Le 28 juin prochain, le choix est simple : garder les mêmes et poursuivre la transformation d’Athis-Mons en une banlieue-dortoir, ou oser le changement pour faire renaître notre ville.
Les Athégiens ne reconnaissent plus leur ville. Athis-Mons n’est pas une ville nouvelle sans âme créée dans les années 1970 ! Ayant toujours vécu à Athis-Mons où ma famille est arrivée en 1956, j’ai à cœur qu’Athis-Mons reste Athis-Mons et ne s’oriente pas vers les modèles surpeuplés au nord d’Orly que les Français cherchent à fuir à tout prix. Pistes cyclables, terrasses de café, parcs, promenades en bord de Seine,…autant de sujets concrets dans des villes qui sont nos voisines mais qui demeurent de doux rêves pour les Athégiens.
Depuis 2014, en seulement 6 ans c’est déjà plus de 4000 habitants supplémentaires. Pourtant, les infrastructures n’ont quasiment pas évolué : manque de stationnements, saturation des transports en commun et des axes routiers, manque de crèches, d’école et de services publics, réseaux d’évacuation sous-dimensionnés… ces problèmes n’ont fait que s’aggraver depuis une douzaine d’années.
Non, nous ne sommes pas obligés de construire !
Nos obligations en termes de construction de logements sociaux sont déjà̀ largement dépassées (Athis-Mons compte plus de 35% au lieu des 25% demandés par la loi). Je suis pour que chaque ville prenne sa part et participe à la solidarité́, mais en préservant ses équilibres.
Les objectifs de construction fixés par la région à travers le SDRIF sont formulés en termes de logements et/ou d’emplois, à adapter selon la configuration de la ville. Pour Athis-Mons, qui comporte déjà̀ largement sa part de logements, je privilégierai la création d’emplois.
Voter pour ma liste d’Union de la Droite et du Centre c’est choisir un maire qui portera un coup fatal à l’appétit vorace des promoteurs : cette période de confinement nous a rappelé combien un cadre de vie privilégié est un atout précieux, à protéger absolument.
Vous pouvez compter sur ma détermination au service de notre ville.
Julien Dumaine
Conseiller Métropolitain
Conseiller Territorial
Conseiller Municipal
Avec la suppression de la taxe d’habitation, la compensation par l’Etat aux communes se fait sur la base de l’année de la suppression. Toute augmentation future du nombre d’habitants est donc défavorable à nos finances qui ne comptent que sur l’impôt foncier. À terme, le seul levier sera d’augmenter une fois encore la taxe foncière… Les candidats qui ne stopperaient pas les nouvelles constructions seront donc obligés d’augmenter la taxe foncière pour financer les services publics. Je m’y refuse.
BÉTONNAGE = MOINS DE SERVICES PUBLICS POUR LES ATHÉGIENS !
2014-2020, c’est déjà plus de 4000 habitants supplémentaires. Pourtant, les infrastructures n’ont pas évolué significativement : manque de stationnements, saturation des transports en commun et des axes routiers, manque de crèches, d’école et de services publics, réseaux d’évacuation sous dimensionnés… tous ces problèmes s’aggravent depuis une douzaine d’années. Je propose de les régler en priorité avant de vouloir encore s’agrandir.
BÉTONNAGE = TOUJOURS MOINS D’ÉCOLOGIE !
En plus de la destruction des arbres, l’imperméabilisation des sols liée au bétonnage à outrance limite les capacités d’infiltration naturelles des eaux de pluie. Par exemple, la Cité de l’Air joue aujourd’hui le rôle d’un gigantesque bassin d’infiltration pour la ville. Si elle venait à être détruite, le ruissellement vers le Val serait considérable et les réseaux en charge aggraveraient les épisodes orageux ou d’inondation, toujours plus nombreux. Je n’accepte pas de sacrifier ces quartiers aux catastrophes naturelles.
BÉTONNAGE = DESTRUCTION DE NOTRE IDENTITÉ !
Les Athégiens ne reconnaissent plus la ville. Athis-Mons n’est pas une ville nouvelle sans âme créée dans les années 1970 mais une commune dont l’existence est attestée depuis l’Antiquité ! Ayant toujours vécu à Athis-Mons où ma famille est arrivée en 1956, j’ai à cœur qu’Athis-Mons reste Athis-Mons et ne s’oriente pas vers les modèles surpeuplés au nord d’Orly que les Français cherchent à fuir à tout prix.
Non, nous ne sommes pas obligés de construire !
