Athis-Mons se prépare au pic de crue de la Seine (Le Parisien 25/01)

Un an et demi après les inondations de l’été 2016, les habitants des berges de Seine doivent faire face à une nouvelle montée des eaux. Quelques personnes âgées ont été évacuées. Des entreprises ont fermé.

Quai de l’Orge, à Athis-Mons, on ne se déplace plus sans ses bottes en caoutchouc. Un peu fébriles, souvent résignés, les habitants de ce quartier menacé par la montée des eaux de la Seine, attendue durant les prochains jours, se préparent à vivre une nouvelle galère.
« Je viens à peine de refaire les peintures chez moi, suite aux dégâts des inondations de juin 2016, témoigne un père de famille qui réside rue de la Plaine-Basse. On tente de barricader avec des sacs de sable. On a surélevé les meubles et l’électroménager qui se trouvent au sous-sol et on attend. »

Un peu plus loin, une passerelle en bois montée sur parpaings vient d’être installée à l’entrée de la résidence Les Rives d’Athis-Mons. « Là c’est encore sec mais on sait que demain ou samedi, on sera inondés », souffle une habitante. Un peu plus loin, c’est le sous-terrain de la gare RER, envahi par les eaux, qui a été fermé.
Gilet jaune sur le dos, Christine Rodier, maire (LR), patrouille avec ses équipes le long de ces berges désormais fermées à toute circulation automobile. « Les gens restent calmes, constate-t-elle. De notre côté, nous faisons le maximum pour anticiper le pic de crue qui se profile. »

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Athis-Mons, ce jeudi. Rue de la Plaine-Basse, des habitants tentent de se protéger de la montée des eaux comme ils le peuvent.LP/L.D.

Deux octogénaires évacués

Deux octogénaires résidants dans le secteur ont ainsi été évacués de leur domicile à titre préventif. Une décision prise par la cellule de crise de la ville activée dès lundi. « Ces personnes ont été identifiées grâce à notre service senior, précise le cabinet du maire. Elles éprouvent des difficultés à se déplacer seules et il est plus sage d’anticiper leur déplacement que d’agir dans l’urgence. »
Pour faire face à toutes les éventualités, le gymnase Argant a été réquisitionné. Cinquante lits y sont installés afin d’héberger des familles qui auraient à quitter leur domicile. En cas de coupure d’eau, les habitants pourront également y trouver des sanitaires et des douches.
Quai de l’Industrie, toutes les entreprises ont cessé leur activité depuis ce mercredi midi. Une décision prise par la ville après l’inondation totale de la chaussée par les eaux de la Seine. « Notre crainte pour les prochaines heures concerne le réseau d’assainissement, poursuit Christine Rodier. Le trop-plein d’eau va remonter sur les chaussées et dans les habitations. Cela peut représenter un vrai danger. »
Même si les eaux de la Seine sont attendues dans les prochaines 48 heures à des niveaux quasi-identiques à ceux des inondations de juin 2016, l’Orge, qui traverse la ville, se montre moins capricieuse. De quoi espérer une décrue plus rapide.

Athis-Mons : les commerçants poussés au départ par le futur chantier du tram (Le Parisien 31/12)

La mercerie le Dé d’Argent a fermé ses portes vendredi. Autour de cette véritable institution locale, d’autres commerces devront fermer leurs portes avant le début des travaux de prolongement de la ligne T7.

On aurait pu la croire dépitée et triste. Elle se dit pourtant « contente » de se lancer dans une nouvelle aventure. Vendredi, Danielle Londero a fermé définitivement les portes du Dé d’Argent, la mercerie qu’elle a tenue durant 29 ans au bord de la N7 à Athis-Mons. Cette propriétaire se trouvait sous le coup d’une expropriation en raison du futur chantier de prolongement de la ligne T7 du tramway. La ligne relie pour le moment Villejuif (Val-de-Marne) à Athis-Mons, mais doit s’allonger jusqu’à la gare de Juvisy d’ici 2021. Les travaux commenceront en 2018 selon la RATP.
Poussée dehors, Danielle fait preuve d’un dynamisme à toute épreuve. Elle a décidé de poursuivre son activité, mais d’une autre manière : elle sera bientôt itinérante. « Un graffeur de Viry-Châtillon va repeindre mon camping-car, comme cela on me verra de loin », sourit celle qui garera son véhicule réaménagé sur le marché de Gravilliers, à Athis-Mons, le premier dimanche du mois de février. « Je déplacerai ma boutique roulante au gré des communes qui m’accueilleront », explique-t-elle.

