du mandat. Antoine Guiseppone, ex-1er adjoint, était lui décédé accidentellement fin 2016.

Essonne : les inondations évitées sur l’Orge grâce à des aménagements anti-crue (Le Parisien 31/12)

Les travaux d’aménagement menés depuis des années par le Syndicat de l’Orge ont porté leurs fruits durant l’épisode de crue de janvier 2018.

Le chantier aura duré quasiment un an et a été bouclé début décembre, juste avant un nouvel épisode de crue en Ile-de-FranceUn kilomètre de berges a été restauré à Athis-Mons pour un montant de 1,3 M€. C’est le dernier exemple en date du travail réalisé par les équipes du Syndicat de l’Orge pour limiter les effets des crues de l’Orge.

Ces travaux, menés sur le Coteau des vignes, s’inscrivent dans la continuité des actions déployées par ce syndicat depuis de nombreuses années. Et, si cette rivière qui serpente de Dourdan à Athis-Mons en passant par Arpajon, est restée relativement sage durant l’épisode de crue de janvier, ces aménagements n’y sont pas étrangers.
« Nous commençons à obtenir des résultats même s’il est difficile de mesurer précisément les incidences de ces aménagements sur les crues », résume Emmanuel Pranal, responsable rivière et paysage au Syndicat de l’Orge. « Ce qui est certain c’est que l’ensemble de ces chantiers permet aujourd’hui de disposer de surfaces d’expansion pour les eaux de l’Orge de plus en plus importantes, poursuit-il. Il s’agit là d’autant de zones tampons qui ralentissent les effets négatifs des inondations sur les zones habitées. »

Rétablir « un écoulement plus continu et diversifié de l’Orge »

En entretenant la végétation des berges et en débarrassant la rivière des arbres morts, les équipes du syndicat facilitent son écoulement. « Nos opérations de suppression des clapets, ces ouvrages hydrauliques anciens, rétablissent un écoulement plus continu et diversifié de l’Orge ce qui offre davantage de volume disponible pour laisser passer la crue », complète Emmanuel Pranal.
Des effacements de ces fameux clapets sont ainsi en projet à Saint-Germain-lès-Arpajon et Brétigny. Le syndicat a enfin en projet de rouvrir tous les tronçons où l’Orge et ses affluents sont contenus dans des buses, toujours dans un souci d’en faciliter l’écoulement. « Un travail en amont est aussi réalisé, complète le responsable rivière et paysage. Il s’agit de travailler sur la désimperméabilisation des sols, ceux des parkings par exemple, afin de limiter le ruissellement des eaux de pluie. »
Inondations : une digue menace à Draveil, des habitants évacués à Athis-Mons (Le Parisien 28/01)

Inondations : une digue menace à Draveil, des habitants évacués à Athis-Mons (Le Parisien 28/01)

Alors que la Seine doit atteindre son pic à Paris la nuit prochaine, en Essonne, Draveil, Corbeil-Essonnes, Vigneux-sur-Seine, Athis-Mons et Crosne sont les villes les plus touchées par les inondations de ces derniers jours.

« La Seine poursuit sa crue, son pic est attendu en milieu de journée ce dimanche, annonce la préfecture dans un communiqué. La hausse des niveaux est lente (0.5cm /heure) mais continue. »
Selon les services de l’Etat, il reste des points de vigilances, notamment sur les bords de Seine et dans les zones de confluence comme celle de l’Yerres où dans les zones inondées les niveaux montent lentement en fonction de celui de la Seine ou comme celle de l’Essonne qui pourra connaître de légers débordements, dans le centre-ville de Corbeil-Essonnes.
« Les zones inondées vont se maintenir et s’étendre en fonction de la hausse du niveau de la Seine, ajoute la préfecture. Il est recommandé d’être vigilant et de respecter les consignes de prudence. » Cinq villes du département sont principalement touchées. Tour d’horizon.
Athis-Mons, une vingtaine d’habitants d’une résidence du quartier de la Plaine-Basse ont été évacués samedi. Enedis devait couper l’électricité car le compteur principal n’était plus qu’à quelques centimètres au-dessus du niveau de l’eau. « On a préféré s’organiser en journée plutôt que de faire ça dans l’urgence la nuit », indique-t-on en mairie. Les habitants ont été aiguillés vers un gymnase de la ville. « Le problème c’est que la décrue va prendre du temps donc les situations vont s’éterniser un peu partout », commente François Durovray, le président (LR) du conseil départemental.
Crosne, dans l’allée Henri-Sueur, la moitié des quinze maisons ont été abandonnées par les habitants. Les autres ont des maisons sur pilotis. Mais si l’Yerres monte encore de trente centimètres la rue sera privée d’électricité aussi.
Draveil 500 foyers installés avenue de Paris, de Beaumont et rue Kruger sont sous surveillance étroite. Car la digue de la Fosse-aux-Carpes, fait face à une forte pression d’eau et quelques brèches pourraient apparaître. En sondant cette butte, l’Agence des espaces verts, a estimé qu’elle pourrait présenter une certaine fragilité. La préfecture de l’Essonne et la ville de Draveil ont été alertées dès vendredi soir. Samedi matin, les habitants ont été prévenus par des agents municipaux. « Nous leur avons demandé de ne pas dormir au rez-de-chaussée et de surélever tout ce qui pouvait l’être, ainsi que de garer leurs voitures ailleurs, a indiqué Georges Tron, le maire (LR) de la commune qui se veut rassurant. Mais c’est avant tout de la prévention, il n’y a rien qui laisse entendre qu’il y a un risque immédiat. »
Corbeil-Essonnes, dans la rue proche de la piscine et longeant la Seine, les maisons sont encore préservées, mais les habitants ne peuvent plus circuler sans des cuissardes.
Vigneux-sur-Seine, le principal problème se situe au niveau du lac de Montalbot où une canalisation d’eaux usées sature. Ce tronçon qui relie la vallée de l’Orge à Valenton (Val-de-Marne) déborde et pollue le lac, à raison d’1m3 d’eau sale par seconde.