Athis-Mons : soufflé par la tempête, un arbre s’abat sur une maison ( Le Parisien 03/01)

Une femme a échappé miraculeusement à un accident ce mercredi matin. Elle nettoyait sa gouttière et venait de descendre de son échelle, lorsqu’un peuplier s’est abattu sur sa maison à l’endroit où elle se trouvait quelques instants plus tôt.

« J’ai eu très peur. » Deux heures après les plus violentes rafales de vent, Daniel, un habitant d’Athis-Mons, peine à se remettre de ses émotions. Vers 7 heures ce mercredi matin, un arbre s’est abattu sur sa maison, rue Caron, soufflée par la tempête Eleanor qui a fait de nombreux dégâts en Essonne.
Surtout, cet immense peuplier a failli tomber sur le crâne de sa femme, qui nettoyait la gouttière de leur véranda quelques instants plus tôt. « Je suis rentrée pour prendre le petit-déjeuner avec mes enfants, et deux minutes plus tard on a eu ce bruit et ce choc », raconte-t-elle, encore éberluée.
Une des branches principales a d’ailleurs balayé l’échelle sur laquelle cette mère de famille était montée. Elle a poursuivi sa course et a brisé le haut d’une véranda. Le tronc s’est, lui, encastré dans le toit-terrasse, faisant chuter deux étages plus bas les ruches qui y étaient entreposées. Le mur s’est en partie éboulé. La salle de bains située juste en dessous est inutilisable.

« Cela fait deux ans qu’on demande que cet arbre soit coupé »

« On en a ras le bol, cela fait deux ans qu’on demande que cet arbre soit coupé parce qu’il menace de tomber, soupire Daniel. Mais le promoteur qui a racheté ce terrain ne nous a jamais répondu. »
La parcelle a en effet été rachetée au moment du décès de l’ancienne propriétaire et découpée en trois lots. Celui comprenant la maison du voisin a trouvé preneur, mais pas encore les deux autres lots, dont celui qui comprenait le peuplier.
« Le problème c’est qu’on se retrouve face à des gens qui cherchent juste le profit et là, ça aurait pu très mal finir, je vais réfléchir et voir si on peut déposer une plainte, reprend Daniel. Si l’arbre était tombé un peu plus à gauche, il aurait terminé sa course dans la chambre du haut. On s’en sort très bien. »
Malgré tout, les dégâts matériels sont considérables. Les experts de l’assurance étaient attendus dans la journée pour faire le point sur l’étendue des travaux.

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Le toit de la véranda de Daniel a été enfoncé. C’est l’endroit exact où sa femme avait posé son échelle et commençait à nettoyer la gouttière.

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Le haut du mur de la maison s’est écroulé sous la violence du choc.

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La vue de l’autre côté de la maison permet de voir la véranda sur laquelle s’est abattu le peuplier.

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Installée comme les autres sur le toit-terrasse de la maison, même la ruche la moins touchée est dans un piteux état.


source: http://www.leparisien.fr/essonne-91/athis-mons-souffle-par-la-tempete-un-arbre-s-abat-sur-une-maison-03-01-2018-7482237.php

La police municipale d’Athis-Mons bientôt dotée de caméras piéton (Le Parisien 03/01)

Attaché à la poitrine ou a l’épaule, le dispositif d’enregistrement vidéo et sonore sera utilisé dès la semaine prochaine, dans un cadre très réglementé.

Un bâton de défense, une bombe lacrymogène, un revolver et bientôt, une caméra piéton. Certains agents de la police municipale (PM) d’Athis-Mons patrouilleront en ville dès la semaine prochaine équipés de ce dispositif d’enregistrement vidéo et audio.
Sur les treize hommes et femmes qui composent ces forces de l’ordre locales, seuls trois responsables seront habilités à porter, sur la poitrine ou au niveau de l’épaule, l’un de ces boîtiers. L’un d’eux sera toujours présent lors d’une patrouille. « Leur utilisation est soumise à autorisation de la Commission nationale de l’informatique et des libertés, mais aussi de la préfecture », souligne-t-on à la police municipale d’Athis-Mons.