« C’est le flou le plus total »

Ses désormais anciens voisins n’ont pas le même optimisme. Certains devront bientôt mettre à leur tour la clé sous la porte avant que les travaux du T7 commencent. C’est le cas de Jean-Louis, 50 ans, qui vend et répare des télévisions depuis 32 ans. Autour de sa boutique, les appartements condamnés et les fenêtres murées laissent entrevoir le grand chambardement à venir.
« Pour l’instant, on ne sait rien de rien, c’est le flou le plus total, s’insurge le réparateur. J’espère juste que je serai dédommagé comme il se doit. » « Dans 95 % des cas, les choses se passent bien, assure Ile-de-France Mobilités. Nous prenons le temps de discuter pour trouver un accord à l’amiable et les gens sont bien indemnisés. »
Monique n’est pas commerçante. Mais, à 74 ans, elle espère aussi obtenir beaucoup des négociations financières à venir. Les premiers échanges n’ont pour le moment pas comblé cette propriétaire d’un immeuble de sept appartements, dont six en location.
« Je sais que je vais devoir partir à un moment donné, mais je ne veux pas que l’on me donne une poignée de cerises, fulmine-t-elle. J’ai travaillé toute ma vie pour ce bien, j’ai tout refait, la toiture, les appartements, il y a eu deux ravalements, je demande juste mon dû, c’est-à-dire l’équivalent de ce que je vais perdre. »
Marc n’aura pas à négocier. Pourtant situé à quelques pas de là, son magasin de moto ne figure pas sur le tracé du futur prolongement du tramway. Mais l’avenir ne s’annonce pas reluisant pour autant. « Cela va être le bazar pour bosser, avance-t-il. Ils annoncent plusieurs années de travaux. »
Athis-Mons : la déchetterie devrait rouvrir mi-janvier (Le Parisien 17/12)

Athis-Mons : la déchetterie devrait rouvrir mi-janvier (Le Parisien 17/12)

Le Siredom, syndicat qui gère cet écocentre fermé depuis mars à la suite d’une pollution de l’air à la poudre d’aluminium, s’est rendu sur le site ce week-end pour régler les derniers détails.

Après 10 mois de fermeture forcée, les usagers n’y croyaient plus. Début 2018, la déchetterie d’Athis-Mons devrait rouvrir ses portes « en toute sécurité » après la pollution à la poudre d’aluminium subie en mars dernier émanant d’une société voisine. Le Siredom, le syndicat intercommunal qui exploite le site, a réglé les derniers détails ce week-end en ce sens. Son président Xavier Dugoin s’est rendu sur place samedi midi pour s’assurer que l’écocentre sera de nouveau accessible aux habitants dès la mi-janvier.
« Tous les signaux sont au vert, se réjouit Xavier Dugoin. La DRIEE (NDLR : direction régionale et interdépartementale de l’environnement et de l’énergienous a confirmé que tous les résultats d’analyses effectuées en avril et mai dernier étaient bons. Les inspecteurs se sont assurés que l’entreprise voisine à l’origine de la pollution avait procédé aux bons réglages de ses machines pour que cet épisode malheureux ne se renouvelle pas. »

L’une des plus importantes déchetteries du département

Car il a eu de grosses incidences pour les habitants des environs. Cette déchetterie d’Athis-Mons, située quai de l’Industrie, est l’une des plus fréquentées du département : 30 000 usagers s’y rendent chaque année. Pendant 10 mois, ils ont été renvoyés sur les « écocentres » de Morangis et Vigneux-sur-Seine.
« Mais ce n’est pas satisfaisant car ces déchetteries sont déjà saturées », poursuit Xavier Dugoin. Pendant sa visite samedi, le président du Siredom en a profité pour affiner les travaux qui seront réalisés. « Cette déchetterie n’est plus adaptée, estime Xavier Dugoin. Nous avons cherché un autre terrain, mais il n’y a plus de foncier disponible dans ce secteur. »
Les 4 000 m2 de la déchetterie vont donc être transformés pour devenir un « écocentre nouvelle génération » : 4 ou 5 quais de chargement, des bacs pour le compost et une benne pour les pneus. « Surtout, nous allons végétaliser le site », insiste Xavier Dugoin. Les travaux, qui doivent faire l’objet d’études et d’autorisations, ne démarreront pas avant mai 2018. En attendant, les usagers pourront de nouveau y accéder dans quelques semaines.

De Viry à Athis-Mons, les maires planchent sur les rythmes scolaires (Le Parisien 15/12)

Les six communes essonniennes du Grand Orly Seine-Bièvre doivent se prononcer sur un éventuel retour à la semaine de quatre jours.

