15 Jan 2019 | échelons territoriaux, Presse
Alors que les critiques à l’encontre de EPT Grand-Orly Seine Bièvre sont assez nombreuses dans l’article suivant du Parisien vous trouverez ci-après quelques rappels:
C’est la loi NOTRe qui a forcé à un regroupement des intercommunalités prévu au 1er janvier 2016. Il n’était plus possible de rester en l’état et nous devions a minima doubler de taille par rapport aux Portes de l’Essonne.
Quitter le Grand Paris certes, mais pour aller où ?
Vers des territoires résidentiels sans bassins d’emplois? Vers des territoires encore plus pauvres que le nôtre? Vers des territoires présentant des niveaux d’endettement préoccupants?
L’analyse du potentiel financier par commune démontre l’intérêt d’aller vers un nord bien plus riche que nous, dont nous bénéficieront au maximum de toutes les politiques de péréquation, qui nous profitent déjà.
La ville d’Athis-Mons l’avait d’ailleurs bien compris, en votant favorablement et volontairement à ce rattachement en toute connaissance de cause fin 2015, ce qu’elle semble aujourd’hui oublier.
Cependant, le Maire d’Athis-Mons apparaissant déjà régulièrement débordée par la gestion de sa seule commune (cf. +400.000€ de dotations non prévues et annulation le 17 décembre de l’intégralité emprunts prévus en 2018 pour cause de non engagement des projets…), le fait qu’elle se sente “noyée” dans l’intercommunalité ne suscitera que peu d’étonnement.
La Métropole et le Grand Orly seront une chance mais ils requièrent une condition nécessaire : des élus qui savent nager.
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Le siège du Grand Orly Seine Bièvre dans le bâtiment Askia à Orly
Grand Orly Seine Bièvre
La taille de l’établissement public territorial nuit à son bon fonctionnement, selon les maires essonniens qui en font partie.
Vingt-quatre communes pour un total de près de 700 000 habitants. Créé officiellement le 1
er janvier 2016, en parallèle de la Métropole du Grand Paris (MGP),
le Grand-Orly Seine Bièvre fait grincer des dents. Depuis plusieurs mois, les maires des communes de l’Essonne membres (*) de cet établissement public territorial (EPT) affichent volontiers leur découragement face au fonctionnement de cette énorme entité administrative.
En fin de semaine dernière, Eric Mehlhorn, maire (LR) de Savigny-sur-Orge, a même choisi d’évoquer le sujet lors de son discours des vœux à la population. « Le statut et les contraintes budgétaires propres aux intercommunalités ne permettent ni de dégager le haut niveau d’investissement dont notre territoire a besoin, ni d’assurer l’excellence des services du quotidien que sont en droit d’attendre nos administrés », a lancé l’élu.
La mise en place de la vidéoprotection retardée à Athis-Mons
« Il ne s’agit pas de torpiller ce qui existe mais 24 villes qui doivent se mettre d’accord, ce n’est pas aisé », souligne Pascal Noury, maire (DVG) de Morangis. « Les intérêts sont très différents entre des villes qui frôlent Evry et d’autres limitrophes de Paris, ajoute un collaborateur de Christine Rodier, maire (LR) d’Athis-Mons. On a parfois du mal à s’entendre. Les dossiers sont souvent renvoyés de réunion en réunion. A Athis-Mons, c’est le déploiement de la vidéoprotection qui en a souffert puisque les caméras auraient dû être installées il y a un an », poursuit-il.
Comme ses collègues des ex-Portes de l’Essonne, Jean-Marie Vilain, le maire (Les Centristes) de Viry milite pour un EPT autour du Grand Orly. « De Viry à Rungis mais pas au-delà, souhaite-t-il. Sa taille actuelle ne permet pas de travailler sereinement. Il faut que l’Etat décide une réorganisation territoriale mais on ne voit toujours rien venir », déplore Jean-Marie Vilain.
Un déficit de démocratie interne
Ce constat d’échec gagne également les rangs de certains élus d’opposition municipale. « Intégrer cet EPT n’a rien simplifié, fustige ainsi Jean-Marc Defrémont, opposant (EELV) à Savigny. Il existe aussi un déficit de démocratie interne. Dans notre ville, le maire a été élu avec 38 % des voix, mais sa majorité bénéficie de l’intégralité des sièges à l’intercommunalité. »
Mais il n’y a pas que des mauvais côtés. En 2018, 4 km de chaussée ont été rénovés à Savigny comme l’a rappelé le maire lors de ses vœux. Et c’est grâce au financement du Grand-Orly Seine Bièvre.