Une utilisation très réglementée

Sous-entendu pour ceux qui en doutent : ces caméras ne seront pas activées à tort et à travers, mais selon un cadre et une procédure réglementés de bout en bout. Leur usage ne sera pas systématique mais décidé en fonction de la teneur des interventions effectuées sur la voie publique, « notamment quand les esprits commencent à s’échauffer », glisse un agent. Les vidéos, transférées sur un appareil de stockage, seront conservées sur une durée ne pouvant pas excéder six mois. Ces fichiers pourront être utilisés, si nécessaire, par un officier de police judiciaire.
Complémentaires des caméras fixes de vidéoprotection, les caméras piéton apportent, selon leurs promoteurs, une aide aux patrouilles dans la constatation des infractions. Elles permettront aussi de désamorcer des situations de conflit ou de confrontation.

« Les contrevenants ont un comportement tout à fait différent quand ils savent qu’ils sont filmés »

« Il est prouvé que les contrevenants ont un comportement tout à fait différent vis-à-vis des agents quand ils savent qu’ils sont filmés », indique un responsable de la PM d’Athis-Mons. En précisant que « l’enregistrement est une action irréversible, l’agent ne peut techniquement pas effacer la vidéo. »
De son côté, la mairie d’Athis-Mons voit dans ce nouvel outil « un vrai moyen d’apaisement et de transparence dans le travail quotidien des agents en proie de plus en plus régulièrement aux incivilités et aux tensions dans les contrôles. »

Les pilleurs de boîtes aux lettres écumaient l’Essonne (Le Parisien 10/12)

Après une traque menée par les policiers de Savigny, six hommes ont été interpellés ces derniers jours. Ils ouvraient les boîtes aux lettres, volant les colis, mais aussi des clés pour cambrioler des appartements ou voler des voitures.

Rue Barbara à Morangis (Essonne). Un quartier tout neuf. Mais des boîtes aux lettres qui ne ferment plus dans plusieurs halls. Cette petite artère était le terrain de jeu privilégié d’une équipe qui avait fait du vol de colis son activité principale. Après une minutieuse enquête menée par les policiers de Savigny-sur-Orge, six hommes ont été interpellés à Saulx-les-Chartreux, Athis-Mons et Savigny ces derniers jours.
Quatorze victimes ont été recensées entre fin septembre et fin novembre, rien que dans cette petite artère de Morangis. «Mais on suppose qu’ils se sont attaqués à un nombre bien plus grand encore de boîtes aux lettres, glisse une source proche du dossier. Car la plupart des gens qui se faisaient voler des colis croyaient simplement avoir été oubliés. Et ils appelaient le service client du site de vente en ligne pour se faire à nouveau livrer.»
Pas de préjudice, et donc pas de plainte pour alerter les services de police. Mais cette équipe a finalement commencé à rentrer dans leur radar en s’emparant des clés d’une Clio laissée dans une boîte aux lettres. Ils ont ensuite dérobé le véhicule. Une caméra a été installée par le syndicat de copropriété de la rue Barbara à Morangis. Peu après, c’est un appartement qui a été visité alors que le locataire avait lui aussi laissé ses clés dans sa boîte. Il s’est fait délester de près de 4 000 euros de matériel hi-fi.

