Nous avons analysé en détail les données du Ministère de l’Intérieur et des pans entiers de la sécurité sur Athis-Mons posent de graves problèmes.
Vols, escroquerie ou harcèlements s’aggravent grandement, on note aussi une véritable explosion du trafic de stupéfiants dans notre commune +1000% en 6 ans !
Nous vous invitons à prendre connaissance de ces données au travers de nos graphiques.
Notre source et notre méthodologie sont claires, chacun peut vérifier: Source: Ministère de l’Intérieur Données téléchargeables à cette adresse: https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/crimes-et-delits-enregistres-par-les-services-de-gendarmerie-et-de-police-depuis-2012/ Années prises en compte: 2014 à 2019 inclus. 2019 étant la dernière année disponible au 19 juin 2020.
Les chiffres fournis sont ceux du commissariat d’Athis-Mons, colonne “CIAT D’ATHIS MONS” périmètre de la Direction Centrale de la Sécurité Publique Si une erreur s’était glissée dans notre analyse, utilisez le formulaire de contact de notre site pour nous en informer, nous corrigerons.
Le 28 juin prochain, le choix est simple : garder les mêmes et poursuivre la transformation d’Athis-Mons en une banlieue-dortoir, ou oser le changement pour faire renaître notre ville.
Les Athégiens ne reconnaissent plus leur ville. Athis-Mons n’est pas une ville nouvelle sans âme créée dans les années 1970 ! Ayant toujours vécu à Athis-Mons où ma famille est arrivée en 1956, j’ai à cœur qu’Athis-Mons reste Athis-Mons et ne s’oriente pas vers les modèles surpeuplés au nord d’Orly que les Français cherchent à fuir à tout prix. Pistes cyclables, terrasses de café, parcs, promenades en bord de Seine,…autant de sujets concrets dans des villes qui sont nos voisines mais qui demeurent de doux rêves pour les Athégiens.
Depuis 2014, en seulement 6 ans c’est déjà plus de 4000 habitants supplémentaires. Pourtant, les infrastructures n’ont quasiment pas évolué : manque de stationnements, saturation des transports en commun et des axes routiers, manque de crèches, d’école et de services publics, réseaux d’évacuation sous-dimensionnés… ces problèmes n’ont fait que s’aggraver depuis une douzaine d’années.
Non, nous ne sommes pas obligés de construire !
Nos obligations en termes de construction de logements sociaux sont déjà̀ largement dépassées (Athis-Mons compte plus de 35% au lieu des 25% demandés par la loi). Je suis pour que chaque ville prenne sa part et participe à la solidarité́, mais en préservant ses équilibres.
Les objectifs de construction fixés par la région à travers le SDRIF sont formulés en termes de logements et/ou d’emplois, à adapter selon la configuration de la ville. Pour Athis-Mons, qui comporte déjà̀ largement sa part de logements, je privilégierai la création d’emplois.
Voter pour ma liste d’Union de la Droite et du Centre c’est choisir un maire qui portera un coup fatal à l’appétit vorace des promoteurs : cette période de confinement nous a rappelé combien un cadre de vie privilégié est un atout précieux, à protéger absolument.
Vous pouvez compter sur ma détermination au service de notre ville.
Julien Dumaine
Conseiller Métropolitain
Conseiller Territorial
Conseiller Municipal
Plus que jamais aujourd’hui, les solutions de proximité semblent les meilleures voies capables de nous protéger.
C’est pourquoi, alors que nous nous acheminons vers un port du masque vivement conseillé voire obligatoire, les citoyens doivent au besoin s’organiser eux-même pour les confectionner.
Idéalement, les communes, échelon de proximité par excellence, doivent participer voire organiser la réalisation ou la mise à disposition des masques au niveau local.
Pour cela il faut par exemple répliquer l’initiative de la “Manufacture en réseau de masques” de la ville de Cannes qui proposera ainsi bientôt des masques “Made in Cannes” aux 74.000 Cannois.
Bordeaux et d’autres villes prennent des initiatives dans le même sens: https://www.sudouest.fr/…/coronavirus-a-bordeaux-aussi-on-s…
Voici aussi le lien permettant de récupérer le modèle et les recommandations de l’AFNOR pour élaborer des masques https://telechargement-afnor.com/masques-barrieres Après avoir rempli le formulaire vous recevrez 2 documents en pdf.
Il faut s’organiser à l’échelle de chaque commune (voire des communes voisines) pour obtenir des résultats concrets et tangibles. S’assurer de la qualité et lancer la production par les nombreux retoucheurs et couturiers de talents de notre ville.