Nos obligations en termes de construction de logements sociaux sont déjà largement dépassées (Athis-Mons compte plus de 35% au lieu des 25% demandés par la loi). Je suis pour que chaque ville prenne sa part et participe à la solidarité, mais en préservant ses équilibres. Les objectifs de construction fixés par la région à travers le SDRIF sont formulés en termes de logements et/ou d’emplois, à adapter selon la configuration de la ville. Pour Athis-Mons, qui comporte déjà beaucoup de logements, je privilégierai la création d’emplois. DES LEVIERS EXISTENT : c’est le Maire qui signe les permis de construire et qui fixe les règles d’urbanisme. Je les ferai réviser en collaboration avec l’EPT 12 (Grand Orly Seine Bièvre), au sein duquel le Maire dispose de la délégation de signature pour tous les actes d’urbanisme sur sa commune.
Julien Dumaine
✅ « Une proposition, ferme et définitive : face à l’ampleur de la situation, je m’engage à stopper tous les permis de construire de collectifs dont l’état d’avancement ne met pas en péril les finances de la ville ».
✅ Adapter l’offre de services publics (école, crèches, santé…) à la population croissante.
✅ Création d’aires de stationnement, d’espaces verts et développement de l’offre de transports en commun.
✅ Une ville propre, agréable et sûre.
Mon association a été fondée en 2012 pour combattre le bétonnage naissant à Athis-Mons amorcé par les équipes socialistes précédentes. Comme beaucoup, J’avais personnellement fait confiance aux promesses du Maire qui non seulement n’ont pas été tenues, mais qui a même mené une politique contraire à ses engagements. Seul Julien Dumaine a eu le courage de s’insurger contre ce reniement, y laissant son poste d’Adjoint au Maire et ses indemnités afin de dénoncer tous ces projets immobiliers. Je me méfie des socialistes du passé, devenus écologistes pour la circonstance car n’oublions pas qu’ils sont les responsables initiaux de cette densification. Ce sont donc les deux faces d’une même pièce. Nous devons changer et faire le choix de la jeunesse, porteuse d’espoir.
Guy chevalier
Président Fondateur Association Défense Urbanisme Environnement Local (ADUEL)
Il est frappant de constater que l’urbanisme à Athis-Mons n’obéit à aucune logique. Le raisonnement ne dépasse pas l’échelon de la parcelle, ce qui empêche des projets cohérents, plus globaux. On aboutit au résultat d’aujourd’hui : différences de niveaux, de retraits et une absence totale de cohérence architecturale. De plus, contrairement à ce qui se pratique ailleurs, aucune participation financière directe des promoteurs à la création d’équipement public n’a été engagée. Pire les projets immobiliers ont supplanté des activités commerciales sans en accueillir de nouvelles diminuant l’offre pour la population. A Athis-Mons, chaque promoteur travaille indépendamment sur son petit projet et le Maire acquiesce. C’est pourquoi je soutiens Julien Dumaine, qui reprendra l’initiative et ne laissera plus les promoteurs immobiliers faire leur loi en matière d’aménagement du territoire.
Abdelsslem Halaoui
Ancien directeur des Services Techniques et de l’Urbanisme en Mairie d’Athis-Mons
Athis-Mons ne doit plus être le terrain de jeu des promoteurs ou d’élus qui ne voient dans les Athégiens que des consommateurs. Notre projet pour que l’entrée de ville ne doit pas être réservée qu’à la clientèle.
Les dépôts sauvages d’ordures dans Athis-Mons, ça suffit ! Des solutions existent pour Benoit Desavoye, conseiller municipal.
Athis-Mons le 22 septembre 2019.
En tant que Conseiller municipal, je suis sidéré de la situation vécue par de nombreux athégiens du fait des dépôts sauvages d’ordures. Cette situation semble s’être installée dans le paysage de la ville, face à des élus résignés. Il est non seulement question d’écologie, de qualité de vie, voire de santé publique, mais aussi de lien social.
J’entends que l’incivisme est la cause de ces dépôts sauvages, comme si on devait, en conséquence, s’y résigner. Pourtant, plus on va lutter rapidement contre l’incivilité qu’ils représentent, moins les dépôts sauvages risquent de s’accroître.
Je pense tout particulièrement aux “dépôts contraires au règlement de collecte”. Ces dépôts d’objets encombrants ou d’ordures à proximité des points de collecte créent pour une partie des habitants un cadre de vie inadmissible. Je partage l’incompréhension d’athégiens qui se demandent pourquoi, alors qu’ils payent “les même impôts que tout le monde”, ils devraient se résigner à “vivre avec des tas d’ordures tous les 50 mètres dans leur quartier”.
