Au Conseil Municipal, nous sommes revenus sur le projet municipal de quitter le Syndicat des Eaux d’Ile-de-France et Veolia pour créer une régie publique de l’eau. Or cette décision n’est pas sans conséquences négatives. Nous risquons notamment de tourner le dos au projet technologique innovant d’osmose inverse (en cours d’expérimentation), qui permet de bénéficier d’une eau plus pure. Il permettrait de traiter un certain nombre de micro-polluants, ainsi que de résoudre enfin le problème récurrent de calcaire de notre eau, qui assèche la peau et réduit la durée de vie de nos appareils ménagers.
Enfin, si la régie publique permet de retrouver la maîtrise du prix de l’eau, le risque souvent rencontré est en contrepartie un sous-investissement dans les travaux pour maintenir un prix bas par affichage politique, et des problèmes à long terme…
La municipalité a toutefois pris note de cette remarque et le programme d’investissement présenté apparait plutôt rassurant (bien que la déconnexion des réseaux existants coûtera tout de même la bagatelle de 11 millions d’euros au contribuable). Mais de ce fait, nous apprenons qu’elle ne pourra finalement pas vraiment agir sur le prix de l’eau !
En effet, la création de toute cette administration, qui devait selon la gauche rendre aux athégiens l’argent confisqué les entreprises privées aux marges abusives générera une économie moyenne de … 7 centimes par an sur la facture d’eau… Tout ça pour ça ?
Nous avons appris avec stupeur la tenue, le 26 avril prochain, dans une salle municipale, d’une conférence intitulée :
« Résister au racisme, au colonialisme et au fascisme. De nos quartiers populaires à la Kanaky et à la Palestine ».
Cette conférence est organisée par un collectif se présentant sous le nom de « Section 91 antiraciste et antifasciste », dont l’existence et les objectifs sont pour le moins opaques. Les invités annoncés — parmi lesquels Mme Assa Traoré, militante notoirement critique des institutions républicaines, ou encore M. Saïd Bouamama, promoteur d’une vision indigéniste et communautariste de la société — laissent entendre que l’événement a davantage pour objectif de diffuser une idéologie militante que de favoriser un débat équilibré et républicain.
Nous ne remettons évidemment pas en cause la liberté d’expression. Mais cette liberté n’implique pas un droit automatique à bénéficier des équipements de la Ville, et encore moins pour porter des discours qui remettent en cause l’unité de la Nation, la légitimité de notre justice, et les fondements du vivre-ensemble.
Monsieur le Maire, vous aviez la possibilité – et à nos yeux la responsabilité – de refuser la mise à disposition d’un lieu public pour une réunion dont les thématiques et les intervenants sont connus pour semer la discorde et l’hostilité envers nos institutions.
Qualifier systématiquement la Nouvelle-Calédonie de “Kanaky”, selon une terminologie militante soutenue par des intérêts extérieurs, nourrit une rhétorique de rupture et de division, alors qu’un processus démocratique est à l’œuvre sur place. Établir un lien direct entre les quartiers populaires de France, les territoires ultramarins et la question israélo-palestinienne, revient à créer des amalgames idéologiques dangereux, portés par des groupes situés en dehors de l’arc républicain.
Ce type de réunion, prétendument « antiraciste », ne fait en réalité qu’attiser les tensions, dresser les communautés les unes contre les autres, et affaiblir l’autorité des institutions démocratiques.
Monsieur le Maire, votre responsabilité est engagée.
Pourquoi avoir autorisé cette conférence dans une salle municipale ? Pourquoi permettre à des groupes radicaux de profiter du cadre public pour propager leurs idées ?
Les Athégiens, de toutes origines, attendent de leur municipalité qu’elle protège l’espace public des dérives idéologiques, et qu’elle soit le garant de la paix civile et des principes républicains.
Nous vous demandons donc solennellement de reconsidérer cette autorisation, ou à défaut, d’en assumer publiquement les raisons.
Dans l’attente de votre réponse,
Veuillez recevoir, Monsieur le Maire, l’expression de nos salutations républicaines.
Lors d’une intervention détaillée au débat d’orientation budgétaire que nous vous invitons à réécouter, nous rappelons que contrairement à de nombreuses communes, la Ville d’Athis-Mons a la chance de ne pas souffrir de baisses de dotation de l’Etat. De plus, les Athégiens sont très lourdement imposés en parallèle, avec à date, une forte augmentation du montant de la taxe foncière via l’augmentation des bases (+15% depuis le début du mandat). Nous soulignons qu’un récent rapport de la Cour des Comptes a mis ce fait en lumière et dénonçait le fait que toute nouvelle recette des collectivités était immédiatement consommée par les gestionnaires par le biais de nouvelles dépenses.
Il serait donc bon de poursuivre les économies engagées, et pas uniquement lorsque le gouvernement menace de ponctionner les collectivités. Toutefois, elles doivent aussi concerner l’intégralité des dépenses de fonctionnement : comment expliquer que dans un contexte d’économies affichées, il est planifié une augmentation de 11 postes (ETP) ? Cela permettrait de préserver les marges d’investissement de la commune, même si idéalement l’effort aurait dû intervenir plus tôt afin de bénéficier des taux d’intérêts attractifs.
En effet, nous avons cruellement besoin d’investir dans des équipements publics, car la liste des projets de la municipalité manque d’ambition. Nous relevons notamment que les deux écoles promises risquent a priori de se transformer en 0 en 2026…
Au conseil municipal, nous engageons le débat avec Michel LEPRETRE, président du Grand Orly Seine Bièvre, venu présenter les activités de l’intercommunalité (EPT12). nous saluons la présentation non partisane de la question de la collecte des déchets, dont la gestion rigoureuse permet aujourd’hui d’endiguer la hausse de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères.
La situation étant rétablie, nous émettons la suggestion portée par de nombreux Athégiens de revoir la fréquence de collecte des verres. En effet, autrefois réalisée tous les 15 jours, nous sommes passés il y a peu à un ramassage mensuel. Cette fréquence très faible laisse peu de place à l’erreur de calendrier pour les usagers, et engendre une réduction de l’efficacité du tri sélectif pour l’un des déchets pourtant les plus recyclables. En effet, lorsque la poubelle est déjà pleine, les déchets supplémentaires finissent dans le bac généraliste…
A un Conseil Municipal de l’année dernière, Julien DUMAINE intervenait sur le projet d’aménagement Sport/Santé en entrée de ville (RN7), sur l’ancien stade Barran et les parcelles proches du centre aquatique.
Malgré quelques bonnes idées de principe, il ne ressortait rien de vraiment tangible puisque la conférence de presse promise par le Maire pour présenter le projet a désormais 2 ans de retard. Néanmoins un aménageur avait été désigné pour porter ce projet.
Nous regrettions que la ville de Paray-Vieille-Poste, limitrophe du projet et qui dispose pourtant de moyens financiers, n’ait pas été associée à l’avenir de cette zone très intercommunale.
Nous nous interrogions également sur le fait que presque la moitié du foncier de ce projet ait été retirée d’un seul coup de l’étude, sans aucune explication. Nous savons depuis que la municipalité y préparait son projet de grande mosquée, en toute opacité.
Nouveau rebondissement cette semaine : l’aménageur a déposé le bilan…