Vous trouverez ci-dessous nos réponses aux questions que nous a adressées le syndicat CGT des agents territoriaux de la ville d’Athis-Mons: “Le syndicat CGT des agents territoriaux de votre collectivité souhaite connaître votre position sur les enjeux concernant tous les agents de la collectivité.”
Questionnaire aux candidat.e.s à l’Élection municipale de 2020-03-03
Tout d’abord merci de nous donner l’occasion de faire connaître nos positions aux agents de la ville par votre intermédiaire. Nous avons de nombreux contacts au sein des agents communaux grâce notamment aux passages en tant qu’adjoints au maire ou délégués de plusieurs des membres de notre liste il y a déjà quelques années. Toutefois, n’étant plus dans la majorité, nos contacts et possibilités d’informer les agents se sont un peu réduites. Nous espérons que notre façon de travailler avec les agents a déjà pu leur laisser un a priori positif.
N’attendez pas de nous des réponses d’une grande précision sur les modalités techniques qui sont très codifiées dans l’administration. Le plus important est notre philosophie du travail commun entre les élus et les agents pour faire avancer notre collectivité.
Benoit Desavoye, membre de notre liste et actuellement conseiller municipal, est membre suppléant du personnel contractuel pour les Commissions consultatives paritaires de catégorie A dans un Conseil départemental d’Ile de France. Il a déjà eu l’occasion de siéger afin de défendre la situation d’agents contractuels même si ces commissions restent très récentes. Sans être du tout spécialiste, il est donc évidemment sensible à ces questions et par là même notre liste. De même, notre liste comporte un grand nombre d’anciens agents communaux ayant exercé à Athis-Mons : Pamela Sanchez, Jim Houaoussa, Micheline Teboul ou Didier Murawski, ce dernier ayant une bonne expérience des questions syndicales.
1. Quelle sera la place des organisations syndicales dans la collectivité et comment imaginez-vous le rôle des instances paritaires locales ?
Ces instances sont dans la plupart des cas codifiées et obligatoires. Nous y voyons une chance à saisir, un espace de dialogue. Nous avons construit notre campagne et notre projet de façon participative avec les Athégiens (7 ateliers dédiés et nous étions les seuls à avoir organiser dans notre ville une réunion dans le cadre du Grand débat national début 2019). Un grande partie de la réalisation de notre projet pour Athis-Mons passera par sa mise en oeuvre par une administration. Cette démarche de dialogue et de participation qui nous est familière commencera au sein de l’administration communale.
2. Êtes-vous pour ou contre la privatisation de services municipaux ? Pourquoi ?
Nous n’avons pas de position dogmatique sur le sujet. Ainsi concernant la restauration scolaire voici un extrait de notre projet: “Maintien de la délégation à un prestataire ou régie publique, cuisine centrale,… nous choisirons hors de toute position dogmatique.”
Si un service municipal permet une meilleure maîtrise d’une compétence dans le temps, que son prix est raisonnable (sans être nécessairement le plus bas), que la collectivité est en capacité d’attirer et de conserver les agents ayant l’expertise nécessaire alors le service municipal est pertinent.
A contrario nous n’exclurons pas le passage par des entités extérieures, qu’ils s’agisse de prestataires comme des entreprises commerciales ou de conventions d’objectifs passées avec des associations sans but lucratif. Pour certains projets limités dans le temps, des expérimentations, des services nécessitant des compétences très pointues et difficiles à rentabiliser à l’échelle de notre territoire nous envisagerons d’externaliser. L’externalisation peut offrir une certaine agilité que n’offre pas toujours une administration.
En tous les cas, nous ne pensons pas que les entreprises privées feront nécessairement mieux, la recherche du profit pouvant ne pas coïncider avec l’intérêt des Athégiens.
Nous avons conscience de ce que peut apporter le sens du service public des agents à notre ville. C’est une sorte de supplément d’âme qui peut faire toute la différence.
3. Si vous êtes élu.e, quelles mesures mettrez-vous en place pour lutter contre la précarité des agents ?
Dans notre projet nous indiquons:”Gouverner c’est prévoir”, c’est pourquoi nous élaborerons un plan pluriannuel d’investissement (2021-2026) qui sera la traduction financière et opérationnelle du projet que nous vous présentons.”
Pour nous il y a un lien évident entre une ville et des élus qui sont capables de se projeter dans l’avenir et une administration qui du même coup au travers de la visibilité dans ses projets est en capacité de proposer des perspectives à ses agents.
Il y a différentes formes de précarité.
