Retour sur l’organisation des bureaux de vote lors de l’élection présidentielle.

Madame Christine RODIER
Maire
Place du Général de Gaulle
Hôtel de Ville
91200 ATHIS-MONS
REF : 2017 / JD/MG N°03
Athis-Mons,
le 28 mai 2017 
Objet: Retour sur l’organisation des dernières opérations
électorales
Madame le Maire,

Dans le cadre de la composition des bureaux de vote pour les
opérations électorales du 23 avril et du 7 mai derniers, certains membres de
notre groupe étaient appelés à tenir des bureaux de vote. Au-delà de
différentes sollicitations individuelles, 
vous aviez été sollicitée par nos soins via un courrier en date du 10
avril à ce sujet. Malheureusement, les informations sont parvenues très
tardivement aux élus concernés et le récépissé officiel n’a été délivré que la
veille du scrutin à 11h00, accompagné d’une invitation à une réunion de
préparation qui s’était tenue le même jour à 9h00 et à laquelle il était par
conséquent impossible d’assister.

Durant les quinze jours qui séparèrent les deux tours, pas
davantage d’information excepté l’envoi trois jours avant le scrutin d’un
récépissé via pièce jointe d’un email au corps vide, sans même la moindre
salutation ou formule de politesse. Certains eurent un dépôt de ce même
récépissé directement dans leur boite aux lettres, sans enveloppe.

En amont du premier tour, nous avions reçu une affectation
pour les deux tours avec un coupon-réponse. L’organisation de ce second tour
nécessita des changements d’affectation, voire même une mobilisation d’élus non
prévus précédemment et prévenus moins de 72h à l’avance. En ce qui me concerne,
j’ai par exemple été déplacé au bureau n°13, en contradiction avec
l’attestation envoyée par vos services concernant la tenue du bureau de vote
n°12 que je leur avais renvoyée signée (reproduite en pièce jointe).

Certains de nos élus purent obtenir un embryon de réponse :
les élus socialistes s’étant spontanément proposés afin de tenir les bureaux de
vote pour ce second tour, il fallut leur faire place.  S’il vous appartient parfaitement selon vos orientations
personnelles d’accorder une forme de préséance à vos adversaires d’hier,
membres du parti socialiste, il aurait été appréciable de nous en aviser plus
tôt. Chacun ne manquera pas de tirer librement les conclusions de vos
préférences.

Pour autant, nous vous rappelons qu’en dépit des différends
d’ordre politique qui peuvent nous opposer, le Maire est responsable de la
bonne organisation des scrutins électoraux se tenant sur sa commune. Ainsi, vous
ne manquerez pas de remarquer que nous avons fait preuve de bonne volonté en
dépit de ces petits incidents afin d’assurer le bon déroulement des opérations
de vote. A l’avenir, il serait donc souhaitable que cela ne se reproduise pas,
d’autant plus que la fonction de président de bureau de vote se caractérise,
par définition, par sa neutralité.

A ce titre, nous saluons votre récente initiative du week-end
dernier visant à informer certains élus de notre groupe de leur affectation en
amont des élections législatives des 11 et 18 juin prochain.

Veuillez agréer, Madame le Maire, l’expression de notre plus
haute considération.
Pour les élus du
groupe Athis-Mons: Espoir & Liberté,
Julien DUMAINE

Président,






Note: Malheureusement, plusieurs de nos élus n’ont finalement été prévenus de leur affectation    à un bureau de vote qu’au tout dernier moment :  la veille du scrutin…


Les deux cents occupants de l’ancienne cité de l’Air d’Athis-Mons menacés d’expulsion (Le Monde 22/06/2017)

Des Syriens, des Kurdes, des Algériens, des Marocains et des Français ont, depuis deux ans, trouvé refuge dans ces pavillons vacants depuis des années, vétustes mais encore habitables.

LE MONDE | 22.06.2017 à 15h12 | Par 
Manifestation, le 21 juin, des habitants de la cité de l’Air menacés d’expulsion.

« Ici, on est plus que bien ! », lance Abdelkrim Sekak, un Algérien vivant en France depuis quinze ans. M. Sekak a investi, en mai 2015, l’un des pavillons de la cité de l’Air, à Athis-Mons. Et il se retrouve, comme 170 de ses voisins, sous la menace d’une expulsion. Le jugement du 24 novembre 2015, à l’issue d’une procédure en référé à l’initiative de l’Etat, est déjà ancien, mais il semble devoir être bientôt exécuté puisqu’un huissier est passé, le 20 juin, distribuer les commandements de déguerpir.