Quand, dans certains quartiers, de nombreuses infractions ne sont plus sanctionnées, on aboutit à un sentiment d’abandon. Agir face à cette incivilité est un moyen de retisser du lien social, puisque cela recrée un sentiment de justice et donc d’égalité entre les citoyens et les quartiers de notre ville.
Ce phénomène existe dans plusieurs quartiers de la ville, même si c’est au Noyer Renard qu’il semble se révéler de la façon la plus flagrante.
Dans le journal d’information municipal l’Athégien de janvier 2019 la majorité municipale indiquait:
« Nous allons recruter un contrôleur de l’espace public et verbaliser lourdement les contrevenants pour ces pratiques inacceptables. Dès lors qu’un dépôt sauvage est signalé, il est immédiatement pris en compte afin d’être débarrassé et de préserver votre cadre de vie » Pascal Petetin, adjoint au Maire en charge du cadre de vie, de l’environnement et de l’espace public.
Neuf mois plus tard force est de constater que la situation est alarmante. Je demande donc à la majorité municipale ce qu’elle compte faire pour traiter ce problème qui en fonction des périodes et des lieux, touche à l’écologie, à la santé publique (insectes, rats,..) ou à minima à la qualité de vie (odeurs, visuels, difficulté de circulation sur les trottoirs).
Alors qu’un “Projet de loi relatif à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire” sera discuté à l’Assemblée nationale à partir du 24 septembre prochain en vue de renforcer notamment le dispositif de surveillance et de sanction de ces dépôts, j’invite la majorité municipale à être vigilante pour exploiter les nouvelles dispositions dès leur entrée en vigueur pour le biens des athégiens.
Je sais que ce problème est complexe, que beaucoup de collectivités le rencontrent, cependant les pistes d’actions et solutions sont bien documentées, il faut de l’organisation et une volonté politique pour les mettre en oeuvre. La ville ne peut se contenter de renvoyer à l’intercommunalité ou aux bailleurs. Ils ont certes un rôle clé mais c’est bien la volonté des élus de la commune qui permettra d’obtenir des résultats.
Les solutions en matière de prévention, d’identification, d’actions curatives et de sanctions sont nombreuses. L’expérience des nombreuses collectivités ayant obtenu des résultats montre que la mise en oeuvre conjointe de ces solutions est facteur de succès.
Benoit Desavoye
Conseiller municipal du groupe Athis-Mons Espoir & Liberté.
Annexe 1 – Des solutions existent
Sans même attendre cette loi, voici quelques pistes, issues d’une sélection des recommandations de l’ADEME nous paraissant les plus pertinentes car elles tiennent compte des spécificités de notre territoire. C’est la conjonction d’actions de prévention, d’identification, de curation et de sanction qui peut venir à bout de ce fléau.
Dans les solutions que nous mettons en avant nous ne nions pas les difficultés, mais il faut absolument être volontariste et imaginatif pour remporter cette victoire contre les incivilités que représentent ces dépôts sauvages.
Prévention
Une communication au plus près des lieux de dépôts pour que l’incivilité soit bien identifiée (affiches et/ou panneaux précisant les amendes encourues, couplés à des dispositifs pour empêcher les déposants de s’approcher en voiture, autocollants sur les PAV, fresques sur les abris des conteneurs, etc.) ;
Sensibilisation en véhiculant un message positif, comme par exemple la mise en œuvre d’expositions ou encore de spectacles/théâtre de rue qui interpellent sur le sujet dans un format différent ;
La suppression des corbeilles de rue qui semble bien fonctionner sur certains territoires mais demande à être testée à plus large échelle. Il en est de même pour l’augmentation du nombre de corbeilles qui, elle aussi, semble porter ses fruits sur d’autres territoires. Des expériences à grande échelle pourraient permettre de comprendre mieux l’impact de chaque scenarii sur la quantité de dépôts sauvages observés ;
Une amélioration du maillage des déchèteries quand la typologie de l’habitat le permet. Si ce n’est pas le cas, notamment en milieu urbain, privilégier le format déchèteries mobiles ;
Publication et diffusion des sanctions/suites pénales, notamment les plus marquantes, pour dissuader les déposants. Des collectivités mentionnent aussi le fait de communiquer sur les sanctions applicables les plus lourdes (même si elles ne sont pas appliquées), toujours dans un but dissuasif.
