Bien que certains n’hésitent pas à condamner par avance la police, je réagissais sur BFMTV concernant l’affaire des violences du commissariat de Juvisy. C’est à l’IGPN (police des polices) de faire son travail. Il faut respecter la présomption d’innocence et ne pas faire de conclusions hâtives avant enquête, et prendre en compte la version des forces de l’ordre plutôt que de réagir unilatéralement. Depuis, celle-ci a été étayée dans le Figaro et elle aussi “glace le sang” : le jeune homme, ivre, qui crachait au visage des policiers leur hurlait qu’il était porteur du SIDA et aurait même insulté de “sale juif” le médecin hospitalier qui tentait de l’examiner… Justice doit être faite, et l’enquête nous dira si certains candidats n’ont pas eu vraiment tort de réagir aussi vivement pour faire campagne…
Sur BFMTV, j’ai combattu le projet inique de réduire d’une voie le boulevard périphérique parisien. Ce type de projet est totalement anti-banlieue et va aggraver la situation existante déjà très dégradée. Comme je l’ai rappelé, les conducteurs Essonniens ne sont pas de méchants pollueurs mais font le trajet domicile/travail par nécessité. Tant que de vrais transports publics, accessibles, propres et sûrs ne seront pas proposés à la population, la voiture restera l’unique moyen de locomotion pour la banlieue de grande couronne. Ici, quid du projet de prolongement du T7, toujours en suspens ?
Julien DUMAINE revient en direct sur le changement de camp de Robin REDA à l’occasion des législatives de 2022. Selon lui, la peur d’être battu par la majorité présidentielle a motivé ce ralliement de dernière minute (le candidat pressenti a été exfiltré dans une autre circonscription). Il conteste le motif d’un danger de l’extrême-gauche, car c’est précisément ce type de comportement – écœurant l’électorat – qui contribue à développer un tel risque.
Au Conseil Municipal, Julien Dumaine s’étonne du rétrécissement du nombre de projets envisagés par rapport aux promesses électorales. Pas grand chose en dehors de la création de directions. On ne voit finalement que des projets déjà prévus pour 2019-2020 mais avec du retard. Toutefois, alors que peu de projets majeurs sont lancés, les dépenses explosent… les frais de personnel ont augmenté de 10% par rapport à l’année “normale” de 2019 : + 3 millions d’euros ! La faute au recrutement de cadres… et autres embauches (+42 temps plein par rapport à 2019). Conséquence : les capacités de la ville à investir se dégradent, malgré des impôts maximum sur la classe moyenne. La capacité de désendettement était en 2019 de 3.8 années. En 2022 elle a déjà doublé avec 7.4 années… alors que rien n’est encore sorti de terre. Avec cette gestion, aura-t-on les moyens de réaliser les investissements de service publics lourds (notamment les écoles promises) rendus obligatoire du fait du bétonnage incontrôlé de notre commune ?