Les six villes essonniennes du Grand Orly Seine-Bièvre ont en commun d’avoir conservé le cycle de quatre jours et demi de classe par semaine pour cette année scolaire 2017-2018. Toutes sont également en réflexion pour un retour à la semaine de quatre jours dès la prochaine rentrée. Même si le dernier mot reviendra pourtant à la direction académique. Elle donnera son feu vert, ou non, à l’organisation de ce retour proposé par les communes qui doivent se prononcer avant le mois de mars.
A Juvisy-sur-Orge, la municipalité a considérablement avancé sur cette modification des rythmes scolaires. Car dès le mois de juin 2017, une consultation avait été lancée auprès des parents d’élèves. Ces derniers s’étaient prononcés à 75 % pour un retour aux quatre jours hebdomadaires, qui sera effectif dès la rentrée prochaine.
AViry-Châtillon, les parents d’élèves ont dit oui à 77 % à la semaine de quatre jours. La ville planche désormais sur les modifications à apporter les mercredis dans les centres de loisirs. Une réflexion doit aussi être menée avec les clubs sportifs qui vont devoir réaménager leurs créneaux horaires du mercredi en cas de validation des nouveaux rythmes scolaires.
A Savigny et Paray-Vieille-Poste, les parents ont aussi voté en faveur d’un changement des rythmes à plus de 65 %. « 50 % des parents de la commune, environ, se sont prononcés. La question sera à l’ordre du jour du conseil municipal du 18 décembre », précise Alain Védère, maire (SE) de Paray.
Du côté de Morangis, le dossier est actif depuis le mois d’octobre. La concertation s’est doublée de réunions organisées sur chacun des trois groupes scolaires de la ville. Trois scénarios ont été retenus et doivent être soumis au vote des parents d’élèves et enseignants en février. « Il faudra choisir entre un maintien en l’état de l’organisation de la semaine, un retour complet à quatre jours ou une solution intermédiaire pour laquelle les écoles primaires reviendront à quatre jours hebdomadaires tandis que les maternelles conserveront un rythme de 4,5 jours », indique le cabinet du maire de Morangis.
Enfin, à Athis-Mons, des consultations ont aussi été engagées avec les parents d’élèves. Une fois leur position connue, la ville soumettra au vote la question des rythmes scolaires au sein de chaque conseil d’école.

Désormais à Athis-Mons, ce sera un conseil municipal par trimestre – Le parisien.fr 21/06/2017

Désormais à Athis-Mons, ce sera un conseil municipal par trimestre

>Île-de-France & Oise>Essonne>Athis-Mons|Elia Dahan|20 juin 2017, 19h36|1
Athis-Mons, mercredi 22 mars. Le conseil municipal qui se tiendra mercredi 21 juin est le premier depuis trois mois, trop long selon l’opposition. (LP/RC)

« L’ambiance risque d’être chaude demain. » Patrice Sac (PS), conseiller municipal de l’opposition à Athis-Mons, appréhende légèrement le conseil municipal qui se tiendra mercredi 21 juin, le premier depuis trois mois.
Le dernier, qui a eu lieu le 22 mars, avait vu deux conseillers de la majorité démissionner et s’était transformé en un capharnaüm généralisé. Christine Rodier, maire LR de la commune, a depuis, décidé de réduire les réunions des élus : « Ce sera une fois par trimestre, comme la loi l’oblige, annonce-t-elle. Nous avons beaucoup de travail et préférons regrouper tous les points importants une seule fois. »
Une décision que regrette François Garcia (PS), élu de l’opposition et ancien maire de la commune : « Je n’ai jamais participé à une équipe où l’on passe trois mois sans conseil municipal, indique-t-il. Si des décisions se prennent sans passer par le conseil, cela donnera, à terme, de gros rouages. »

« Ce n’est pas un hasard si elle a choisi que le conseil se tienne le jour de la Fête de la Musique à 21 heures »

Julien Dumaine, ancien adjoint au maire qui a créé le groupe d’opposition « Athis-Mons Espoir et Liberté », dénonce pour sa part une stratégie visant à voiler les problèmes internes que vit la majorité : « Actuellement il y a 17 élus à la majorité, et, avec les démissions, 18 dans l’opposition… Ce n’est pas un hasard si elle a choisi que le conseil se tienne le jour de la Fête de la Musique à 21 heures. »
Les points importants qui devraient être discutés sont la présentation du Plan local d’urbanisme (PLU), le bilan sur les finances de la ville et l’annonce d’une démission et d’une nouvelle nomination au sein des adjoints municipaux.
Mercredi à 21 heures. Salle Curie, place du Général-de-Gaulle.

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source: http://www.leparisien.fr/athis-mons-91200/desormais-a-athis-mons-ce-sera-un-conseil-municipal-par-trimestre-20-06-2017-7071798.php