(*)Athis-Mons, Juvisy, Morangis, Paray, Savigny, Viry
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10 Jan 2019 | économie, emploi, ville intelligente, Presse
Orly. La plate-forme aéroportuaire compte près de 30 000 salariés. LE PARISIEN
Julien Dumaine s’apprête à faire atterrir un nouveau dossier sur le bureau du Groupe ADP. Cet élu d’opposition d’Athis-Mons, également conseiller à la Métropole du Grand Paris et à l’EPT 12 Grand-Orly Seine Bièvre, va s’employer à défendre ce vendredi à la Maison de l’environnement et du développement durable de l’aéroport Paris-Orly un projet de centre de formation aux métiers aéroportuaires dans le Nord de l’Essonne.
Elaboré avec l’aide de Geneviève Delsol, retraitée d’Aéroports de Paris, le projet se base sur plusieurs données. L’offre d’emploi est la principale. « Avec près de 30 000 salariés sur la plate-forme aéroportuaire d’Orly, et alors que le monde aérien est en croissance exponentielle, il est anormal que le taux de chômage des villes riveraines soit exceptionnellement élevé, celui des jeunes dépasse les 25 % », souligne le porteur du projet. Autour d’Orly, le taux de chômage est pour la plupart des communes supérieur à 10 %. « L’aéroport d’Orly peut être une chance en termes d’emploi et de dynamisation du territoire, ce qui n’est pas le cas actuellement », regrette-t-il.
A Athis-Mons ou dans une commune limitrophe
Julien Dumaine est sûr de l’intérêt de l’implantation dans le Nord de l’Essonne, « à Athis-Mons ou dans une autre ville à proximité directe de l’aéroport », d’un centre réunissant l’ensemble des métiers de la plate-forme aéroportuaire. « A ce jour, Augustin de Romanet, président du groupe ADP, privilégie principalement la formation aux métiers aéroportuaires à proximité de l’aéroport Charles de Gaulle qui emploie plus de 80 000 personnes », explique-t-il.
Une localisation qui, selon lui, « rend difficile d’accès la préparation à ces métiers pour les habitants du Nord-Essonne ». Et ce, alors même que le groupe ADP est engagé sur le développement de la plate-forme d’Orly. « Il faut accompagner cet essor en formant aux métiers aéroportuaires les populations des villes riveraines, estime-t-il. Elles percevront ainsi la proximité de l’aéroport d’Orly comme une chance plutôt que comme un vecteur de nuisances, de pollution. »
Emploi des populations riveraines : une priorité pour ADP
Le groupe ADP ne souhaite pas communiquer à ce stade sur un projet qui lui sera véritablement présenté vendredi. Amélie Lummaux, directrice Environnement, RSE (responsabilité sociale des entreprises) et territoire du Groupe ADP, précise tout de même que « le développement de l’accès aux emplois sur les aéroports parisiens, en particulier pour les populations riveraines, est, depuis longtemps, une priorité figurant au cœur de nos préoccupations quotidiennes ».
Et d’ajouter : « Nous étudions en continu, et en partenariat avec les différentes parties prenantes, la mise en place de programmes de formation adaptés aux besoins des emplois actuels et futurs. »
Selon le dossier monté par Julien Dumaine, 42 % des salariés de la plate-forme d’Orly vivent en Essonne. « 730 salariés viendraient d’Athis-Mons, 100 à 300 de Paray-Vieille-Poste, Juvisy-sur-Orge, Chilly-Mazarin et Morangis. Et 300 à 500 de Savigny-sur-Orge et Viry-Châtillon. » 50 % des salariés de l’aéroport ont entre 26 et 45 ans, sels 7 % ont moins de 26 ans.
3 Juin 2018 | Patriotisme, citoyenneté |

Sous l’impulsion de M. Bourg élu à la mairie d’Athis Mons et secrétaire local et départemental de l’UNC, de l’équipe de direction, du CDI et d’un professeur d’histoire, les classes de 1ES et TS2 ont eu l’opportunité de rencontrer, durant 2h, M. André Cousson. Un moment très intense durant lequel cet ancien combattant, titulaire de la Légion d’Honneur, a raconté son histoire, son parcours durant la guerre, ses expériences et anecdotes de vie durant cette période. Il a livré un témoignage précieux, apportant des pistes de réflexion aux élèves autour des interrogations : Qu’est-ce que le « devoir de mémoire » ? Pourquoi préserver la mémoire ?