«On conseille plutôt de se faire livrer dans un point relais que chez soi»

Dans les colis, cible principale de ce gang : des capsules de café, des vêtements, des téléphones, des cadeaux de Noël pour enfants… «On conseille plutôt de se faire livrer dans un point relais que chez soi. Et surtout de ne jamais rendre les clés ou les papiers d’identité de quelqu’un en les laissant dans une boîte aux lettres», recommandent les forces de l’ordre.
La récurrence des vols permet aux enquêteurs qui scrutent les images de remarquer que deux hommes reviennent régulièrement. Ils pénètrent dans les halls en tirant fort sur les portes aimantées qu’ils dégradaient. Un complice était toujours dehors pour faire le guet en faisant semblant de téléphoner.
Au 4 rue Barbara, les locataires excédés avaient même collé une affiche : «Attention aux vols». «On ne se faisait plus livrer chez nous, soupire une mère de famille qui s’est fait détourner des vêtements de marque. J’avais également acheté des livres sur eBay. Le vendeur m’a certifié qu’il avait tout envoyé avec facture à l’appui. Et moi, je ne les ai jamais reçus.»
Les policiers ont diffusé l’image des voleurs présumés. Leurs collègues des commissariats voisins reconnaissent alors deux jeunes d’Athis. Une surveillance téléphonique est lancée et une planque est mise en place à Morangis le 27 novembre. Mais ce jour-là, les deux meneurs sont interpellés en flagrant délit après s’être battus avec un gardien d’immeuble à Chilly-Mazarin.
Lors des perquisitions, les enquêteurs découvrent chez l’un des suspects un chéquier volé dans une boîte aux lettres à Saulx-les-Chartreux. «C’est la preuve qu’ils écumaient l’Essonne», reprend une source proche du dossier. L’un d’entre eux, chauffeur Uber, se déplaçait pour commettre ses forfaits avec son véhicule professionnel. Il a donc été saisi de manière préventive. Relâchés, ces hommes âgés de 20 à 25 ans, seront présentés pour ces faits au tribunal d’Evry en mars.

Athis-Mons : un kilomètre de berges réhabilitées (Le Parisien 08/08)

La promenade du Coteau des Vignes est inaugurée ce samedi.

Près d’un kilomètre de promenade au bord de l’eau rendue au public. Ce samedi, le tout nouveau cheminement piéton du Coteau des Vignes est inauguré à Athis-Mons. A 11 heures, Christine Rodier, maire (LR) de la commune, et François Cholley, président du Syndicat de l’Orge, vont officialiser la fin du chantier réalisé sur les rives de l’Orge.
Entamés il y a presqu’un an, ces travaux ont concerné 950 m de berges entièrement restaurées par les équipes du Syndicat de l’Orge. Ce chantier d’un montant total de 1,3 M€, financé par la ville, l’Agence de l’eau et Grand-Orly Seine Bièvre, a permis de requalifier ce lieu de promenade à plusieurs niveaux.
« Il existe un volet écologique et un autre basé sur la lutte contre les inondations, explique Emmanuel Pranal, responsable rivière et paysage au Syndicat de l’Orge. Nous avons enlevé 19 000 m3 de déblai, un volume très important, afin d’augmenter le lit de la rivière pour limiter les risques de débordement. » Le parking voisin a également été perméabilisé pour réduire les eaux de ruissellement en cas de pluie.
Par ailleurs, afin de préserver le retour de la faune et sa tranquillité, une grande partie du cheminement piéton a été décalé et éloigné des berges. « Nous sommes conscients que le public apprécie les balades au plus proche de l’eau. Sur ce chantier, nous étions sur une opération de restauration de rivière en zone urbaine et il a fallu réaliser quelques ouvrages destinés aux visiteurs. Pour qu’ils continuent à profiter de l’Orge, un belvédère a été aménagé. Il va permettre aux promeneurs de profiter de la nature sur cet espace précis, et de préserver la faune et la flore sur le reste de la promenade. »

Essonne : les 14 commissariats auront leur police du quotidien (Le Parisien 07/12)

La police de sécurité du quotidien sera mise en place début janvier dans tous les commissariats du département, avec des « expérimentations » sur les secteurs plus compliqués.

