Quelles alternatives au coûteux projet d’école RN7 ?

Le débat se poursuit concernant le projet d’école sur RN7. Julien DUMAINE rappelle qu’il y a un décalage entre les belles esquisses des architectes et le rendu réel d’un projet. Le coût des projets, balayé d’un revers de la main par la municipalité, reste un indicateur important à prendre en compte dans les politiques publiques, car ce sont en dernière analyse les impôts des Athégiens (ici en l’occurrence, de la dette) !

Notre position est qu’il aurait été plus judicieux de réaliser l’école dans des secteurs où le foncier est encore disponible, comme à la Cité de l’Air afin de baisser énormément le coût de l’opération (18 millions d’euros prévus). Cela aurait en outre évité les contraintes de construction induites par une petite parcelle triangulaire donnant sur la RN7, obligeant la construction d’un cour de récréation prévue sur le toit ! Si de telles réalisations se font à Paris, qui n’a plus de terrains à bâtir, nous avions en grande couronne d’autres options possibles.

Enfin, il est dommage qu’un projet d’école d’une telle ampleur n’ait pas été amorcé au début du mandat comme le prévoyaient pourtant les promesses électorales : nous aurions évité la flambée des coûts de construction et pu bénéficier de taux d’intérêts presque quatre fois moins élevés qu’aujourd’hui.

Projet d’école sur RN7 : des difficultés à prévoir

Au Conseil Municipal, nous sommes revenus sur le projet de nouvelle école sur la RN7. Nous déplorons qu’un tel équipement, présenté comme “urgent” au moment des élections, ne verra finalement même pas le jour sur ce mandat.

Par ailleurs, au delà d’être hors de prix (18 millions d’euros) et ne même pas avoir la cohérence d’intégrer toutes les parcelles contiguës, sa localisation sur la RN7 au niveau du carrefour Belle-Etoile n’apparait pas pertinente. Elle va aggraver encore les difficultés de circulation existantes – la municipalité est bien naïve de croire qu’avec sa carte scolaire, les parents viendront tous déposer bien sagement leurs enfants à l’école à pieds !

Nous apportons également des suggestions par rapport aux plans: la classe en plein air risque d’être peu exploitable en raison du bruit et de la pollution, mais surtout, la réalisation d’une cour d’école sur le toit en R+2 est une mauvaise idée, les précédents sur la ville en témoignent…

 

Zone de non-droit ? (Tribune Athégien automne 2024)

Décidément, notre commune est abonnée aux faits divers : entre l’intrusion d’un individu armé dans une crèche et le jeune homme mort poignardé dans le cadre d’une rixe entre bandes dans le Val, la rentrée fut chargée. Ces gros titres sont malheureusement révélateurs d’une situation subie quotidiennement par les Athégiens qui font face à un développement sans précédent de l’insécurité. Des rodéos sauvages par des individus cagoulés en plein centre-ville, en passant par le démontage et le vol de portières entières, les limites de l’acceptable sont allègrement franchies.

Pour autant, l’équipe municipale ne donne à ces évènements ni écho, ni la moindre suite en dépit de leur multiplication. Faut-il encore s’en étonner ? Nous connaissons leurs orientations et leur goût pour la culture de l’excuse. Le Maire et son équipe ont d’ailleurs largement contribué à l’élection de notre nouvelle députée mélenchoniste. Celle-ci a récemment illustré ce refus de la responsabilité individuelle à propos des viols de Mazan et du meurtre de la jeune Philippine, en parlant de « crime du patriarcat ». La culpabilité des prévenus se trouve ainsi presque diluée au travers d’une « culture du viol » consubstantielle à la condition masculine et favorisée par la société. L’affaire est moins complexe : il s’agit là d’actes commis par d’immondes pervers qui sont parfaitement responsables de leurs actes et qu’il nous faut réprimer avec la plus grande sévérité. Et si on commençait par là ?

Julien DUMAINE

https://rassembler-pour-athis-mons.fr/

 

Européennes : inquiétant triomphe de l’extrémisme (Tribune Athégien été 2024)

Aux dernières élections européennes, c’est la candidate de la France Insoumise et de Jean-Luc Mélenchon qui est arrivée en tête du scrutin sur notre ville, avec un score dépassant les 28%.

Celle-ci surperforme donc à Athis-Mons, son score au niveau national demeurant sous la barre des 10%. C’est que l’outrance qui caractérise cette formation politique et la démagogie de ses propositions font recette auprès d’une partie de l’électorat athégien endoctriné par la gauche et qui s’est égaré sur le chemin du communautarisme, loin de l’idéal républicain et du modèle français qui faisait autrefois rêver.

Elle aura beau s’en défendre, mais la municipalité porte une responsabilité certaine dans ces évolutions électorales récentes, notamment par le laxisme dont elle fait preuve – on se souviendra de la bien molle condamnation des émeutes de l’année dernière -, sa gestion dispendieuse des deniers publics qui fait croire à « l’argent magique » et ses politiques publiques toujours plus à gauche. Ce n’est pas pour rien que l’équipe municipale soutenait d’ailleurs publiquement la candidate insoumise aux législatives dans le cadre de la NUPES et souhaitait voir Jean-Luc Mélenchon devenir premier ministre.

Il est grand temps de se ressaisir avant qu’il ne soit trop tard et que notre commune ne finisse par sombrer définitivement dans la voie du chaos.

 

Julien DUMAINE

email:  rassemblerpourathismons@gmail.com

site web : https://rassembler-pour-athis-mons.fr/

+60% de taxe d’habitation sur les résidences secondaires : et les binationaux ?

Alors que la ville cherche à lever de nouvelles recettes où elle le peut, nous alertons sur le cas de nos amis Athégiens binationaux qui n’auraient pas le statut de résident fiscal français et seraient propriétaires à l’étranger. En effet, la ville compte notamment de nombreux retraités italiens et portugais (entre autres) qui pourraient être dans ce cas, et subiront cette augmentation de plein fouet car leurs biens sont automatiquement considérés comme résidence secondaires par l’administration fiscale.

Le sujet a été soulevé au niveau national par le Sénat, avec une proposition de loi déjà adoptée proposant la création de la notion de “résidence d’attache” pour ce cas précis, afin d’éviter une injustice fiscale. Nous avons donc demandé, afin d’éviter que certains contribuables athégiens ne subissent ce véritable “coup de massue”, le report de toute décision en la matière jusqu’à ce que le texte soit débattu à l’Assemblée Nationale.