Nous avons vécu un grand moment d’émotion et nous remercions sincèrement M. Cousson pour son engagement, son dynamisme mais aussi son humour durant cette intervention qui, c’est certain, marquera les esprits de nos élèves.
Merci à tous les contributeurs de cet événement, direction, professeurs-documentalistes, professeurs et surtout M. Bourg qui nous proposé cette belle rencontre. Merci aux élèves pour leur attitude exemplaire, leur participation active et leurs réflexions pertinentes.
Découvrez ci-dessous la biographie de M. Cousson.
Monsieur André Cousson est né en 1922 à Tanger (Maroc). Classe de mobilisation 42-950.
Son père et son oncle ont combattu durant la 1ère Guerre Mondiale (le Chemin des Dames et Verdun). Ils ont obtenu la Légion d’Honneur.
M. André Cousson a reçu la Légion d’Honneur lors de la cérémonie départementale du 11 novembre 2017 à Evry.
Lors de l’Appel du 18 juin 1940 il veut s’embarquer à Tanger pour Gibraltar mais est refusé car il n’a pas 18 ans.
Il est entré aux Chantiers de Jeunesse du Maroc en janvier 1943 et est affecté au 41e bataillon de Transmissions.
Il s’engage dans la 2e DB Leclerc à Témara (Maroc). Il embarque à Mers-el-Kébir, Algérie le 19 mai 1944 et est débarqué à Greerwek, Ecosse le 31 mai 1944.
La 2e DB est composée de nombreux Pieds Noirs, Antillais et d’Espagnols. Leur entraînement est très dur et de nombreux combattants connaissent des problèmes de santé.
Embarqué à Southampton le 30 juillet 1944, il est débarqué à Grandcamp, Normandie, le 1er août 1944.
Il effectue la Campagne de Normandie et est amené à franchir les lignes ennemies.
Monsieur Cousson participe à la Libération de Paris les 24 et 25 août 1944.
Il participe à la Campagne des Vosges puis de Lorraine et d’Alsace ; les 22 et 23 novembre 1944 il participe à la libération de Strasbourg.
Le 27 avril 1945 il atteint le Nid d’Aigle de Berchtesgaden.
Voici les décorations obtenues par M. Cousson :
Médaille Militaire ;
Croix de Guerre, Etoile de Bronze ;
Médaille du Combattant 39-45 ;
Médaille des USA du Président américain ;
Médaille du Débarquement de Normandie ;
Médaille de Volontaire ;
Médaille des Télécom ;
Médaille d’argent et de bronze.
13 Mai 2018 | urbanisme, environnement, transports |
Vous êtes nombreux a avoir apprécié notre dernière tribune sur la ZAC (Zone d’Aménagement Concertée) de la Cité de l’Air, et la densification attendue sur ce secteur. Toutefois, le format de cette parution ne nous a pas permis d’entrer dans les détails. Il paraissait utile que chacun puisse se forger un avis éclairé sur la question, via notamment l’analyse de l’étude d’impact annexée au dossier. C’est sur la base de ce document que le Conseil Municipal d’Athis-Mons fut amené à se prononcer sur l’aboutissement du projet, qui n’a été adopté qu’à une seule voix.
Concernant le bétonnage en région parisienne, l’Etat a bon dos. Toujours accusé de mettre la pression à de pauvres communes sans défense afin de faire aboutir des projets immobiliers et accroître la densification urbaine. Or, sur la cité de l’Air, il est à noter que les services de l’Etat ont, paradoxalement, rendu des avis très critiques recoupant nos objections à l’encontre du projet urbain envisagé. L’intérêt est double puisqu’on ne saurait accuser les agents de l’Etat de se livrer à de la polémique politicienne locale mais aussi car les rapports produits par ceux-ci existent et sont consultables.
Ainsi, s’il est aisé de répéter à qui voudra l’entendre que nos arguments n’en sont pas, il sera bien plus difficile de faire croire à tout un chacun qu’un rapport officiel constitue un faux.
Et cela tombe bien car les observations sont à peu près les mêmes.
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Tout d’abord, ce dossier semble manquer de sérieux, est flou ou insuffisamment abouti. En témoignent les nombreuses erreurs ou approximations de forme qui le parcourent:
- Informations contradictoires sur le nombre de logements (tantôt 1050, tantôt 1400).