Identification
La vidéosurveillance, avec un focus sur les points noirs, qui présente un effet préventif très efficace. Des difficultés sont toutefois relevées pour l’identification des déposants : l’impossibilité d’utiliser les images pour verbaliser d’une part, et d’autre part le nombre important de données à traiter, qui nécessite des moyens humains importants ;
Le piégeage photo via un appareil photo à déclenchement qui permet de limiter les données à traiter mais ne résout pas le problème lié à la verbalisation ;
La géolocalisation semble bien fonctionner sur des territoires à petite échelle où les gens se sont appropriés l’espace et y sont plus sensibles. Ce facteur joue un rôle important dans le nombre de signalements que les bases de données collaboratives peuvent recevoir. Le suivi de l’historique des dépôts, notamment quand ils sont résorbés, est aussi un élément important qui encourage les usagers à participer à leur signalement.
Actions curatives
Une réflexion à mener sur le temps pris à la résorption des dépôts : ce temps devrait être étudié étant donné que certains acteurs mentionnent l’urgence de l’action pour éviter l’effet d’appel fort des déchets sauvages, alors que d’autres estiment qu’au contraire, résorber trop vite les dépôts sauvages peut inciter les malveillants à continuer. Dans ce cas, il est préférable de les mettre en valeur par des barrières visibles ou une rubalise, accompagné d’une communication visant à interpeller ;
L’organisation de manifestations sportives et culturelles dans les zones nettoyées pour faciliter la réappropriation des sites par les usagers. Pourquoi pas une exposition éphémère ? Mobiliser les ressources et la créativité artistique, notamment des plus jeunes.
Sanctions
La mise en place de mesures répressives envers les producteurs ou détenteurs de déchets sauvages défini par l’article L.541.3 du Code de l’environnement mériterait d’être prise en charge non plus par les maires au titre de leur pouvoir de police administrative générale, mais selon les cas de figure, par les Présidents de communautés de communes, de communauté d’agglomération ou encore de métropole, et ce pour plusieurs raisons :
Les agents à cette échelle utiliseraient les leviers réglementaires plus souvent et seraient plus familiers avec les démarches de verbalisation ;
Leur plus grande expérience sur le sujet impliquerait aussi une plus grande facilité à traiter le problème ;
De plus, la verbalisation par les maires est souvent délicate du fait de la connaissance des déposants et des craintes électorales de pénaliser des concitoyens.
Aussi, il pourrait être intéressant de faire suivre automatiquement le pouvoir de police avec le transfert de la compétence collecte qui se fait déjà actuellement entre les communes et les structures intercommunales. Actuellement, les équipes intercommunales en charge de la collecte interviennent souvent déjà sur les dépôts sauvages sans pour autant avoir officiellement le pouvoir de police. Elles sont de ce fait fragilisées en cas de verbalisation au regard d’un cadre réglementaire qui ne les reconnait pas. Les déposants réfractaires au paiement des contraventions par exemple seraient gagnant en cas de procès contre l’intercommunalité.
Si le transfert du pouvoir de police des dépôts sauvages aux échelles intercommunales était rendu possible, alors le développement de polices / brigades vertes serait favorable à la lutte contre les dépôts sauvages. En effet, ces équipes spécifiques seraient aguerries du sujet tout en agissant à des échelles pertinentes par rapport à la gestion des déchets et à la connaissance des territoires et des acteurs de terrain. Se pose toutefois la question du financement de ces brigades. Notons toutefois que le cas d’une brigade constituée en syndicat mixte de gardes champêtres a été évoquée comme exemple efficace de mutualisation des moyens (les communes financent à hauteur de 50 %, le restant étant pris en charge par le département).
La question de l’assermentation des agents est également centrale. Si pour le moment l’assermentation existe, aucune formation spécifiquement en lien avec les déchets sauvages n’existe à ce jour. Il pourrait être intéressant de réfléchir aux besoins et contenus de formation sur le sujet (connaissance des procédures pour les procès-verbaux, amendes, etc.) et aux modalités (organismes) et de clarifier les types d’assermentation possibles en fonction des responsabilités correspondantes. Soulignons toutefois que la validité des assermentations des agents est aussi conditionnée par la question de la transférabilité du pouvoir de police aux EPCI. En effet, même si un agent intercommunal est aujourd’hui assermenté, cette assermentation n’est pas valide dans la mesure où l’agent dépend du président de l’EPCI, qui n’a pas le pouvoir de police en la matière (et non d’un maire).