PSQ. Trois lettres pour « police de sécurité du quotidien » qui ont pour but de changer les rapports entre les forces de l’ordre et la population. Pour y arriver et mettre en place cette nouvelle version de la police de proximité voulue par Gérard Collomb, le ministre de l’Intérieur, la préfecture de l’Essonne a organisé des réunions dans les quatorze commissariats du département. Car ce jeudi matin, il a annoncé qu’ils accueilleront tous une PSQ. « Elle va nous permettre de reprendre du terrain et de revenir aux fondamentaux », explique Eric Morvan, le directeur général de la police nationale (DGPN).
Des missions différentes selon les secteurs. Si tous les commissariats auront leur PSQ, les missions seront différentes en fonction de ce que la préfecture appelle « les irritants ». C’est-à-dire ces spécificités locales qui parfois pourrissent la vie des habitants. Dans certains quartiers il s’agira du trafic de stupéfiants. Dans d’autres, les rodéos urbains seront dans le collimateur.
« Nous aurons plein de territoires d’expérimentation », insiste Josiane Chevalier, la préfète qui rebondit ainsi sur l’annonce d’expérimentations menées à l’échelle nationale dans une vingtaine de villes. La représentante de l’Etat continue : « A Palaiseau, par exemple, le commissaire a déjà dit aux patrouilles de prendre cinq minutes pour aller discuter avec les commerçants. L’idée est d’occuper le terrain pour effacer le sentiment d’insécurité et d’impuissance publique. »
30 fonctionnaires en renfort. Pour y arriver, Eric Morvan a annoncé l’arrivée en décembre de 30 fonctionnaires supplémentaires. Et la dynamisation de la réserve civile, de simples citoyens qui pourront épauler les agents sur le terrain quelques jours par mois. « Nous avons l’exemple de ce qui se fait en gendarmerie nationale », reprend le DGPN.
Pas d’activités prévues avec les jeunes. Quant au retour des matchs de foot entre jeunes et police dans les quartiers, en référence à la phrase prononcée en 2003 par Nicolas Sarkozy alors premier flic de France, il n’est pas prévu. La préfète estime que « les policiers incarnent une autorité qui se matérialise par une attitude et une distance ». En août dernier, lorsque l’association de policiers Raid aventure était venue organiser une manifestation sportive au milieu de la Grande Borne à Grigny, la représentante de l’Etat avait fait part de son mécontentement.
Pour les syndicats, c’est toujours le flou. « Nous ne sommes pas pour, et nous ne sommes pas contre cette nouvelle police. Nous attendons de voir. Et pour l’instant, nous n’avons aucune annonce concrète, réagit Claude Carillo du syndicat majoritaire Alliance. Nous avions demandé que l’existant soit renforcé. Qu’il y ait par exemple dans chaque commissariat un effectif minimum de fonctionnement avec un agent pour gérer le poste, un autre pour la garde à vue… Ce n’est pas le cas, nous sommes obligés de nous dédoubler et cela crée des situations de souffrance au travail. »
Le syndicaliste insiste : « L’Essonne doit être la priorité pour le gouvernement. C’est un département violent dans lequel on retrouve toutes les problématiques qu’il peut y avoir sur l’ensemble de la France. »

Un “bétonnage maîtrisé” ? (l’Athégien nov/dec, tribune Athis-Mons Espoir et Liberté)

Le dernier conseil municipal nous
apprenait que l’immeuble en construction rue René Charton serait intégralement
cédé à une société HLM. La ville a garanti les emprunts.
Cette opération est partie
intégrante d’un projet global de densification du plateau RN7 avec près de 1400
logements supplémentaires dont 350 sociaux. Secteur autrefois préservé par le
plan d’exposition au bruit de l’aéroport, le Maire l’a déclassé afin de
construire davantage.
Bords de Seine, Cité de l’Air,
rue Schuman… cette densification à venir et contraire à notre programme
électoral demeure l’une des raisons principales de notre départ de l’équipe du
Maire
Julien
DUMAINE – Laure LAFOND – Sydney FLEURY – Maryline GRESSY – Michel BOURG –
Julienne GEOFFROY

email :
athis.espoir.liberte@gmail.com

site web :
http://www.julien-dumaine.com