- Données contradictoires sur la pollution atmosphérique.
- Etude imprécise quant aux démolitions prévues et au diagnostic du patrimoine qui ne parait pas avoir été établi (“programmation précise et définitive n’est pas établie à ce jour” ; ” les démolitions dépendront de l’état de dégradation de chaque construction”).
- Alors que nous est vendu un écoquartier faisant belle part à la verdure, les services de l’Etat s’étonnent de l’absence [d’]‘”un diagnostic urbain et paysager de qualité [qui] est pourtant attendu pour ce site” ; De même, “le dossier mentionne une étude paysagère non jointe au dossier et conclut sansdémonstration à un impact paysager positif du projet”. On met donc en avant un futur environnement paysager mais cela reste au stade de la communication puisque aucun élément de preuve n’est fourni.
- Absence d’étude sur la perméabilité des sols jugée “prématurée” alors qu’il s’agit d’un enjeu majeur pour la ville au vu de sa configuration géographique (plateau) et du problème récurrent de déversement des eaux pluviales vers le bas d’Athis. La Cité de l’Air ayant aujourd’hui de bonnes capacités d’infiltration liée à la forte présence d’espaces verts, il conviendrait d’envisager les impacts de ce nouveau projet sur le reste de la ville.
- Comme le font remarquer les services de l’Etat, nombreuses incohérences de chiffres, cartes… audits sommaires ou absents, qui traduisent une certaine légèreté dans le document.
Toutefois, les points listés précédemment ne seraient que quelques défaillances techniques à corriger si le fond du projet était acceptable. Nous allons voir que la communication politique faite sur ce projet est en totale
contradiction avec les dossiers techniques qui nous ont été présentés.
En réalité il s’agit de construire toujours davantage, c’est d’ailleurs presque l’unique réponse qui est assénée par la commune dans son mémoire en réponse à l’autorité environnementale pour justifier ses choix. Apparaît clairement et plusieurs fois le mot “densifier” comme étant l’un des objectifs du projet. Rappelons la présence de bâtiments de hauteur R+3. Pour preuve, alors qu’on a souvent parlé de “préserver l’esprit du quartier”, voici ce que la ville répond aux services de l’Etat dans son mémoire concernant la démolition des pavillons : “dans la mesure du possible, le projet s’attachera par ailleurs à conserver au moins quelques habitations en bon état de façon à laisser une marque des premières décennies de la cité de l’air, comme
témoins d’une urbanisation aujourd’hui dépassée“.
On comprend dès lors l’avis de la commune: l’habitat individuel est dépassé, une marque de l’ancien temps. Il faut en faire un musée et passer à l’ère du logement collectif, plus dense et efficace.Ajouter 42 logements par hectare soit environ 3 personnes par logement pour les 33 hectares de ZAC nous amène à 4000 habitants supplémentaires. Les équipements publics, saturés (écoles, crèches etc.), ne peuvent plus répondre à cette augmentation de la population, a fortiori en tenant compte de l’actualité médicale du secteur, avec la restriction sévère de l’offre de soins (fermeture annoncée de l’hôpital de Juvisy, fermeture de la clinique Caron)… Sans parler des transports en commun, que l’étude d’impact associée juge satisfaisants (ce ne sera sans doute pas l’avis des usagers athégiens).
Doit-on sacrifier notre qualité de vie ? Ce n’était pourtant pas un des enjeux du programme qui nous a vu élire en 2014. Celui-ci prévoyait initialement de “préserver le tissu pavillonnaire y compris la Cité de l’Air poumon de la ville“…
L’intérêt de densifier cette zone est de plus sujet à caution du fait d’enjeux de santé ou de sécurité publique – à l’image d’autres programmes immobiliers prévus dans le secteur plateau – du fait de la proximité de l’aéroport, de la RN7 (bruits et pollution atmosphérique) ainsi que de la zone SEVESO. Cela est d’ailleurs bien noté par l’Autorité Environnementale.