D’autres suggestions d’améliorations sur les outils de verbalisation sont formulées par les acteurs sollicités :
Utilisation de la vidéosurveillance comme outil permettant de sanctionner (difficilement utilisable à ce jour du fait du droit à l’image). Compte tenu de son coût élevé, ce moyen pourrait être privilégié près des sites sensibles (près des PAV ou des points noirs de dépôts) ;
Clarification des éléments de preuve nécessaires aux procès-verbaux pour que ceux-ci soient valables au niveau pénal. Une commission de travail sur le sujet pourrait être imaginée avec des Officiers du Ministère Public pour travailler sur un contenu de formation à destination des agents assermentés et définissant les éléments de preuve à acquérir ;
Développement du Procès-Verbal électronique, plus efficace par la dématérialisation que les timbres amendes pour appliquer les amendes forfaitaires, mais qui nécessite de s’équiper de terminaux de type PDA (dispositif payant à supporter par la commune) et de disposer d’informations plus complètes sur les déposants (filiation). Il permet une plus grande autonomisation des agents qui procèdent à l’enregistrement des contraventions, à la notification de la verbalisation ainsi qu’au recouvrement des amendes ;
Facilitation de l’application de contraventions pour les dépôts sauvages à l’aide de véhicule ou l’abandon d’une épave de véhicule grâce à l’application d’une amende forfaitaire de manière dématérialisée. La forfaitisation de l’infraction présenterait le double avantage de la simplicité de la procédure et de l’immédiateté de l’amende (pas de convocation du responsable, pas de procédure lourde et longue). Pour autant, cette proposition n’est pas envisageable car ces types de dépôts sauvages relèvent d’une contravention de classe 5. Or les contraventions de classe 5 sont traitées exclusivement par le tribunal de police, qui fixe le montant de l’amende ;
Développement de la facturation directe de l’enlèvement ou du nettoyage grâce à un titre de recette sans passer par l’émission d’un PV. Cette procédure présente l’avantage d’être simple et souple (les tarifs sont votés en conseil municipal) et les montants peuvent être dissuasifs par rapport aux amendes forfaitaires de classe 2 et 3. Pour autant, elle n’est pas encadrée réglementairement à ce jour. En outre, elle est le plus souvent appliquée par des EPCI qui n’ont pas le pouvoir de police et qui ne peuvent donc pas justifier ces facturations en cas de contestation par le déposant en justice.
La faisabilité juridique et l’applicabilité de certaines de ces différentes propositions ne sont toutefois pas démontrées et seraient à étudier.
De nombreuses villes font preuve de cette volonté, si tout n’est certainement pas transposable compte-tenu des spécificités, il faut nous en inspirer:
Pontivy: la mairie fait fouiller les poubelles pour traquer les pollueurs – 8/07/2019
«Quand nous constatons que trop de sacs-poubelle sont abandonnés à un endroit, nous demandons à la police municipale de procéder à l’ouverture de ces sacs pour récupérer des documents et identifier les contrevenants», a indiqué à l’AFP le directeur de cabinet du maire, précisant que huit cartes d’accès sur dix ont jusqu’à présent été distribuées. Plusieurs contrevenants ont ainsi été identifiés.
Si l’amende prévue pour dépôt sauvage d’ordures est de 68 euros, la mairie précise qu’elle entend d’abord «faire de la pédagogie» avant de verbaliser.
La Police de l’environnement ou la pédagogie et la communication à Cannes
Extrait du compte-rendu du Conseil des ministres du 10 juillet 2019:
“Fruit d’une concertation de près d’un an et demi, engagée dans le cadre du plan climat, le projet de loi s’articule autour de quatre grandes orientations consistant à mettre fin au gaspillage pour préserver nos ressources naturelles, à mobiliser les industriels pour transformer nos modes de production, à renforcer l’information du consommateur ainsi qu’à améliorer la collecte des déchets et lutter contre les dépôts sauvages.”
Partie du texte qui nous intéresse concernant la lutte contre les dépôts sauvages:
TITRE IV
DISPOSITIONS DIVERSES
Article 12
5° De renforcer l’efficacité de la police des déchets pour lutter contre la mauvaise gestion des déchets, notamment contre les dépôts sauvages, les véhicules ou épaves abandonnés ou encore contre les transferts transfrontaliers illégaux de déchets.
Vous trouverez ci-après notre analyse en dix points sur le projet proposé afin qu’elle puisse être intégrée au bilan dont la rédaction vous a été confiée par la Commission Nationale du Débat Public:
1.Une concertation à l’échelle discutable
Consulter les populations de 24 autres communes, peu impactées par le projet, revient à diluer l’avis des plus concernés. On pense notamment à un projet similaire ayant fait la une nationale, l’aéroport de Notre-Dame-Des-Landes, où la cartographie de l’opposition au projet démontre une corrélation entre la distance de l’équipement et l’opinion favorable. Par ailleurs, afin d’obtenir un accord des populations, leConseil Départemental cherche à opposer les habitants des deux rives sans jamais rechercher un travail commun. Il s’agit de vendre une solution miracle qui permettrait de déplacer les embouteillages du pont de Villeneuve St Georges sur l’autre rive de la Seine. Sont toutefois délibérément ignorées les difficultés de circulation provoquées par le rétrécissement du souterrain passant sous Orly sur la D7 (ex-RN7).