Des Syriens, des Kurdes, des Algériens, des Marocains et des Français ont, depuis deux ans, trouvé refuge dans ces pavillons vacants depuis des années, vétustes mais encore habitables, entourés d’herbe et de grands et beaux arbres, des espaces verts que les enfants ont vite conquis. Construits dans les années 1950 à l’intention des salariés de l’aéroport d’Orly, tout proche, et d’Air France, certains ont, depuis, été vendus à un bailleur social, l’Immobilière 3F, et d’autres laissés en l’état. « C’est un petit bout de campagne, à quelques mètres du centre-ville et des transports », raconte Etienne Fortin, l’un de ces habitants historiques, toujours employé à la maintenance des avions, et président de l’association des locataires : « Les anciens ne côtoient guère les nouveaux habitants mais la cohabitation est plutôt paisible. »

« Ici, j’ai l’essentiel : la sécurité »

L’association Droit au logement (DAL) soutient les squatters. Elle a improvisé, mercredi 21 juin, une manifestation en forme de fête en réponse à leur expulsion imminente et à l’absence de dispositions prises pour des relogements. Plusieurs d’entre eux ont pourtant obtenu le bénéfice du droit au logement ou à l’hébergement opposable (Dalo et Daho), comme c’est le cas d’un mécanicien algérien, employé dans un garage et qui conserve encore l’espoir de se voir attribuer un logement social.
« Ici, j’ai l’essentiel : la sécurité », confie un père de trois enfants, d’origine syrienne, peintre en bâtiment mais toujours interdit de travailler en France, dans l’attente de l’obtention de son statut de réfugié : « Je me suis rendu dix fois en mairie pour scolariser mes deux filles de 9 et 10 ans, et l’on me répond toujours qu’il n’y a pas de place », témoigne-t-il. Seuls 12 des 27 enfants scolarisables ont, en effet, pu intégrer une classe. Maryama, âgée de 7 ans, est en CM1 et commence à bien parler français, tandis que ses deux amies du même âge ne s’expriment qu’en arabe. « Nos écoles sont surchargées, répond Christine Rodier, maire (LR) d’Athis-Mons, avec des classes de 30 élèves alors que nous sommes classés en zone d’éducation prioritaire, et je ne peux pas en construire de nouvelles », estime-t-elle.

Cinq heures sans eau, par 35° à l’ombre

La maire voit dans la présence de ces familles une charge sociale supplémentaire dans une ville qui compte déjà 40 % de HLM, et une source de nuisances : « C’est un drame humain, la situation est alarmante, mais l’Etat ne prend pas ses responsabilités », juge-t-elle.
Ces difficultés quotidiennes, l’inquiétude du lendemain dans la perspective de l’expulsion, et la chaleur caniculaire de ce 21 juin contribuent à faire rapidement monter la tension lorsque, vers 11 heures du matin, surgit la camionnette de deux techniciens de Véolia venus couper l’eau du quartier. Pressés de questions par les habitants, ils ne pourront repartir que grâce à la médiation de Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole de DAL, et après avoir assuré que l’interruption est due à une simple opération de maintenance, l’eau devant être rétablie dans les deux heures : il faudra finalement patienter cinq heures sans eau, par 35° à l’ombre…
Pour faire entendre leur voix, les occupants de la cité de l’Air prévoyaient, le 22 juin, de manifester à la sous-préfecture de Palaiseau, « faute de ministre du logement, puisqu’il n’a pas encore été nommé », ironise Jean-Baptiste Eyraud.


source: http://www.lemonde.fr/logement/article/2017/06/22/les-deux-cents-occupants-de-l-ancienne-cite-de-l-air-d-athis-mons-menaces-d-expulsion_5149522_1653445.html#LA5UYGKIyEDG3s7H.99

Commentaire : Athis-Mons désormais dans les journaux d’envergure nationale…

Athis-Mons : les parents d’élèves s’invitent au conseil (Le Parisien 22 juin 2017)

Athis-Mons : les parents d’élèves s’invitent au conseil (Le Parisien 22 juin 2017)

Athis-Mons, place du Général-de-Gaulle, ce mercredi 21 juin. De nombreux parents d’élèves se sont rendu au conseil municipal pour réclamer un échange avec la mairie, notamment sur le futur Portail Famille. (LP/ED)

 

Le retour à la semaine de quatre jours et le futur portail famille ne satisfont pas les parents. Ils l’ont fait savoir mercredi soir.