L’Autorité Environnementale pointe également la question de la circulation, et l’absence de précision quant aux difficultés de circulation pendant les heures de pointes sur les axes structurants. L’étude d’impact estimait le trafic à l’issue du projet comme parfaitement équivalent à celui avant réalisation. Des corrections ont bien été apportées suites aux remarques de l’Autorité Environnementale mais il semble que les arguments de la ville tombent à côté du principal problème en se contentant de ne voir le projet que pour lui-même. Si certes les voies de desserte intérieures ne rencontreront sans doute pas de difficultés, il convient d’envisager l’impact de cette hausse de population (4000 habitants) sur le trafic routier de l’ensemble de la commune. Celui-ci est déjà saturé dans
les rues principales adjacentes qui mènent à la RN7.
On note enfin que dans son mémoire en réponse à l’autorité environnementale, la ville rétorque concernant l’absence de rappel des servitudes d’utilité publique pour la maîtrise des risques autour des canalisations de transport de gaz,
hydrocarbures et produits chimiques que la nécessité de les communiquer n’est applicable que dans le cadre de la création ou de l’extension d’équipements publics. On apprend donc en creux qu’aucun équipement public n’est prévu sur la zone, ce qui pose question quant aux capacités d’absorption de cette nouvelle population par les
équipements existants, déjà contraints.
Sur le principe, créer une ZAC n’était pas complètement inapproprié. Le besoin de réhabilitation des pavillons existants, souffrant d’une forte déperdition énergétique ainsi que la vétusté des réseaux et infrastructures pouvait justifier d’avoir recours à une telle procédure, mais cela ne signifie en aucun cas accepter n’importe quel projet.
L’étude d’impact, qui nous donne la vision de l’aménagement souhaité ne nous convainc pas sur la forme (erreurs approximations et études critiques reportées) ni sur le fond (projet de densification contraire à nos engagements électoraux).
En bref, j’espère que vous y verrez désormais un peu plus clair sur ce dossier. Ceci étant dit, la plupart d’entre vous auront déjà eu une réaction d’instinct, lors de l’annonce des sociétés intervenant dans ces opérations:
le bailleur social immobilière 3F (I3F, propriétaire des terrains), et l’aménageur SORGEM. Les deux opérateurs du quartier du Noyer Renard. Tout un symbole.Nous tenons les documents cités à la disposition de ceux qui en feront la demande.
Julien DUMAINE
Conseiller Métropolitain
Conseiller Teritorial
Conseiller Municipal
26 Fév 2018 | Patriotisme, citoyenneté
Présent ce lundi 26 février 2018 à la salle des mariages de la mairie d’Evry aux côtés de 25 jeunes Essonniens du Centre d’Information et de Recrutement des Forces Armées(CIRFA) qui s’engagèrent pour une durée de 1 à 5 ans dans l’Armée de terre. Ils ont signé leurs contrats en présence du Préfet Délégué pour l’Egalité des Chances, du 1er Adjoint au Maire, du Délégué Militaire Départemental, d’Elus, de Correspondants Défense et des Anciens Combattants de l’Essonne accompagnés de leurs porte-drapeaux.
Certains parents se sont également libérés de leurs obligations professionnelles pour encourager leurs enfants à souscrire leurs contrats d’engagement dans l’armée de terre.
Environ 50 personnes sont venues assister à cette belle cérémonie organisée dans un lieu symbolique, afin de vivre cet engagement fort fait de courage, d’abnégation et de sens des responsabilités d’un de leurs proches.
A l’issue de cette signature officielle les jeunes rejoindront soit l’Ecole Nationale des Sous-Officiers d’Active (ENSOA) pour suivre leur formation initiale de chef de groupe d’une durée de 8 mois pour les sous-officiers, soit le fort de Villeneuve- Saint -Georges pour suivre la formation initiale de 6 mois nécessaire pour devenir pompier à la Brigade des Sapeurs -Pompiers de Paris (BSPP), soit les unités présentes dans la France entière pour débuter leur formation initiale de 3 mois suivie d’une formation de spécialité de 3 mois également.
Pendant cette période de formation, les nouvelles recrues feront au minimum 3 à 4 séances de sport par semaine, étudieront les relations internationales, apprendront les actes réflexes du militaire (se cacher, se couvrir, se poster), passeront des qualifications en tirs (Famas et Pistolet automatique) et feront des activités sur le terrain, afin de s’aguerrir.
Les sous-officiers apprendront aussi progressivement à commander comme un chef de groupe de n’importe quelle arme (infanterie, cavalerie, génie, artillerie, train…) le fait sur le terrain (un chef de groupe commande 10 personnes dans l’armée de terre), car à l’issue de leur formation à l’ENSOA, sous réserve de leurs réussites, ils seront nommés sergents et commanderont dans leurs unités d’affectation respectives.