A aucun moment dans la vidéo présentant le projet, n’est évoquée la situation du flux Sud/Nord au niveau de la D7. Et pourtant, Le président du département a illustré sa présentation par… des embouteillages à Athis-Mons, sur des voies bien identifiées: rue Koenig, côte d’Avaucourt qui sont déjà saturées en l’absence de cette liaison Est-Ouest.
2.Les zones d’emploi
Le projet du Conseil départemental veut faciliter l’accès des populations de la rive droite aux zones d’emploi de la zone aéroportuaire et du MIN de Rungis. La zone aéroportuaire gère plus de 30.000 salariés aujourd’hui et sans doute plus du double dans quinze ans. En revanche, et contrairement à ce que veut laisser croire le Conseil départemental, le MIN n’annonce que 12.000 salariés dont une partie circule la nuit et en milieu de journée, où les conditions actuelles d’accès sont satisfaisantes du fait de l’état du trafic.
3.Un projet qui accroit l’embouteillage de la D7 devant le souterrain d’Orly
Il aurait été judicieux de travailler sur ces 2 sites d’embouteillagesque sont le pont de Villeneuve pour le flux est/ouest et l’entrée du souterrain d’Orly pour le flux sud/nord. Le projet tel que proposé débouche en effet sur le principal point de congestion athégien, ce qui apparaît comme ingérable.
Tout ceci ne peut aboutir qu’à une thrombose au niveau du souterrain d’Orly en ajoutant à la circulation existante 15.000 véhicules /jour dont des camions. Il aura fallu tous les efforts des habitants d’Athis-Mons pour expliquer que l’embouteillage du matin (6h30 à 10h00) et du soir (16h00 à 19h30) n’est pas loin de friser celui du pont de Villeneuve St Georges. Il faut, certains matins, entre 30mn et 45mn pour aller de la Pyramide de Juvisy à l’entrée du souterrain d’Orly (moins de 2km). On remarque que cet embouteillage commence souvent dans le bas de Juvisy. De plus, dans le projet départemental, aucune vraie solution n’est proposée pour soulager cet embouteillage, qui contrairement a ce qui a été affirmé préexistait à tout projet de contournement.
Tout projet de prolongation du contournement doit prendre en compte l’engorgement provoqué par le rétrécissement devant le souterrain d’Orly.A quand un pont/viaduc pour passer sur la D7 à ce niveau ? Le principal risque est que soit empruntée un itinéraire de substitution à partir du rond point Dunant : rue Léon Blum
->Avenue Marcel Sembat -> Avenue de Morangis -> Avenue de Verdun pour rejoindre l’A6. Cet itinéraire est déjà aujourd’hui emprunté par de nombreux poids-lourds en provenance de Villeneuve Saint-Georges, générant un trafic en plein centre-ville.
Enfin, l’augmentation des populations et donc des voitures sur les deux rives ne pourra qu’aggraver la situation.
4. Un projet qui ne garantit pas d’amélioration à Villeneuve St Georges
L’expérience montre que les voies nouvelles créées sont très vite utilisées par les conducteurs, en attirent de nouveaux et sont, elles-mêmes, bien vite embouteillées (effet de circulation induite). L’exemple de l’A86 est instructif : cette voie devait fluidifier la circulation. Le résultat est connu de tous. La voie est saturée du matin au soir ! Il n’est donc absolument pas certain que le projet du Conseil départemental contribuera à désengorger le pont de Villeneuve St Georges..
L’expérience montre également que le télétravail et le covoiturage restent un épiphénomène qui tarde à se développer et ne peuvent être considérés comme des solutions aux embouteillages. Un travail commun intégrant la fluidité du flux Nord/Sud permettra de relancer de multiples projets de liaisons, notamment à Viry-Châtillon ou dans le Val-de-Marne qui paraissent mieux acceptés par la population, et sans doute plus efficaces.
Les défenseurs du projet se sont montrés honnêtes en affirmant qu’il ne serait constaté aucune amélioration notable, mais que cet ouvrage visait surtout à éviter la dégradation des conditions de circulation futures, basées sur des projections de trafic
5. Un avenir mal maitrisé
La mobilité de demain n’est pas suffisamment travaillée dans ce projet.
Aucun effort de prospective n’est réalisé même si on connait mal ce qu’elle sera dans 10, 20 ou 30 ans. Le projet proposé n’est ni plus, ni moins celui déjà soumis, sans succès, dans les années 60 : celui d’une liaison A6/N6.