Celle par exemple des agents de catégorie C dont les salaires sont modestes dans la fonction publique territoriale. Pour cela il faut favoriser la promotion interne qui donne des perspectives. Valoriser les possibilités de préparer des concours, informer les agents des possibilités d’évolution.
La précarité des agents contractuels par contre est le résultat de collectivités qui les utilisent comme des variables d’ajustements. Par exemple les vacataires animateurs périscolaire ont souvent des contrats leur donnant très peu de visibilité. Pour peu qu’ils changent souvent d’établissement, les enfants se retrouvent confrontés à des encadrants qui n’ont pas le temps de bien les connaître et de leur proposer des projets éducatifs construits dans le temps. C’est le type de précarité qui au final est néfaste pour le service public. Donner de la visibilité à ces agents contractuels, les fidélisera et permettra un meilleur accompagnement des petits Athégiens. La précarité des agents produit bien souvent un mauvais service public, nous avons tout intérêt à lutter contre elle.
4. Quels sont les services municipaux qui vous semblent être le plus en difficulté ? Quelles mesures préconiserez-vous pour les améliorer ?
Nous avons connaissance de difficultés importantes aux services techniques. Une réorganisation importante et un meilleur suivi des prestataires y est nécessaire afin d’éviter les gaspillages qui démotivent les agents. Cela ne présage pas d’autres difficultés dans d’autres services dont nous n’aurions pas connaissance n’étant pas dans la majorité municipale à ce jour.
5. Que ferez-vous face au désengagement de l’État en direction des collectivités ?
Nous pouvons lutter contre, le regretter, le trouver injuste mais cela sera certainement une réalité face à laquelle nous serons surtout obligés de nous adapter.
Une fois que nous aurons ajouté nos voix à celles d’autres élus dénonçant certains excès, nous serons surtout présents dans notre commune au quotidien pour trouver des solutions. Si des structures publiques de mutualisation doivent être créées avec des villes voisines sur des compétences précises afin de réduire les coûts sans abaisser la qualité de service, nous envisagerons ces solutions qui peuvent s’avérer plus opératoires que les intercommunalités parfois trop grandes. Si nous devons nous recentrer pour mener des politiques efficaces au lieu de faire de l’essaimage faute de moyens nous le ferons, même si cela n’est jamais agréable.
6. Comment envisagez-vous d’impliquer les agents dans les projets et le fonctionnement des services ?
Forte de ses agents la mairie d’Athis-Mons recèle potentiellement de beaucoup d’ambassadeurs de la qualité de l’action de l’équipe municipale. En tant qu’élus et donc ayant une vision politique notre intérêt pour la réussite de notre projet est de faire adhérer les agents employés à notre action.
Voici à nouveau un extrait de notre projet:”Simplifier et optimiser l’organigramme de l’administration communale pour un service public plus efficient.
Être à l’écoute des idées et expériences de tous les agents publics quelque soit leur grade, prendre en compte leurs retours pour améliorer la qualité de service, car ils agissent au plus près des réalités du terrain.” L’administration étant très hiérarchique, cet objectif passera par des lignes directrices données aux cadres afin qu’ils créent un environnement propice à l’atteinte de nos objectifs que sont la participation et l’implication des agents. La méthode participative, doit prioritairement être mise en oeuvre au sein même de l’administration et pas seulement avec les Athégiens. Nous aurions grand tort de nous priver des connaissances de tous les agents. Pour nous les directeurs sont des chefs d’orchestre, nous choisissons les partitions avec eux mais nous savons que dans un orchestre il y a d’excellents musiciens, notamment des solistes de talent. Pour continuer la métaphore, si la mairie à la chance d’avoir un brillant trompettiste de Jazz nous aurions bien tort de vouloir absolument ne jouer que du classique.
Nous pourrions être plus concrets et proposer une méthode, des ateliers ou événements d’écoute, de remontées d’idées mais nous ne voulons pas nous substituer à l’ensemble des cadres, justement parce que nous les respectons et que nous voulons les impliquer au même titre que l’ensemble des agents. Nous ne plaquerons donc pas des idées sans avoir échangé avant avec les agents.
7. Comment vous engagerez-vous à améliorer l’action sociale en direction des agents ?
A nos yeux offrir de la visibilité et donc réduire la précarité est la première des priorités.
Améliorer l’action sociale supposera de notre part une analyse approfondie de l’existant, il ne serait pas sérieux de notre part de vous répondre à ce stade. Comme nous tenons nos promesses, nous vous indiquons que nous n’avons pas actuellement de l’extérieur une connaissance suffisante de ce sujet. L’aspect financier est important, nous ne sommes pas dans la langue de bois.