« Nous sommes en colère ! » Ils étaient une trentaine, mercredi 21 juin, au soir, à braver la chaleur et renoncer à la Fête de la musique pour venir manifester leur mécontentement. Les parents d’élèves d’Athis-Mons se sont rendu à la réunion du conseil municipal après avoir manifesté et distribué des tracts sur le parvis de l’hôtel de ville contre les modifications que souhaite apporter la mairie aux rythmes scolaires.
Une des raisons de leur grogne : la décision de Christine Rodier, la maire (LR), de rétablir, dès la rentrée 2017, la semaine de 4 jours. Coup de théâtre ! Dans la journée, l’élue a en fait publié une vidéo sur le site de la commune dans laquelle elle explique revenir sur cette décision, et reporter le retour à la semaine de 4 jours « à la rentrée 2018 après concertation avec les acteurs de la communauté éducative et les parents d’élèves ».
Mercredi soir, les parents ne croient pas au hasard. « Elle a juste peur qu’on fasse trop de bruit », glisse un papa mécontent. C’était sans compter sur leur volonté de se faire entendre pour demander, aussi, des explications sur la mise en place du futur Portail Famille, dès janvier 2018. Un service en ligne qui permet aux familles d’inscrire leur enfant aux activités péri et extra scolaires, de payer la cantine…
La maire leur a permis de prendre la parole au début du conseil. « Nous sommes ici pour vous dire que ce Portail Famille ne nous satisfait pas », a lancé, au micro Marie-Stéphanie Froidevaux, présidente FCPE, un syndicat de parents d’élèves. Le groupe a ensuite demandé de passer en priorité la présentation du Portail, prévu, à l’origine en dernier point de l’ordre du jour, mais Christine Rodier a refusé.
Et ce n’est qu’à 2 heures du matin que le règlement du Portail Famille a finalement été présenté par Rose-Marie Silva de Sousa, en charge de l’enfance et de l’éducation. Une petite dizaine de parents d’élèves étaient encore présents. « Le règlement n’était pas du tout abouti, indique Patrice Sac, élu (PS) de l’opposition. Cela n’avait plus de rapport avec ce qu’on avait évoqué en commission, et ils énonçaient des règles oralement qui ne figuraient pas sur le papier. » Un règlement que tous les parents devraient signer en septembre prochain et qui a été voté de justesse. La maire a annoncé qu’il serait retravaillé.
Commentaire: Une pensée pour tous les parents qui avaient organisé leurs modes de garde en fonction de ce retour à la semaine de quatre jours. Celui-ci avait été annoncé de manière officielle dans les conseils d’école…

Autrement, les élus de notre groupe ont voté contre le projet de règlement évoqué, car il comportait un certain nombre d’imprécisions et des formulations pour le moins perfectibles.

Désormais à Athis-Mons, ce sera un conseil municipal par trimestre – Le parisien.fr 21/06/2017

Désormais à Athis-Mons, ce sera un conseil municipal par trimestre

>Île-de-France & Oise>Essonne>Athis-Mons|Elia Dahan|20 juin 2017, 19h36|1
Athis-Mons, mercredi 22 mars. Le conseil municipal qui se tiendra mercredi 21 juin est le premier depuis trois mois, trop long selon l’opposition. (LP/RC)

« L’ambiance risque d’être chaude demain. » Patrice Sac (PS), conseiller municipal de l’opposition à Athis-Mons, appréhende légèrement le conseil municipal qui se tiendra mercredi 21 juin, le premier depuis trois mois.
Le dernier, qui a eu lieu le 22 mars, avait vu deux conseillers de la majorité démissionner et s’était transformé en un capharnaüm généralisé. Christine Rodier, maire LR de la commune, a depuis, décidé de réduire les réunions des élus : « Ce sera une fois par trimestre, comme la loi l’oblige, annonce-t-elle. Nous avons beaucoup de travail et préférons regrouper tous les points importants une seule fois. »
Une décision que regrette François Garcia (PS), élu de l’opposition et ancien maire de la commune : « Je n’ai jamais participé à une équipe où l’on passe trois mois sans conseil municipal, indique-t-il. Si des décisions se prennent sans passer par le conseil, cela donnera, à terme, de gros rouages. »

« Ce n’est pas un hasard si elle a choisi que le conseil se tienne le jour de la Fête de la Musique à 21 heures »

Julien Dumaine, ancien adjoint au maire qui a créé le groupe d’opposition « Athis-Mons Espoir et Liberté », dénonce pour sa part une stratégie visant à voiler les problèmes internes que vit la majorité : « Actuellement il y a 17 élus à la majorité, et, avec les démissions, 18 dans l’opposition… Ce n’est pas un hasard si elle a choisi que le conseil se tienne le jour de la Fête de la Musique à 21 heures. »
Les points importants qui devraient être discutés sont la présentation du Plan local d’urbanisme (PLU), le bilan sur les finances de la ville et l’annonce d’une démission et d’une nouvelle nomination au sein des adjoints municipaux.
Mercredi à 21 heures. Salle Curie, place du Général-de-Gaulle.

  leparisien.fr

source: http://www.leparisien.fr/athis-mons-91200/desormais-a-athis-mons-ce-sera-un-conseil-municipal-par-trimestre-20-06-2017-7071798.php

Résultats des élections législatives, second tour.

Résultats du second tour des élections législatives à Athis-Mons
:

Participation : 34.91%
Nuls: 3.11%
Blancs : 8,46%

Muriel KERNREUTER (LREM) : 50.53%
Robin REDA (LR) : 49.46%
Et sur l’ensemble de la
circonscription (Athis-Mons, Juvisy-sur-Orge, Paray-Vieille-Poste,
Savigny-sur-Orge, Viry-Châtillon):

Participation : 39.20%
Nuls: 2.71%
Blancs : 7.64%

Robin REDA (LR) : 53.04%
Muriel KERNREUTER (LREM) : 46.96%