Ce projet apparaît donc obsolète.
6. Des incohérences dans le rejet des solutions alternatives.
Des incohérences dans le rejet des solutions alternatives. Les présentateurs du projet n’ont pas hésité à écarter d’emblée toutes les solutions. L’exemple du téléphérique (alternative évoquée par les participants aux ateliers d’Athis-Mons) est jugé irrecevable car les autorités d’ADP refuseraient une cabine qui arriverait aux Portes de l’Essonne à plus de 3m de hauteur. Toutefois, l’hypermarché Carrefour qui se trouve actuellement en plein dans l’alignement de la piste 2, est d’une hauteur bien supérieure à 3m. Par ailleurs, la 6e édition de Paris Air Forum a révélé le projet de vertiports pour des engins qui voleront à proximité de l’aéroport à plus de 500m de hauteur… Les représentants du Conseil Départemental devraient être mieux informés : c’est la DGAC et non ADP qui serait appelée à donner une autorisation. D’autres alternatives comme le souterrain ont été balayées pour motifs techniques ou de coût mais aucun chiffre n’a été communiqué. L’optimisation du pont existant à Villeneuve Saint-Georges, en rajoutant une voie de circulation (via création d’une passerelle piétonne) est de même rejetée, alors qu’elle pourrait être un complément au projet.
7. Les solutions
Ø Si l’on veut désenclaver la rive droite de la Seine, il convient de favoriser les transports en commun avec, enfin, un prolongement de la L18 et du T7 pour le flux Nord-Sud. La loi à venir sur les
mobilités croissantes préconise le développement des transports en commun.
Ø Le vrai problème, c’est l’absence d’emplois sur la rive droite qui génère un fort trafic en direction de l’autre rive. Y développer les zones d’emploi apparaît prioritaire afin de ne pas transformer ces
territoires en banlieues-dortoir.
Ø Elaborer un projet intégrant une vision globale des flux Est/Ouest et Nord/Sud.
8. Projet et pollution
Nul ne sait aujourd’hui quels carburants utiliseront les véhicules du futur. Reconnaissons le aux rapporteurs du projet, l’offre sera certainement multiple avec une empreinte carbone diminuée.
Toutefois, la multiplication des véhicules n’empêchera pas les embouteillages. De plus, il se passera encore de nombreuses années avant que l’air soit moins pollué et le retour à un air sain n’est plus à l’ordre du jour.
Ce viaduc engendrera encore plus de pollution carbonée, CO2, notamment pour les enfants des écoles primaire et maternelle qu’il surplombera (Saint-Exupéry) alors qu’ils souffrent déjà des pollutions aéroportuaires- dioxyde d’azote, dioxyde de soufre, monoxyde de carbone- et des pollutions aux nano particules dues à la destruction de l’aluminium des automobiles du quai de l’industrie pour lesquelles il n’existe aucun filtre. Les habitants et leurs enfants qui sont dans des nouveaux logements qui longent la D7 sont, également, des candidats aux problèmes respiratoires, alors même que les 15000 véhicules supplémentaires du projet de pont/viaduc ne sont pas encore là. Un mur anti bruit est promis par les concepteurs du projet pour atténuer la pollution sonore que le projet de viaduc engendrera.
En France, 35 800 personnes meurent prématurément à cause de la pollution de l’air chaque année.
Enfin, ce projet détruit un espace naturel et défigurerait un quartier historique de la ville. On attend les études d’impact.
9. Incertitudes sur le dimensionnement du pont et sur le trafic en amont
Projet total de 3.6km, on ignore encore ce qui est prévu : 2 voies, 4 voies, voies vélos (grimperont-ils la cote de 4%, puis 7% ?): site propre pour les bus et le covoiturage, voie gare pour les bus au niveau de la gare RER d’Athis-Mons ? Quid des piétons ? De plus, le Maire de Draveil a exprimé ses craintes sur le fait que « l’appel d’air » provoqué par le viaduc n’ait pour conséquence qu’un nouvel engorgement de la D448 qui traverse sa ville.
10.Le coût de l’ouvrage
Pas d’illusion, il finira beaucoup plus cher que prévu. Aucun ouvrage de ce type n’a tenu son budget initial. D’autant qu’après une étude des sols, il faudra bien s’apercevoir qu’il est argileux et en pente ce qui nécessite des aménagements spéciaux… et encore davantage si on veut bien tenir compte des prévisions climatiques.