Nous trouvons que l’action sociale en direction des agents est en tous les cas un levier important qui permet de pallier la rigidité d’autres outils de la fonction publique pour améliorer les conditions des agents ou leur pouvoir d’achat. Nous ne nous priverons donc pas de créer un climat de travail motivant au travers d’une amélioration de l’action sociale.
Ainsi, même s’il ne s’agit pas vraiment d’action sociale, il nous tiendrait à coeur de proposer aux agents une salle de sport accessible durant la pause méridienne.
8. Quelle première mesure favorable en direction des agents allez-vous prendre au lendemain de votre élection ?
Face aux exigences élevées que nous aurons envers les agents, nous aurons de la considération et du respect pour leur travail, leur expertise, leur expérience et leurs idées. Ne pas être reconnu pour son travail est à nos yeux une source de profonde démotivation qui peut même être source de souffrance au travail.
Cet objectif est compliqué à atteindre. C’est une spirale vertueuse à mettre en place à chaque niveau.
Nous sommes conscients que vous pourriez n’y voir que des mots. Ce n’est pas une mesure marquante, mais les mesurettes sont parfois des feux de paille. Nous devrons trouver des leviers multiples, placer dans les objectifs des responsables de service cette prise en compte de chaque agent afin de garantir des changements objectifs derrière nos intentions.
9. Quel sera l’axe prioritaire de votre mandat en direction des agents territoriaux ?
Si chaque agent trouve que son travail a du sens et que ce même travail lui permet de se projeter dans l’avenir alors notre axe prioritaire sera atteint.
Cet axe est cohérent avec celui que nous proposons aux Athégiens, c’est à dire leur montrer que notre action est bénéfique pour la ville et qu’ils comprennent où nous voulons emmener Athis-Mons dans les années à venir. Pour cela nous avons besoin des agents.
10. A la suite de la loi de « transformation de la fonction publique », pensez-vous remettre en cause le temps de travail et le droit de grève des agents de la collectivité ?
Non, mais nous n’excluons pas de mener une concertation à propos des modalités de l’annualisation du temps de travail dans certains services qui pourraient en retirer un bénéfice dans leur organisation. Étant attachés aux libertés publiques, le respect du droit de grève nous paraît constituer une évidence.
11. Quelle est votre position sur l’actuel projet de loi sur la retraite ?
Nous proposons une liste d’intérêt communal, nous évitons donc habituellement de nous prononcer sur des sujets lorsque nous n’avons pas de prise sur eux.
Nous comprenons que vous ayez envie de nous sonder cependant. Nous pouvons au moins évoquer la méthode.
Ce projet de loi est mal ficelé. Le Conseil d’Etat a mis en garde le gouvernement contre le grand nombre d’ordonnances auxquelles il renvoie, lui faisant « perdre la visibilité d’ensemble ». Ce projet est aussi problématique parce que le financement n’est pas abordé clairement mais remis à plus tard.
Au final le débat est donc totalement faussé, on ne sait pas vraiment dans quel sens les retraites vont être réformées.
Bien qu’happé depuis des semaines et des mois par la campagne des élections municipales en tant que tête de liste, je suis comme chaque citoyen surpris de cette situation liée au Covid-19 qui frappe le monde et notre pays. Impossible d’en faire abstraction même en campagne.
De tels scénarios de précautions à prendre paraissaient relativement théoriques ou éloignés. Seul l’épisode de la vaccination en 2009-2010 lors du H1N1 s’en rapproche.
Ce que nous pouvons souhaiter, c’est que les précautions que nous devrons prendre collectivement, les contraintes auxquelles nous devons nous adapter seront l’occasion de mieux entrevoir la fraternité et la solidarité qui existent dans notre pays et dans notre commune.
Je pense évidemment aussi à l’angoisse que peuvent ressentir les personnes qui se retrouvent dans la définition des publics fragiles face à ce virus.
Pour la majorité d’entre nous qui avons visiblement la chance de ne pas courir un risque majeur, nous devons tout particulièrement prendre soin de nos aînées et de nos soignants. Au delà de toutes les mesures barrières fondamentales, proposer à sa voisine âgée de lui faire ses courses, de lui rapporter le pain quand vous allez acheter le votre, tout en évitant les contacts lorsque vous lui déposerez. Emmener ou récupérer à l’école les enfants de votre autre voisin infirmier ou médecin afin de lui faire gagner une précieuse demi-heure, lui qui fait peut-être de nombreuses heures supplémentaires actuellement. Les possibilités sont nombreuses…
Retrouver ou développer nos réflexes d’entraides ou les développer afin de prévenir ou de rendre moins critique cette possible crise est certainement la meilleure façon de réagir. Ce que nous vivons c’est une crise pouvant être concrète et proche de nous, les réponses sont donc aussi locales et en chacun de nous.