En cette belle journée, les 25 jeunes ont été mis à l’honneur et ont fait la fierté de leurs conseillers en recrutement et des anciens combattants qui leur ont montré la voie. Cette cérémonie s’est terminée par un café de cohésion organisé par la mairie.
Cette signature emblématique sera à tout jamais gravée dans la mémoire de ces jeunes, car elle marque le début de leur engagement à servir notre pays. Ces frères d’armes font maintenant partie intégrante de cette belle famille que représente l’Institution Militaire.
Tout le personnel du CIRFA souhaite bon vent à ces nouvelles recrues, que la force et le courage soient avec elles durant cette période inoubliable de leurs vies !
En 2017 le CIRFA d’Evry a recruté 145 jeunes Essonniens (5 officiers, 17 sous-officiers, 11 pompiers et 112 militaires du rang) alors si vous souhaitez avoir un entretien d’informations sur l’armée de terre, n’hésitez pas à vous rendre dans votre CIRFA de proximité, toute une équipe de conseillers vous y attend pour vous aider à monter votre projet et vous orienter selon votre profil. Depuis janvier 2018, 42 jeunes d’Evry et des villes à proximité (Corbeil-Essonnes, Ris-Orangis, Athis-Mons, Mennecy…) ont fait le choix de rejoindre l’Armée de Terre, il reste de belles opportunités à saisir pour 2018, alors engagez- vous pour de belles aventures humaines tout en dépassant vos limites au service d’un collectif et de valeurs qui nous dépassent (solidarité, exemplarité, professionnalisme, cohésion….).
Pour rappel l’Institution Militaire recrute les jeunes âgés de 18 à 32 ans de sans diplôme à bac + 5 sous conditions d’avoir la nationalité française, de jouir de ses droits civiques, d’avoir fait sa Journée Défense Citoyenneté (JDC) et d’être motivé et sportif. Au plaisir de vous rencontrer dans votre CIRFA, on ne naît pas militaire on le devient !
Michel BOURG
Conseiller Municipal
21 Déc 2017 | éducation, enfance, jeunesse, solidarité
De: Conseillers municipaux de la ville d’AthisMons
A:
Christine Rodier, Maire d’AthisMons, Conseillère départemental.
Robin Reda, Député de la 7eme circonscription de l’Essonne, Conseiller municipal de Juvisy-sur-Orge.
Athis-Mons, le 21 décembre 2017
Objet: Organisation d’une table ronde au sujet des centaines de personnes réfugiées à la Citée de l’Air
Monsieur le Député, Madame le Maire,
Face à la situation dramatique de centaines de personnes (hommes, femmes, enfants de tous âges) réfugiées dans la Citée de l’Air, nous vous invitons à organiser une table ronde sur ce sujet:
● en y conviant les différents acteurs de notre territoire et notamment ceux aidant les migrants de la Cité de l’Air.
● afin de trouver ensemble les solutions pour scolariser un maximum d’enfants dans les meilleures conditions pour tous.
● afin d’éviter toute expulsion sans relogement dans les conditions climatiques actuelles.
Nous comprenons les difficultés que peut rencontrer un Maire face à une situation d’une telle ampleur, c’est pourquoi nous sommes à la disposition de notre Maire et de notre Député pour trouver ensemble les meilleures solutions possibles avec tous les acteurs politiques, institutionnels et associatifs.
Nous vous prions d’agréer, Madame le Maire, Monsieur le Député, l’expression de notre haute considération.
● Michel Bourg, conseiller municipal d’AthisMons, Groupe Espoir & Liberté.
● Benoit Desavoye, conseiller municipal d’AthisMons, Groupe Divers Droite.
● Julien Dumaine, conseiller municipal d’AthisMons, Groupe Espoir & Liberté. Conseiller de la
Métropole du Grand Paris et conseiller territorial de l’EPT12
● Sydney Fleury, conseiller municipal d’AthisMons, Groupe Espoir & Liberté.
● Julienne Geoffroy, conseiller municipal d’AthisMons, Groupe Espoir & Liberté.
● Maryline Gressy, conseiller municipal d’AthisMons, Groupe Espoir & Liberté.
● Laure Lafond, conseiller municipal d’AthisMons, Groupe Espoir & Liberté.
● Kevin Rainha, Adjoint au maire d’AthisMons, Groupe Divers Droite.