Jean Jouzel, climatologue, ex vice-président du GIEC confirme : « Au réchauffement climatique se superpose un dérèglement climatique avec des évènements extrêmes de plus en plus intenses ». Ce projet ignore les effets de ce dérèglement. Les études météorologiques et climatiques parlent de successions de fortes chaleurs suivies de pluies intenses. Sait-on comment se comportera le terrain dans lequel seront plantés les piliers du viaduc ? On rappellera que des maisons situées sur ce coteau se sont fendues lors de la canicule de 2003.
Par comparaison, le Maire de Draveil a rappelé qu’une simple passerelle piétonne/vélos entre Draveil et Juvisy-sur-Orge était estimée à 10 millions d’euros. On a donc du mal à se convaincre qu’un tel projet pharaonique resterait compris dans une enveloppe budgétaire de 80 millions d’euros.
——
En conclusion, ce pont engendrera une mutilation de la ville d’Athis-Mons en ajoutant à l’existant un renforcement des pollutions atmosphériques, sanitaires et sonores. Ce projet pharaonique est archaïque et ne tient aucun compte de la volonté des populations de privilégier les transports en commun. Il est clair que le pont/viaduc est fait pour recevoir un trafic poids lourds qui sera renforcé par la fin de ligne la de fret Rungis/Perpignan au 30 juin 2019 (flux vers l’Ile-de-France estimé à 20.000 camions)
Ce projet, loin de faire l’unanimité entre les Essonniens, reçoit la ferme opposition des habitants d’Athis-Mons. Bien que la position du Maire d’Athis-Mons ait été ambigüe dans un premier temps (vote favorable aux études au Département) l’intégralité du Conseil Municipal a depuis adopté à l’unanimité plusieurs motions visant à rejeter ce projet. Par cette contribution, les élus de notre groupe la réaffirmons.
Groupe Athis-Mons Espoir & Liberté – Conseil Municipal
d’Athis-Mons
Julien DUMAINE, Conseiller Municipal d’Athis-Mons, Conseiller de la Métropole du
Grand Paris et Conseiller Territorial de l’EPT12, Ancien Adjoint au Maire.
&
Michel BOURG, Conseiller Municipal d’Athis-Mons.
Benoit DESAVOYE, Conseiller Municipal d’Athis-Mons.
Sydney FLEURY, Conseiller Municipal d’Athis-Mons.
Julienne GEOFFROY, Conseiller Municipal d’Athis-Mons, Ancien Adjoint au Maire d’Athis-Mons.
Maryline GRESSY, Conseiller Municipal d’Athis-Mons, Groupe Espoir & Liberté.
KevinRAINHA, Conseiller Municipal, Ancien Adjoint au Maire d’Athis-Mons.
Consulter l’intervention sur facebook en cliquant sur l’image
En 5 ans, et en dépit des banderoles affichées dans la ville, ce projet n’a pas beaucoup avancé. Lorsqu’on entend le maire d’Athis-Mons dans la vidéo jointe on devine malheureusement un peu pourquoi.
En l’état, le terminus du T7 situé au nord de Carrefour est encore pénible d’accès pour les Athegiens. De plus, l’économie du projet prévoyait une interconnexion avec les lignes C et D du RER, sans quoi la rentabilisation de la ligne paraît difficile.
Il est impossible de se satisfaire de cet entre-deux : soit il ne fallait rien réaliser du tout, soit il est nécessaire de mener ce chantier à son terme.
De plus, la gare de Juvisy fait aujourd’hui l’objet investissements massifs afin de permettre l’accueil du tramway, sans que personne ne s’en émeuve.
Le prolongement du tramway est donc la pièce manquante de ce puzzle.
Nous nous attristons de voir comment la situation est en train de tourner à la confrontation entre certains élus d’Athis-Mons et la majorité de Juvisy (lettre du maire, manifestation,…) alors qu’on ne peut qu’appeler de nos voeux une liaison de qualité entre nos deux communes complémentaires.
Comment les présidents de Région et du département, les maires de Juvisy et d’Athis-Mons – tous du même parti – n’ont-ils pas réussi à s’entendre pour réaliser ce projet déclaré d’utilité publique il y a 6 ans, qui devait être achevé en 2019 ?
La solution d’un bus en site propre “dans les cinq ans”, proposée par le maire de Juvisy en 2015 aurait pu retenir notre attention si sa rapidité de mise en oeuvre et son coût réduit lui avait permis de voir le jour. Rien n’a été fait. De ce fait, un tram qui évite la rupture de charge (changement de mode de transport), qui permet de redessiner des villes et de dynamiser les commerces conserve notre préférence.
Alors qu’actuellement il faut un véhicule Crit’Air 0, 1, 2 pour circuler au-delà de l’A86, ces élus doivent aujourd’hui des comptes à des habitants enclavés à seulement 20km de Paris.