Certains Athégiens connaissent malheureusement des difficultés à faire face aux aléas de la vie. Prenons pour exemple certains seniors, dont la petite retraite ne leur permet plus de souscrire à une complémentaire santé. C’est une situation partagée par environ trois millions de Français aujourd’hui. Candidat à la Mairie d’Athis-Mons, il m’apparaissait indispensable de mettre un terme à cette situation en proposant une mesure majeure à même d’aider les plus fragiles. Je fais également le choix audacieux d’innover au travers d’un dispositif qui pourra bénéficier à chaque Athégien.
C’est pourquoi je propose pour Athis-Mons la création d’une mutuelle communale.
Comment mettre en place cette mutuelle aux tarifs préférentiels ?
Afin de proposer des tarifs intéressants, la Commune sollicitera les organismes de mutuelle en jouant sur l’effet de groupe. En amont, des sondages seront réalisés afin d’avoir une idée du nombre et du profil des personnes intéressées. À l’issue, la Ville retiendra l’offre la plus adaptée à chaque profil en recherchant les meilleures garanties au meilleur prix.
Qui sera concerné par cette mutuelle communale ?
Les personnes âgées seront majoritaires parmi les bénéficiaires d’autant qu’elles sont les plus vulnérables aux manœuvres frauduleuses pratiquées par certains démarcheurs peu scrupuleux. Cependant ils ne seront pas les seuls: les ayants droit non pris en charge dans le contrat de leur conjoint, les personnes sans-emploi, les jeunes, les travailleurs indépendants. Toutefois, même si l’objectif est de venir en aide aux plus modestes, sa vocation sera d’être ouverte à chacun :
Absence de questionnaire santé
Nombre de personnes à assurer illimité
Aucune condition de ressources
Pour y adhérer, une seule condition : être Athégien
Quels seront les avantages de cette mutuelle communale ?
→ Un plus large accès aux soins
Les prix plus accessibles permettront de réduire la part d’Athégiens qui ne peuvent souscrire à une complémentaire santé.
→ Un avantage financier significatif
Les habitants adhérant à la mutuelle communale profiteront d’une couver- ture optimale à un coût moindre, sur le modèle des salariés qui bénéficient d’une bonne mutuelle négociée par leur entreprise.
→ Une démarche simplifiée
Souscrire à la mutuelle communale c’est éviter toute la phase de comparaison des offres, parfois compliquée et fastidieuse. Le Pôle Social sélectionnera l’offre la plus plus adaptée au profil de chaque administré.
→ Une proximité
Grâce à ses interlocuteurs locaux c’est aussi un projet novateur qui associera différents acteurs du territoire : Pôle Social, Mission Locale, associations de consomma- teurs, professionnels de santé…
→ Une aide à la défiscalisation pour les travailleurs indépendants
Nous serons vigilants à ce que l’offre retenue propose des contrats de mutuelle « loi Madelin », donnant ainsi droit à des réduc- tions d’impôts en échange des cotisations versées. Il faut en effet soutenir nos petits entrepreneurs locaux, qui bien souvent ne comptent pas leurs heures mais subissent de plein fouet le système fiscal français.
→ Une proposition qui ne pèse pas sur le budget de la Commune
La Ville jouant essentiellement un rôle d’intermédiaire facilitateur entre ses administrés et les compagnies d’assurance, elle n’effectue aucune dépense et n’assure pas elle-même le remboursement des dépenses de santé. La ville ne prend donc aucun risque financier qui pourrait engager directement ou indirectement le contribuable Athégien.
Plus de 2000 communes en France disposent aujourd’hui de mutuelles communales, un dispositif en plein essor.
La Commune, échelon de proximité est le principal interlocuteur vers lequel se tournent les administrés dans une société où les procédures et les formulaires se multiplient.
Je pense qu’il est de notre devoir d’élus de chercher des solutions pour aider les Athégiens à disposer d’un meilleur accès à certains soins particulièrement coûteux et pas toujours bien remboursés (lunettes, orthodontie,…). Je soutiens Julien Dumaine car je sais qu’il partage comme moi la conviction qu’en France, tout le monde devrait avoir la possibilité de vivre en bonne santé
Benoit Desavoye
Cadre en collectivité territoriale Conseiller Municipal d’Athis-Mons